Trois questions à Tom Boonen
Cyclisme mardi, 4 juil. 2006. 13:09 samedi, 14 déc. 2024. 21:00
VALKENBURG, Pays-Bas (AFP) - Même sans la victoire d'étape tant espérée, Tom Boonen s'est déclaré satisfait de s'habiller du maillot jaune dans le Tour de France cycliste, mardi, à Valkenburg.
Le Belge, handicapé par une crevaison dans le final, a fait le point sur un début de Tour qui lui a réservé des déceptions à répétition dans les sprints et le bonheur de troquer son maillot arc-en-ciel de champion du monde pour une autre couleur.
Q: Racontez-nous la journée...
R: "Je voulais surtout gagner l'étape, le maillot jaune aurait suivi automatiquement. Mais, à 5 kilomètres de l'arrivée, j'ai senti que le pneu se dégonflait. J'avais les jambes pour suivre Kessler et Gilbert dans le Cauberg mais je ne pouvais pas me dresser sur les pédales, j'aurais mis trop de poids sur le pneu. J'ai roulé à fond ensuite pour revenir mais c'était trop tard. Je n'ai pas été surpris de me retrouver devant. Le tempo était soutenu mais pas vraiment explosif. J'étais aux alentours de la 30e place, j'ai vu McEwen et Hushovd exploser, cette étape était un peu folle."
Q: Jusqu'à quand pensez-vous garder le maillot jaune ?
R: "(sourire) Jusqu'à Paris, ce sera difficile. Plus sérieusement, je vais regarder le livre de route pour voir ce qu'il est possible de faire dans les prochaines étapes, par rapport aussi à Hushovd et McEwen. Mais, si je défends le maillot jaune, cela risque de se faire aux dépens du maillot vert qui est mon objectif final. On va étudier ça dans la soirée."
Q: Etes-vous satisfait de vos quatre premiers jours de course ?
R: "Cela aurait pu être mieux... si j'avais tout gagné. Il y a eu différentes choses qui m'ont empêché de gagner, des erreurs dans la tactique, un final bizarre. Mais, ce qui est formidable, c'est de traverser la Belgique avec ce maillot sur le dos. C'est complètement fou ! Cela doit arriver tous les dix ans. Donc, oui, je peux m'estimer satisfait. Le maillot de champion du monde est le plus beau, mais le jaune vient en deuxième place dans mon ordre de préférence. (Il rit) Je suis en avance sur mon plan de carrière, j'ai déjà eu les deux."
Le Belge, handicapé par une crevaison dans le final, a fait le point sur un début de Tour qui lui a réservé des déceptions à répétition dans les sprints et le bonheur de troquer son maillot arc-en-ciel de champion du monde pour une autre couleur.
Q: Racontez-nous la journée...
R: "Je voulais surtout gagner l'étape, le maillot jaune aurait suivi automatiquement. Mais, à 5 kilomètres de l'arrivée, j'ai senti que le pneu se dégonflait. J'avais les jambes pour suivre Kessler et Gilbert dans le Cauberg mais je ne pouvais pas me dresser sur les pédales, j'aurais mis trop de poids sur le pneu. J'ai roulé à fond ensuite pour revenir mais c'était trop tard. Je n'ai pas été surpris de me retrouver devant. Le tempo était soutenu mais pas vraiment explosif. J'étais aux alentours de la 30e place, j'ai vu McEwen et Hushovd exploser, cette étape était un peu folle."
Q: Jusqu'à quand pensez-vous garder le maillot jaune ?
R: "(sourire) Jusqu'à Paris, ce sera difficile. Plus sérieusement, je vais regarder le livre de route pour voir ce qu'il est possible de faire dans les prochaines étapes, par rapport aussi à Hushovd et McEwen. Mais, si je défends le maillot jaune, cela risque de se faire aux dépens du maillot vert qui est mon objectif final. On va étudier ça dans la soirée."
Q: Etes-vous satisfait de vos quatre premiers jours de course ?
R: "Cela aurait pu être mieux... si j'avais tout gagné. Il y a eu différentes choses qui m'ont empêché de gagner, des erreurs dans la tactique, un final bizarre. Mais, ce qui est formidable, c'est de traverser la Belgique avec ce maillot sur le dos. C'est complètement fou ! Cela doit arriver tous les dix ans. Donc, oui, je peux m'estimer satisfait. Le maillot de champion du monde est le plus beau, mais le jaune vient en deuxième place dans mon ordre de préférence. (Il rit) Je suis en avance sur mon plan de carrière, j'ai déjà eu les deux."