Toutes contre l'UCI Pro Tour
Cyclisme mardi, 15 juil. 2008. 15:32 jeudi, 12 déc. 2024. 10:34
PAU, France - Les 17 équipes de l'UCI Pro Tour présentes sur le Tour de France ont décidé à l'unanimité de ne pas renouveler leurs licences pour la saison 2009, annonçant probablement la mort du circuit d'élite de la fédération internationale de cyclisme.
Les équipes se sont réunies mardi à Pau lors de la première journée de repos sur le Tour de France. Elles ont souligné dans un communiqué qu'elles allaient chercher "un nouveau système de l'organisation du cyclisme professionnel".
Les équipes ont précisé qu'elles avaient signé un accord avec les organisateurs des trois grands Tours (ASO pour la France, RCS pour le Giro, Unipublic pour la Vuelta). Dans leur communiqué, elles ont ajouté qu'elles attendaient "que l'UCI (Union cycliste internationale) rejoigne ce projet".
La seule équipe du pro Tour absente sur le Tour de France cette année est la formation Astana, qui n'a pas été retenue par les organisateurs.
Le circuit d'élite de l'UCI a été mis sur pieds il y a quatre ans. Mais la fédération internationale et les organisateurs des trois grands Tours ne se sont jamais mis d'accord, ces derniers voulant conserver le contrôle de leurs courses et inviter qui ils souhaitaient. De son côté, l'UCI voulait un Pro Tour rationalisé à l'extrême avec une qualification automatique pour les équipes licenciées.
Cette année, le Tour de France est organisé sous l'égide de la fédération française de cyclisme et non plus de l'UCI.
Le président de l'UCI, Pat McQuaid, a récemment mis en garde contre la tentation de certains de créer un circuit de compétition parallèle.
L'UCI, qui est basée à Aigle, en Suisse, a estimé mardi que la décision des équipes était "prévisible" et a accusé les organisateurs du Tour de France d'imposer leurs vues.
"L'UCI note que les équipes ont encore une fois succombé à la pression du management d'ASO, dont le but au cours des quatre dernières années a été de détruire l'UCI Pro Tour", a réagi la fédération internationale dans un communiqué.
Eric Boyer, l'actuel président de l'association internationale des équipes (AIGCP) et directeur sportif de la formation Cofidis, a déclaré qu'il souhaitait éviter un conflit avec l'UCI, mais que le Pro Tour semblait désormais mort.
"Je pense en effet que le Pro Tour n'existera plus", a-t-il dit à The Associated Press, avant d'ajouter qu'il ne savait ce que cela signifierait pour les courses au calendrier du circuit.
Les équipes se sont réunies mardi à Pau lors de la première journée de repos sur le Tour de France. Elles ont souligné dans un communiqué qu'elles allaient chercher "un nouveau système de l'organisation du cyclisme professionnel".
Les équipes ont précisé qu'elles avaient signé un accord avec les organisateurs des trois grands Tours (ASO pour la France, RCS pour le Giro, Unipublic pour la Vuelta). Dans leur communiqué, elles ont ajouté qu'elles attendaient "que l'UCI (Union cycliste internationale) rejoigne ce projet".
La seule équipe du pro Tour absente sur le Tour de France cette année est la formation Astana, qui n'a pas été retenue par les organisateurs.
Le circuit d'élite de l'UCI a été mis sur pieds il y a quatre ans. Mais la fédération internationale et les organisateurs des trois grands Tours ne se sont jamais mis d'accord, ces derniers voulant conserver le contrôle de leurs courses et inviter qui ils souhaitaient. De son côté, l'UCI voulait un Pro Tour rationalisé à l'extrême avec une qualification automatique pour les équipes licenciées.
Cette année, le Tour de France est organisé sous l'égide de la fédération française de cyclisme et non plus de l'UCI.
Le président de l'UCI, Pat McQuaid, a récemment mis en garde contre la tentation de certains de créer un circuit de compétition parallèle.
L'UCI, qui est basée à Aigle, en Suisse, a estimé mardi que la décision des équipes était "prévisible" et a accusé les organisateurs du Tour de France d'imposer leurs vues.
"L'UCI note que les équipes ont encore une fois succombé à la pression du management d'ASO, dont le but au cours des quatre dernières années a été de détruire l'UCI Pro Tour", a réagi la fédération internationale dans un communiqué.
Eric Boyer, l'actuel président de l'association internationale des équipes (AIGCP) et directeur sportif de la formation Cofidis, a déclaré qu'il souhaitait éviter un conflit avec l'UCI, mais que le Pro Tour semblait désormais mort.
"Je pense en effet que le Pro Tour n'existera plus", a-t-il dit à The Associated Press, avant d'ajouter qu'il ne savait ce que cela signifierait pour les courses au calendrier du circuit.