UCI fustige Michael Rasmussen
Cyclisme jeudi, 23 juil. 2009. 11:37 mercredi, 11 déc. 2024. 19:38
PARIS - L'Union cycliste internationale (UCI) a déploré jeudi le fait que le Danois Michael Rasmussen puisse reprendre la compétition le 25 juillet sans avoir versé la pénalité qu'il s'était engagé à payer, après deux ans de suspension pour infraction aux règles antidopage.
La fédération internationale rappelle que le Danois, évincé du Tour de France 2007 pour avoir manqué des contrôles inopinés le mois précédent, avait signé "l'engagement des coureurs pour un nouveau cyclisme" comme le Kazakh Alexandre Vinokourov, convaincu de dopage par transfusion sanguine lors de la même édition de la Grande Boucle.
Par cette charte, "il s'engageait notamment à verser une contribution à la lutte antidopage d'un montant égal à sa rémunération annuelle s'il venait à être condamné à une sanction de deux ans de suspension ou plus dans le cadre d'une procédure antidopage", selon l'UCI.
La fédération ne peut cependant pas mettre son veto au retour du Danois, car ce dernier a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester la validité de cet engagement tout comme Vinokourov avant lui. Or dans une décision préliminaire, le TAS a estimé que Vinokourov ne pouvait pas être privé de compétition avant que le tribunal se prononce sur le fond de l'affaire.
"L'UCI désapprouve fermement l'attitude de MM. Vinokourov et Rasmussen qui, après avoir violé gravement le règlement antidopage, rejettent toute forme de réparation en refusant une contribution aux frais de la lutte antidopage", insiste-t-elle dans un communiqué.
stp/nm
La fédération internationale rappelle que le Danois, évincé du Tour de France 2007 pour avoir manqué des contrôles inopinés le mois précédent, avait signé "l'engagement des coureurs pour un nouveau cyclisme" comme le Kazakh Alexandre Vinokourov, convaincu de dopage par transfusion sanguine lors de la même édition de la Grande Boucle.
Par cette charte, "il s'engageait notamment à verser une contribution à la lutte antidopage d'un montant égal à sa rémunération annuelle s'il venait à être condamné à une sanction de deux ans de suspension ou plus dans le cadre d'une procédure antidopage", selon l'UCI.
La fédération ne peut cependant pas mettre son veto au retour du Danois, car ce dernier a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester la validité de cet engagement tout comme Vinokourov avant lui. Or dans une décision préliminaire, le TAS a estimé que Vinokourov ne pouvait pas être privé de compétition avant que le tribunal se prononce sur le fond de l'affaire.
"L'UCI désapprouve fermement l'attitude de MM. Vinokourov et Rasmussen qui, après avoir violé gravement le règlement antidopage, rejettent toute forme de réparation en refusant une contribution aux frais de la lutte antidopage", insiste-t-elle dans un communiqué.
stp/nm