Ullrich renoncerait à poursuivre T-Mobile
Cyclisme dimanche, 27 août 2006. 09:37 dimanche, 15 déc. 2024. 06:54
BERLIN (AFP) - Le cycliste allemand Jan Ullrich a renoncé à poursuivre son ancien employeur, la formation T-Mobile, revenant sur ce qu'il avait initialement annoncé après son licenciement en juillet, rapporte dans son édition à paraître l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Ullrich a été licencié le 21 juillet par T-Mobile en raison des informations communiquées par la police et la justice espagnoles montrant que le vainqueur du Tour de France 1997 a eu recours aux services d'Eufemiano Fuentes, le médecin au coeur du réseau de dopage sanguin démantelé par l'opération "Puerto".
Dès l'annonce de son licenciement, Ullrich, sous contrat avec T-Mobile jusqu'à fin 2006, avait fait savoir qu'il "allait contester en justice ce licenciement injustifié".
Il s'était attaché les services d'un avocat spécialisé dans le droit du travail, Ulrich Theune qui avait qualifié ce licenciement d'"éphémère", puisqu'Ullrich n'a jamais été contrôlé positif.
Selon Der Spiegel, les avocats d'Ullrich ont estimé que des propos tenus depuis par l'agent Wolfgang Stohband pourraient être utilisés par T-Mobile pour montrer qu'Ullrich n'avait plus l'intention de courir pour l'équipe allemande.
Strohband avait notamment déclaré que "Ullrich ne portera plus jamais le maillot de T-Mobile", empêchant ainsi Ullrich de réclamer des dommages au titre de pertes de revenus.
"Grâce à son salaire et à ses primes"
Par ailleurs, le parquet de Bonn (ouest) a confirmé à l'hebdomadaire Focus à paraître lundi que la procédure judiciaire contre Ullrich et son coéquipier espagnol Oscar Sevilla pour escroquerie se poursuivait.
Cette procédure avait été débuté après le dépôt d'une plainte par Britta Bannenberg, professeur d'université à Bielefeld (ouest) et elle-même ancienne athlète de haut-niveau.
Dans sa plainte, Mme Bannenberg estimait, pour justifier l'escroquerie, que "Jan Ullrich a caché à T-Mobile l'utilisation de substances illicites et les a achetées grâce à son salaire et à ses primes".
De son côté, Ullrich est sorti de son silence en s'exprimant brièvement sur son site internet pour "s'étonner que les médias rapportent sans vérifications les affirmations dénuées de vérité" du professeur Werner Franke.
Franke, expert réputé de la lutte antidopage, affirme notamment qu'Ullrich a dépensé 35.000 euros en an pour des produits dopants.
Ullrich a été licencié le 21 juillet par T-Mobile en raison des informations communiquées par la police et la justice espagnoles montrant que le vainqueur du Tour de France 1997 a eu recours aux services d'Eufemiano Fuentes, le médecin au coeur du réseau de dopage sanguin démantelé par l'opération "Puerto".
Dès l'annonce de son licenciement, Ullrich, sous contrat avec T-Mobile jusqu'à fin 2006, avait fait savoir qu'il "allait contester en justice ce licenciement injustifié".
Il s'était attaché les services d'un avocat spécialisé dans le droit du travail, Ulrich Theune qui avait qualifié ce licenciement d'"éphémère", puisqu'Ullrich n'a jamais été contrôlé positif.
Selon Der Spiegel, les avocats d'Ullrich ont estimé que des propos tenus depuis par l'agent Wolfgang Stohband pourraient être utilisés par T-Mobile pour montrer qu'Ullrich n'avait plus l'intention de courir pour l'équipe allemande.
Strohband avait notamment déclaré que "Ullrich ne portera plus jamais le maillot de T-Mobile", empêchant ainsi Ullrich de réclamer des dommages au titre de pertes de revenus.
"Grâce à son salaire et à ses primes"
Par ailleurs, le parquet de Bonn (ouest) a confirmé à l'hebdomadaire Focus à paraître lundi que la procédure judiciaire contre Ullrich et son coéquipier espagnol Oscar Sevilla pour escroquerie se poursuivait.
Cette procédure avait été débuté après le dépôt d'une plainte par Britta Bannenberg, professeur d'université à Bielefeld (ouest) et elle-même ancienne athlète de haut-niveau.
Dans sa plainte, Mme Bannenberg estimait, pour justifier l'escroquerie, que "Jan Ullrich a caché à T-Mobile l'utilisation de substances illicites et les a achetées grâce à son salaire et à ses primes".
De son côté, Ullrich est sorti de son silence en s'exprimant brièvement sur son site internet pour "s'étonner que les médias rapportent sans vérifications les affirmations dénuées de vérité" du professeur Werner Franke.
Franke, expert réputé de la lutte antidopage, affirme notamment qu'Ullrich a dépensé 35.000 euros en an pour des produits dopants.