Ullrich n'a rien à se reprocher
Cyclisme dimanche, 8 avr. 2007. 12:17 mercredi, 11 déc. 2024. 22:35
BERLIN - Cinq jours après sa mise en cause formelle par la justice allemande dans l'affaire Puerto, l'ex-icône du cyclisme allemand, Jan Ullrich, est sorti de son silence dimanche pour marteler son innocence, mais s'est bien abstenu de dire qu'il n'avait jamais eu recours au dopage.
On aurait pu le croire abattu d'avoir été, comme jamais auparavant, critiqué par les responsables sportifs et politiques de son pays, par la presse populaire dont il était, il y a encore peu, le héros.
Mais Ullrich, identifié depuis le 3 mars par le parquet de Bonn comme un client du docteur Eufemiano Fuentes, n'a pas cédé aux appels de l'opinion publique allemande.
Il n'a pas fait, comme espéré par beaucoup, son mea-culpa, mais a au contraire contre-attaqué.
"Les dernières informations ne changent strictement rien au fait que je n'ai rien à me reprocher", écrit-t-il sur son site internet (www.janullrich.de) à l'adresse de "(ses) fans et partisans".
"Je n'ai jamais menti à personne durant toute ma carrière ou utilisé quiconque, je ne peux donc reconnaître une erreur que je n'ai pas faite. Je ne crains aucune procédure, aucun procureur, aucune fédération", a poursuivi le vainqueur du Tour de France 1997 qui a mis un terme à sa carrière en février.
A aucun moment dans cette lettre ouverte, le vainqueur du Tour de France 1997 ne parle de dopage ou se défend de s'être dopé, car, comme l'ont aussitôt indiqué ses avocats après l'annonce du parquet de Bonn, "entreposer du sang dans le cabinet d'un médecin ne veut pas dire recourir au dopage".
"Des questions sans réponses"
Comme il le répète depuis les premières révélations sur ses liens avec Fuentes au printemps 2006, Ullrich n'a jamais fait l'objet d'un contrôle antidopage positif dans la cadre de l'affaire Puerto: cette stratégie de défense, déjà utilisée par d'autres à la sulfureuse réputation, comme Lance Armstrong, il entend manifestement ne pas en dévier.
"Je ne dois de comptes à personne", a-t-il insisté en référence à la procédure du parquet de Bonn qui avait annoncé qu'il n'avait "aucun doute" sur le fait que du sang d'Ullrich avait été retrouvé dans le cabinet du médecin espagnol Eufemiano Fuentes.
La justice allemande était parvenu à cette conclusion après comparaison ADN entre un échantillon de salive donné par l'ex-champion allemand et des poches de sang identifiées seulement par des codes.
"Pour moi aussi, il y a encore beaucoup de questions sans réponses et jusqu'à ce que tout soit élucidé, je ne vais plus m'exprimer publiquement sur le dossier", a-t-il ajouté, avant de dénoncer "les articles manipulés de la presse".
"Ce n'est bien sûr pas une période facile, car la situation n'est pas contrôlable pour moi, mes amis et ma famille", a poursuivi Ullrich qui pourrait "tomber", en l'absence de législation antidopage en Allemagne, pour escroquerie de son employeur de l'époque, T-Mobile, et écoper d'une forte amende, voire d'une peine de deux ans de prison.
"J'entends mener ma vie comme je le veux et personne ne pourra me faire changer. La vie est un combat et je suis prêt à le mener", a-t-il conclu.
On aurait pu le croire abattu d'avoir été, comme jamais auparavant, critiqué par les responsables sportifs et politiques de son pays, par la presse populaire dont il était, il y a encore peu, le héros.
Mais Ullrich, identifié depuis le 3 mars par le parquet de Bonn comme un client du docteur Eufemiano Fuentes, n'a pas cédé aux appels de l'opinion publique allemande.
Il n'a pas fait, comme espéré par beaucoup, son mea-culpa, mais a au contraire contre-attaqué.
"Les dernières informations ne changent strictement rien au fait que je n'ai rien à me reprocher", écrit-t-il sur son site internet (www.janullrich.de) à l'adresse de "(ses) fans et partisans".
"Je n'ai jamais menti à personne durant toute ma carrière ou utilisé quiconque, je ne peux donc reconnaître une erreur que je n'ai pas faite. Je ne crains aucune procédure, aucun procureur, aucune fédération", a poursuivi le vainqueur du Tour de France 1997 qui a mis un terme à sa carrière en février.
A aucun moment dans cette lettre ouverte, le vainqueur du Tour de France 1997 ne parle de dopage ou se défend de s'être dopé, car, comme l'ont aussitôt indiqué ses avocats après l'annonce du parquet de Bonn, "entreposer du sang dans le cabinet d'un médecin ne veut pas dire recourir au dopage".
"Des questions sans réponses"
Comme il le répète depuis les premières révélations sur ses liens avec Fuentes au printemps 2006, Ullrich n'a jamais fait l'objet d'un contrôle antidopage positif dans la cadre de l'affaire Puerto: cette stratégie de défense, déjà utilisée par d'autres à la sulfureuse réputation, comme Lance Armstrong, il entend manifestement ne pas en dévier.
"Je ne dois de comptes à personne", a-t-il insisté en référence à la procédure du parquet de Bonn qui avait annoncé qu'il n'avait "aucun doute" sur le fait que du sang d'Ullrich avait été retrouvé dans le cabinet du médecin espagnol Eufemiano Fuentes.
La justice allemande était parvenu à cette conclusion après comparaison ADN entre un échantillon de salive donné par l'ex-champion allemand et des poches de sang identifiées seulement par des codes.
"Pour moi aussi, il y a encore beaucoup de questions sans réponses et jusqu'à ce que tout soit élucidé, je ne vais plus m'exprimer publiquement sur le dossier", a-t-il ajouté, avant de dénoncer "les articles manipulés de la presse".
"Ce n'est bien sûr pas une période facile, car la situation n'est pas contrôlable pour moi, mes amis et ma famille", a poursuivi Ullrich qui pourrait "tomber", en l'absence de législation antidopage en Allemagne, pour escroquerie de son employeur de l'époque, T-Mobile, et écoper d'une forte amende, voire d'une peine de deux ans de prison.
"J'entends mener ma vie comme je le veux et personne ne pourra me faire changer. La vie est un combat et je suis prêt à le mener", a-t-il conclu.