Un mandat d'arrêt émis contre Landis
Cyclisme lundi, 15 févr. 2010. 12:51 dimanche, 15 déc. 2024. 14:05
PARIS - Un mandat d'arrêt a été lancé le 28 janvier dernier contre le cycliste américain Floyd Landis pour ne s'être pas présenté à la convocation d'un juge, a informé lundi Pierre Bordry, président de l'Agence Française de lutte contre le dopage (AFLD).
«Le juge comptait lui demander de s'expliquer sur la manière dont il avait obtenu des informations qui ont servi à sa défense après son contrôle positif à la testostérone au Tour de France 2006», a expliqué le président de l'AFLD.
Floyd Landis, vainqueur déchu du Tour de France, et son compatriote et collaborateur Arnie Baker avaient été convoqués par le juge du Tribunal de Grande Instance de Nanterre Thomas Cassuto, en octobre dernier, pour avoir utilisé des pièces du laboratoire de Châtenay-Malabry pour leur défense, pièces qui avaient été piratées dans le système informatique de l'AFLD, a expliqué Pierre Bordry.
«Le juge a alors lancé un mandat d'arrêt contre Arnie Baker en novembre puis un autre contre Landis le 28 janvier», a précisé Pierre Bordry.
Floyd Landis avait été formellement déchu en septembre 2007 de sa victoire sur le Tour 2006, après n'avoir pas réussi à convaincre l'Agence d'arbitrage américaine indépendante (AAA) de ses arguments.
Le coureur originaire de Pennsylvanie est allé jusqu'à se ruiner en frais judiciaires pour tenter de prouver son innocence. D'arbitrages en appels, il aurait englouti deux millions de dollars (1,6 million d'euros) dans sa défense.
Échaudé par son entêtement procédurier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté son appel en juin 2008, le contraignant même à payer 100 000 dollars (environ 80 000 euros) de frais de justice à l'Agence antidopage américaine (USADA).
L'affaire Landis, qui dure depuis près de quatre ans, a déjà grevé les finances de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a pratiquement dépensé la totalité des 1,8 million de dollars affectés au service du contentieux en 2008 pour ne pas laisser Landis obtenir gain de cause.
«Le juge comptait lui demander de s'expliquer sur la manière dont il avait obtenu des informations qui ont servi à sa défense après son contrôle positif à la testostérone au Tour de France 2006», a expliqué le président de l'AFLD.
Floyd Landis, vainqueur déchu du Tour de France, et son compatriote et collaborateur Arnie Baker avaient été convoqués par le juge du Tribunal de Grande Instance de Nanterre Thomas Cassuto, en octobre dernier, pour avoir utilisé des pièces du laboratoire de Châtenay-Malabry pour leur défense, pièces qui avaient été piratées dans le système informatique de l'AFLD, a expliqué Pierre Bordry.
«Le juge a alors lancé un mandat d'arrêt contre Arnie Baker en novembre puis un autre contre Landis le 28 janvier», a précisé Pierre Bordry.
Floyd Landis avait été formellement déchu en septembre 2007 de sa victoire sur le Tour 2006, après n'avoir pas réussi à convaincre l'Agence d'arbitrage américaine indépendante (AAA) de ses arguments.
Le coureur originaire de Pennsylvanie est allé jusqu'à se ruiner en frais judiciaires pour tenter de prouver son innocence. D'arbitrages en appels, il aurait englouti deux millions de dollars (1,6 million d'euros) dans sa défense.
Échaudé par son entêtement procédurier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté son appel en juin 2008, le contraignant même à payer 100 000 dollars (environ 80 000 euros) de frais de justice à l'Agence antidopage américaine (USADA).
L'affaire Landis, qui dure depuis près de quatre ans, a déjà grevé les finances de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a pratiquement dépensé la totalité des 1,8 million de dollars affectés au service du contentieux en 2008 pour ne pas laisser Landis obtenir gain de cause.