PARIS - Le Kazakh Andreï Kashechkin (Astana) a subi un contrôle antidopage positif (transfusion sanguine homologue), le 1er août, lors d'un entraînement à Belek (sud-ouest de la Turquie), a annoncé mercredi la formation cycliste basée en Suisse.

Le coureur a été suspendu avec effet immédiat après ce contrôle inopiné en attendant l'analyse de l'échantillon B, a indiqué l'équipe cycliste, dont le leader, le Kazakh Alexandre Vinokourov, avait été licencié le 30 juillet à la suite d'un contrôle antidopage qui avait également révélé la pratique d'une transfusion homologue durant le Tour de France.

A la suite de ce contrôle, l'équipe Astana avait quitté le Tour de France le 24 juillet. Elle avait annoncé quelques jours plus tard son retrait de toutes les compétitions jusqu'à la fin du mois d'août.

"Le contrôle positif de Kashechkin entame une nouvelle fois la crédibilité de l'équipe. Ce nouveau coup dur ne fait que renforcer la volonté des dirigeants d'imposer des mesures draconiennes pour un cyclisme propre", a indiqué une porte-parole de la formation cycliste.

Andreï Kashechkin occupait la 8e place du classement général du Tour de France le 24 juillet au moment du retrait de sa formation.

L'équipe Astana, qui porte le nom de la capitale du Kazakhstan, a été confrontée depuis le début de la saison à plusieurs cas de dopage.

Avant Vinokourov, son chef emblématique qui voulait gagner à 33 ans pour la première fois le Tour de France, et Kashechkin, deux autres coureurs ont été rattrapés par des affaires.

L'Allemand Matthias Kessler a été déclaré positif à la testostérone lors d'un contrôle inopiné effectué à la veille de la Flèche Wallonne, course qu'il a terminée à la quatrième place.

L'Italien Eddy Mazzoleni a été touché par les suites de l'enquête "Oil for drugs", datant de 2004 mais relancée par le comité olympique italien (Coni), à cause de ses liens avec un médecin suspect, le Dr Santuccione.

Astana, qui s'est séparée de Mazzoleni, a licencié Kessler le 13 juillet après avoir eu connaissance du résultat de la contre-analyse. Elle a fait de même avec "Vino".