Un mystérieux produit saisi lors du dernier Giro
Cyclisme jeudi, 17 janv. 2002. 16:57 dimanche, 15 déc. 2024. 16:51
(Source d'image:RDS)
ROME, (AFP) - Un mystérieux produit dopant figurerait parmi les nombreuses substances interdites saisies par les policiers de la brigade anti-stupéfiants des carabiniers (NAS) lors du dernier Tour d'Italie, rapporte l'hebdomadaire italien Panorama, à paraître vendredi.
Il pourrait s'agir de Nesp, un dérivé de l'EPO (érythropoïétine), encore très peu connu et qui produit les mêmes effets, mais dont l'action est plus prolongée et plus difficile à détecter par des contrôles classiques.
D'après Panorama, les seringues saisies dans les chambres de certains coureurs, dont les Italiens Alberto Elli (Telekom), Dario Frigo (ex-Fassa Bortolo), Marco Pantani (Mercatone Uno) et Giuliano Figueras (Panaria Fiordo), contiendraient des traces de hGH (hormone de croissance) et d'insuline.
Selon l'hebdomadaire, une fiole de ce produit aurait été trouvée par les policiers dans la chambre du routier italien Dario Frigo, suspendu six mois pour dopage par la commission de discipline de la Fédération italienne de cyclisme et renvoyé par ses employeurs à la suite de la découverte de nombreuses substances dans ses affaires.
Ce produit se trouve déjà dans les mains du procureur du parquet de Florence, Luigi Bocciolini, chargé de l'enquête, qui l'a confié au laboratoire pour analyse.
Un groupe de 90 coureurs a été convoqué devant le procureur Bocciolini à la suite de la spectaculaire opération menée par les NAS à l'arrivée d'une étape du Tour d'Italie à San Remo. Durant plusieurs heures, dans la nuit du 7 juin 2001, une centaine de policiers, diligentés par le juge Bocciolini, avaient effectué une opération de fouille dans les chambres des hôtels hébergeant les coureurs et leurs accompagnateurs.
Une grosse quantité de produits avait été saisie et mise à la disposition du magistrat.
Il pourrait s'agir de Nesp, un dérivé de l'EPO (érythropoïétine), encore très peu connu et qui produit les mêmes effets, mais dont l'action est plus prolongée et plus difficile à détecter par des contrôles classiques.
D'après Panorama, les seringues saisies dans les chambres de certains coureurs, dont les Italiens Alberto Elli (Telekom), Dario Frigo (ex-Fassa Bortolo), Marco Pantani (Mercatone Uno) et Giuliano Figueras (Panaria Fiordo), contiendraient des traces de hGH (hormone de croissance) et d'insuline.
Selon l'hebdomadaire, une fiole de ce produit aurait été trouvée par les policiers dans la chambre du routier italien Dario Frigo, suspendu six mois pour dopage par la commission de discipline de la Fédération italienne de cyclisme et renvoyé par ses employeurs à la suite de la découverte de nombreuses substances dans ses affaires.
Ce produit se trouve déjà dans les mains du procureur du parquet de Florence, Luigi Bocciolini, chargé de l'enquête, qui l'a confié au laboratoire pour analyse.
Un groupe de 90 coureurs a été convoqué devant le procureur Bocciolini à la suite de la spectaculaire opération menée par les NAS à l'arrivée d'une étape du Tour d'Italie à San Remo. Durant plusieurs heures, dans la nuit du 7 juin 2001, une centaine de policiers, diligentés par le juge Bocciolini, avaient effectué une opération de fouille dans les chambres des hôtels hébergeant les coureurs et leurs accompagnateurs.
Une grosse quantité de produits avait été saisie et mise à la disposition du magistrat.