Un forfait pour conclure une saison de misère
Cyclisme mercredi, 29 sept. 2004. 11:54 mercredi, 11 déc. 2024. 10:27
BERLIN (AFP) - L'Allemand Jan Ullrich, à nouveau malade, a déclaré forfait mercredi à l'épreuve en ligne des Championnats du monde de cyclisme sur route, qui aura lieu dimanche à Vérone (Italie), conclusion d'une saison décidément noire pour lui.
Affaibli par une infection virale selon le diagnostic médical, Ullrich avait déjà renoncé au contre-la-montre, lundi, à quarante-huit heures de l'épreuve dont il était le grand favori.
Le coureur allemand (30 ans) était monté en puissance la semaine passée dans les courses d'un jour italiennes, au point d'être présenté comme l'homme à battre par le sélectionneur italien Franco Ballerini.
Ullrich avait gagné jeudi la Coppa Sabatini, près de
Pise, avant de terminer samedi cinquième du Tour d'Emilie. Mais son forfait au GP Beghelli, dimanche, à cause de maux de ventre, a soulevé maintes interrogations dans un contexte déjà troublé par de nombreuses absences aux Mondiaux, la plus intriguante étant celle de l'Espagnol Santiago Perez, vainqueur de la dernière étape de la Vuelta dimanche et malade deux jours plus tard.
"Je vais très mal, surtout psychologiquement car au niveau physique ça va mieux", a déclaré Ullrich. "J'ai fait des examens qui ont révélé que j'avais un virus intestinal".
"Je suis frustré car je m'étais bien préparé pour les Mondiaux et je dois maintenant les regarder à la télé, je ne voulais pas terminer ma saison de cette façon", a ajouté le seul coureur allemand vainqueur du Tour de France (1997) qui espérait se réhabiliter en Vénétie après une année 2004 à oublier.
Un arriéré en sa faveur
Après la grippe en février, le leader de l'équipe T-Mobile s'est plaint d'une bronchite qui l'a gêné pendant le Tour de France. Pour la première fois, il a échoué à monter sur le podium de la Grande Boucle (4e) et a essuyé ensuite deux échecs aux JO d'Athènes, tant dans la course en ligne (19e) qu'il avait gagnée quatre ans plus tôt à Sydney que dans le contre-la-montre (7e).
Après avoir hésité, Ullrich s'était décidé à préparer en Italie les Championnats du monde de Vérone, d'autant qu'il avait gardé un excellent souvenir de l'édition 1999 dans la même région d'Italie (1er du contre-la-montre).
De retour à son domicile suisse de Scherzingen, l'ancien champion olympique est allé passer cette semaine des examens médicaux en Allemagne.
"L'infection était très tenace et a trop affaibli Jan pour qu'il participe à cette difficile course en ligne", a souligné le Dr Andreas Schmid, de la clinique universitaire de Fribourg.
Rudy Pevenage, l'ancien directeur sportif de l'équipe d'Ullrich qui est resté son conseiller, a expliqué que son protégé s'était senti faible en montant seulement un escalier.
"Après 2002 (Ullrich n'avait pratiquement pas couru cette année-là, NDLR), 2004 est son année la plus difficile", a reconnu Pevenage avant d'évoquer l'avenir, une période de congés en octobre, une reprise en douceur le mois suivant et un camp d'entraînement en Afrique du Sud en décembre.
Ullrich, qui sera remplacé numériquement à Vérone par le jeune Marcus Fothen, a toutefois appris mercredi une bonne nouvelle. Son ancienne équipe (Coast) a été condamnée par la justice à lui payer environ 1,6 million d'euros en arriérés de salaires et indemnités.
Affaibli par une infection virale selon le diagnostic médical, Ullrich avait déjà renoncé au contre-la-montre, lundi, à quarante-huit heures de l'épreuve dont il était le grand favori.
Le coureur allemand (30 ans) était monté en puissance la semaine passée dans les courses d'un jour italiennes, au point d'être présenté comme l'homme à battre par le sélectionneur italien Franco Ballerini.
Ullrich avait gagné jeudi la Coppa Sabatini, près de
Pise, avant de terminer samedi cinquième du Tour d'Emilie. Mais son forfait au GP Beghelli, dimanche, à cause de maux de ventre, a soulevé maintes interrogations dans un contexte déjà troublé par de nombreuses absences aux Mondiaux, la plus intriguante étant celle de l'Espagnol Santiago Perez, vainqueur de la dernière étape de la Vuelta dimanche et malade deux jours plus tard.
"Je vais très mal, surtout psychologiquement car au niveau physique ça va mieux", a déclaré Ullrich. "J'ai fait des examens qui ont révélé que j'avais un virus intestinal".
"Je suis frustré car je m'étais bien préparé pour les Mondiaux et je dois maintenant les regarder à la télé, je ne voulais pas terminer ma saison de cette façon", a ajouté le seul coureur allemand vainqueur du Tour de France (1997) qui espérait se réhabiliter en Vénétie après une année 2004 à oublier.
Un arriéré en sa faveur
Après la grippe en février, le leader de l'équipe T-Mobile s'est plaint d'une bronchite qui l'a gêné pendant le Tour de France. Pour la première fois, il a échoué à monter sur le podium de la Grande Boucle (4e) et a essuyé ensuite deux échecs aux JO d'Athènes, tant dans la course en ligne (19e) qu'il avait gagnée quatre ans plus tôt à Sydney que dans le contre-la-montre (7e).
Après avoir hésité, Ullrich s'était décidé à préparer en Italie les Championnats du monde de Vérone, d'autant qu'il avait gardé un excellent souvenir de l'édition 1999 dans la même région d'Italie (1er du contre-la-montre).
De retour à son domicile suisse de Scherzingen, l'ancien champion olympique est allé passer cette semaine des examens médicaux en Allemagne.
"L'infection était très tenace et a trop affaibli Jan pour qu'il participe à cette difficile course en ligne", a souligné le Dr Andreas Schmid, de la clinique universitaire de Fribourg.
Rudy Pevenage, l'ancien directeur sportif de l'équipe d'Ullrich qui est resté son conseiller, a expliqué que son protégé s'était senti faible en montant seulement un escalier.
"Après 2002 (Ullrich n'avait pratiquement pas couru cette année-là, NDLR), 2004 est son année la plus difficile", a reconnu Pevenage avant d'évoquer l'avenir, une période de congés en octobre, une reprise en douceur le mois suivant et un camp d'entraînement en Afrique du Sud en décembre.
Ullrich, qui sera remplacé numériquement à Vérone par le jeune Marcus Fothen, a toutefois appris mercredi une bonne nouvelle. Son ancienne équipe (Coast) a été condamnée par la justice à lui payer environ 1,6 million d'euros en arriérés de salaires et indemnités.