Ullrich sera fixé sur son sort jeudi
Cyclisme mercredi, 8 févr. 2012. 09:48 dimanche, 15 déc. 2024. 15:05
PARIS - Trois jours après Alberto Contador, un autre vainqueur du Tour de France, l'Allemand Jan Ullrich, aujourd'hui retraité, saura jeudi si le Tribunal arbitral du sport (TAS) le sanctionne ou non pour son implication présumée dans l'affaire de dopage Puerto en Espagne.
"C'est un jour de chance pour moi, je suis content que la décision arrive. Je l'attends depuis près de six ans. J'ai beaucoup souffert, jusqu'au burn-out. Je veux conclure cette étape", a déclaré Ullrich en conférence de presse, à Bielefeld, en Allemagne.
"J'attends le jugement, ensuite je prendrai finalement position. Pour mon image et mon avenir, cela ne changera rien", a estimé Jan Ullrich, qui n'est jamais passé aux aveux, malgré les nombreux témoignages de proches l'accablant.
Contrairement à Contador, l'ex-gloire du cyclisme allemand ne risque pas de perdre sa victoire dans la Grande Boucle 1997. Et même si le champion olympique des Jeux de Sydney en 2000 écope lui aussi d'une suspension, cela ne changera rien à son palmarès.
Il risque cependant d'être banni plusieurs années du monde du cyclisme, puisque l'Allemand avait été déjà suspendu six mois pour un contrôle positif aux amphétamines en 2002.
l'officine du Dr Eufemiano Fuentes
Jusqu'à ce jour, Ullrich, 38 ans, est parvenu à échapper à une sanction disciplinaire en lien avec l'affaire Puerto pour lesquels ont payé déjà d'autres coureurs de sa génération, tels que l'Espagnol Alejandro Valverde ou l'Italien Ivan Basso.
Lors de cette opération menée par la police espagnole au printemps 2006, des poches de sang authentifié comme le sien avaient été saisies dans l'officine du Dr Eufemiano Fuentes, sulfureux personnage autour duquel gravitait ce réseau de dopage sanguin.
Même si Jan Ullrich, éclaboussé par le scandale, a été poussé à la retraite en 2007, ni l'Agence antidopage suisse, pays où il était licencié à l'époque de Puerto, ni l'Union cycliste internationale (UCI) n'ont renoncé à le voir condamner.
L'Agence suisse s'était tournée en mai 2009 vers le Comité olympique suisse (COS) réclamant que le coureur soit suspendu à vie de toute compétition. Demande rejetée par la chambre arbitrale du COS, qui s'estimait incompétente puisque le coureur avait alors résilié sa licence.
L'UCI et l'Agence antidopage suisse avaient alors interjeté appel devant le Tribunal arbitral du sport. Dans une première décision fin novembre, le TAS avait précisé qu'il n'était compétent que pour le premier de ces appels et repoussé la décision finale en ce début d'année 2012.
"C'est un jour de chance pour moi, je suis content que la décision arrive. Je l'attends depuis près de six ans. J'ai beaucoup souffert, jusqu'au burn-out. Je veux conclure cette étape", a déclaré Ullrich en conférence de presse, à Bielefeld, en Allemagne.
"J'attends le jugement, ensuite je prendrai finalement position. Pour mon image et mon avenir, cela ne changera rien", a estimé Jan Ullrich, qui n'est jamais passé aux aveux, malgré les nombreux témoignages de proches l'accablant.
Contrairement à Contador, l'ex-gloire du cyclisme allemand ne risque pas de perdre sa victoire dans la Grande Boucle 1997. Et même si le champion olympique des Jeux de Sydney en 2000 écope lui aussi d'une suspension, cela ne changera rien à son palmarès.
Il risque cependant d'être banni plusieurs années du monde du cyclisme, puisque l'Allemand avait été déjà suspendu six mois pour un contrôle positif aux amphétamines en 2002.
l'officine du Dr Eufemiano Fuentes
Jusqu'à ce jour, Ullrich, 38 ans, est parvenu à échapper à une sanction disciplinaire en lien avec l'affaire Puerto pour lesquels ont payé déjà d'autres coureurs de sa génération, tels que l'Espagnol Alejandro Valverde ou l'Italien Ivan Basso.
Lors de cette opération menée par la police espagnole au printemps 2006, des poches de sang authentifié comme le sien avaient été saisies dans l'officine du Dr Eufemiano Fuentes, sulfureux personnage autour duquel gravitait ce réseau de dopage sanguin.
Même si Jan Ullrich, éclaboussé par le scandale, a été poussé à la retraite en 2007, ni l'Agence antidopage suisse, pays où il était licencié à l'époque de Puerto, ni l'Union cycliste internationale (UCI) n'ont renoncé à le voir condamner.
L'Agence suisse s'était tournée en mai 2009 vers le Comité olympique suisse (COS) réclamant que le coureur soit suspendu à vie de toute compétition. Demande rejetée par la chambre arbitrale du COS, qui s'estimait incompétente puisque le coureur avait alors résilié sa licence.
L'UCI et l'Agence antidopage suisse avaient alors interjeté appel devant le Tribunal arbitral du sport. Dans une première décision fin novembre, le TAS avait précisé qu'il n'était compétent que pour le premier de ces appels et repoussé la décision finale en ce début d'année 2012.