Un exploit à la portée de Jan Ullrich
Cyclisme jeudi, 1 juil. 2004. 11:29 jeudi, 12 déc. 2024. 04:40
LIEGE (AFP) - Jan Ullrich s'approche du record des podiums dans le Tour de France cycliste dont il cherchera à retrouver le maillot jaune après plusieurs années de désillusions.
A six reprises déjà, le seul coureur allemand qui figure au palmarès de la Grande Boucle a accédé au podium final sur les Champs-Elysées. Trois coureurs seulement -les Français Raymond Poulidor (8) et Bernard Hinault (7), le Néerlandais Joop Zoetemelk (7)- ont fait mieux dans l'histoire désormais centenaire du Tour.
Dans leur sécheresse, les chiffres démontrent une remarquable régularité du champion olympique en titre. En six participations, Ullrich a fait au plus mal... deuxième. Mais il a accumulé aussi les défaites ces dernières années (2000, 2001 et 2003) face à son éternel rival, l'Américain Lance Armstrong.
Ullrich, très près d'endosser le maillot jaune l'an passé dans les Pyrénées, semble avoir retrouvé la confiance après sa performance de 2003 et sa démonstration de force dans le premier grand contre-la-montre du Tour.
"Mon objectif, c'est de gagner", annonçait-il la semaine passée au Tour de Suisse, l'une des principales courses par étapes du calendrier qu'il a ajoutée au tableau de ses conquêtes.
Gagner ? Pour atteindre ce but, Ullrich préfère se concentrer sur lui-même et sur son équipe (T-Mobile), plutôt que de se prêter au jeu des comparaisons avec ses adversaires: "Je connais bien mes moyens et je sais que notre équipe, malgré toute la malchance qui nous est tombée dessus, sera au niveau optimum."
Au printemps, le mauvais sort s'est acharné sur la formation allemande qui se présentera au départ de Liège (Belgique), samedi, sans l'Italien Paolo Savoldelli, relevant de blessure, et surtout sans le Kazakh Alexandre Vinokourov, blessé dans une chute au Tour de Suisse.
"Tout aurait été plus facile avec 'Vino' à mes côtés", regrette évidemment Ullrich, grand copain du coureur kazakh (3e du Tour 2003) qu'il a retrouvé cette année en revenant dans son équipe d'origine. "Avec lui, nous aurions été deux coureurs en mesure de gagner et nous étions d'accord pour que le plus fort des deux bénéficie du concours de l'autre".
"Maintenant, ce rôle m'incombe à moi seul et les autres membres de l'équipe travailleront pour moi", poursuit le champion allemand qui, à 30 ans, paraît avoir mûri.
A l'entendre, la naissance de sa fille Sarah, peu avant le Tour du Centenaire l'été dernier, l'a changé: "Dans les moments difficiles, je pense à ma famille et cela m'aide. J'espère que ma femme et ma fille pourront rester le plus longtemps possible avec moi pendant le Tour. Même si je n'ai pas besoin de motivations supplémentaires pour affronter Armstrong."
A ses côtés en dehors de la course, Ullrich aura aussi son ancien directeur sportif, le Belge Rudy Pevenage, longtemps en froid avec l'encadrement de l'équipe T-Mobile depuis le départ du champion allemand fin 2002. "Le travail que nous effectuons ensemble fonctionne bien", note-t-il simplement en évitant tout propos sujet à relancer une polémique.
Décidé à positiver, Ullrich dit ne pas avoir suivi l'actualité récente concernant Armstrong ("Je ne m'en occupe pas"). Pour lui, le champion américain est l'homme à battre mais d'autres adversaires, l'Espagnol Iban Mayo et l'Américain Tyler Hamilton en priorité ("Sevilla aussi pourrait lutter pour le podium", ajoute-t-il), sont à prendre en compte.
Aux témoins de ses dernières sorties, le coureur allemand inspire visiblement confiance. A tout le moins, pour un nouveau podium. Peut-être pour une deuxième victoire.
A six reprises déjà, le seul coureur allemand qui figure au palmarès de la Grande Boucle a accédé au podium final sur les Champs-Elysées. Trois coureurs seulement -les Français Raymond Poulidor (8) et Bernard Hinault (7), le Néerlandais Joop Zoetemelk (7)- ont fait mieux dans l'histoire désormais centenaire du Tour.
Dans leur sécheresse, les chiffres démontrent une remarquable régularité du champion olympique en titre. En six participations, Ullrich a fait au plus mal... deuxième. Mais il a accumulé aussi les défaites ces dernières années (2000, 2001 et 2003) face à son éternel rival, l'Américain Lance Armstrong.
Ullrich, très près d'endosser le maillot jaune l'an passé dans les Pyrénées, semble avoir retrouvé la confiance après sa performance de 2003 et sa démonstration de force dans le premier grand contre-la-montre du Tour.
"Mon objectif, c'est de gagner", annonçait-il la semaine passée au Tour de Suisse, l'une des principales courses par étapes du calendrier qu'il a ajoutée au tableau de ses conquêtes.
Gagner ? Pour atteindre ce but, Ullrich préfère se concentrer sur lui-même et sur son équipe (T-Mobile), plutôt que de se prêter au jeu des comparaisons avec ses adversaires: "Je connais bien mes moyens et je sais que notre équipe, malgré toute la malchance qui nous est tombée dessus, sera au niveau optimum."
Au printemps, le mauvais sort s'est acharné sur la formation allemande qui se présentera au départ de Liège (Belgique), samedi, sans l'Italien Paolo Savoldelli, relevant de blessure, et surtout sans le Kazakh Alexandre Vinokourov, blessé dans une chute au Tour de Suisse.
"Tout aurait été plus facile avec 'Vino' à mes côtés", regrette évidemment Ullrich, grand copain du coureur kazakh (3e du Tour 2003) qu'il a retrouvé cette année en revenant dans son équipe d'origine. "Avec lui, nous aurions été deux coureurs en mesure de gagner et nous étions d'accord pour que le plus fort des deux bénéficie du concours de l'autre".
"Maintenant, ce rôle m'incombe à moi seul et les autres membres de l'équipe travailleront pour moi", poursuit le champion allemand qui, à 30 ans, paraît avoir mûri.
A l'entendre, la naissance de sa fille Sarah, peu avant le Tour du Centenaire l'été dernier, l'a changé: "Dans les moments difficiles, je pense à ma famille et cela m'aide. J'espère que ma femme et ma fille pourront rester le plus longtemps possible avec moi pendant le Tour. Même si je n'ai pas besoin de motivations supplémentaires pour affronter Armstrong."
A ses côtés en dehors de la course, Ullrich aura aussi son ancien directeur sportif, le Belge Rudy Pevenage, longtemps en froid avec l'encadrement de l'équipe T-Mobile depuis le départ du champion allemand fin 2002. "Le travail que nous effectuons ensemble fonctionne bien", note-t-il simplement en évitant tout propos sujet à relancer une polémique.
Décidé à positiver, Ullrich dit ne pas avoir suivi l'actualité récente concernant Armstrong ("Je ne m'en occupe pas"). Pour lui, le champion américain est l'homme à battre mais d'autres adversaires, l'Espagnol Iban Mayo et l'Américain Tyler Hamilton en priorité ("Sevilla aussi pourrait lutter pour le podium", ajoute-t-il), sont à prendre en compte.
Aux témoins de ses dernières sorties, le coureur allemand inspire visiblement confiance. A tout le moins, pour un nouveau podium. Peut-être pour une deuxième victoire.