Un peloton fort relevé à Qc et Mtl
Cyclisme mardi, 23 août 2011. 13:31 dimanche, 15 déc. 2024. 16:36
MONTRÉAL - Cadel Evans et Thomas Voeckler ne viendront pas au Québec, en septembre, à l'occasion des Grands Prix cyclistes de Québec et Montréal. Et d'une certaine façon c'est tant mieux, estime Serge Arsenault, président du comité organisateur de l'événement.
Car c'est là, selon lui, une preuve de la pertinence de la double compétition québécoise qui en sera à sa deuxième présentation annuelle, les 9 et 11 septembre prochain.
Evans, le vainqueur du dernier Tour de France, et Voeckler, détenteur du maillot jaune pendant 10 étapes de l'épreuve mythique, ont fait l'impasse sur les épreuves québécoises cette année. Ces deux coureurs de premier plan, déjà vidés de leurs énergies à cause des efforts donnés dans l'Hexagone, ne voulaient pas se hasarder à disputer deux épreuves aussi exigeantes, contre un peloton somme toute relevé, alors que les Championnats du monde seront disputés du 19 au 25 septembre à Copenhague, au Danemark.
Ils ne voulaient pas non plus se présenter simplement pour faire de la figuration, a souligné Arsenault.
«C'est en quelque sorte un signe de respect à notre endroit et une reconnaissance du niveau de compétition que nous présenterons, a noté l'ancien descripteur sportif. (Voeckler) est aussi déçu que nous de ne pas pouvoir venir défendre son titre décroché à Québec l'an dernier, mais comme il nous l'a dit, il est tout simplement 'cuit'. Les exigences de disputer le Tour de France, et toutes les présences médiatiques que cela engendre, entraînent une fatigue extraordinaire.»
«J'ai toujours fait des choix sportifs pour mener ma carrière, et je vais être honnête en disant que si j'étais venu au Québec cette année, cela n'aurait pas été possible d'avoir une bonne condition physique pour rivaliser avec les meilleurs (aux Mondiaux)», a expliqué Voeckler lors d'une conversation téléphonique enregistrée par le comité organisateur des Grands Prix de Québec et Montréal. «Faire deux courses pour lesquelles je n'aurais pas eu le niveau, ç'aurait été un manque de respect.»
En revanche, plusieurs des coureurs dont le niveau de forme est encore en ascension, et dont les succès cette saison seront jugés sur la base de leur place au classement final 2011 de l'UCI WorldTour, se sont inscrits aux deux épreuves québécoises. Ce qui donnera un plateau un peu plus relevé que celui de l'an dernier, a jugé Arsenault.
«Il s'agit de deux épreuves très importantes au niveau sportif, a relevé Charly Mottet, le manager sportif des Grand Prix de Québec et Montréal. Plusieurs coureurs ont besoin de points et leur passage au Québec représente une occasion d'amasser deux récoltes de 80 points. À titre de comparaison, la Vuelta en Espagne offre 170 points alors que la compétition s'étend sur trois semaines.»
«Il y a 99 pour cent des chances que le championnat UCI se joue à Québec et Montréal», a de son côté noté Arsenault.
Parmi les 176 coureurs ayant confirmé leur inscription avant la date limite de lundi, on retrouvera notamment Philippe Gilbert, Samuel Sanchez, Edvald Boassen Hagen et Andy Schleck. Ils se retrouvent tous parmi les 10 premiers au classement mondial UCI à l'heure actuelle.
Outre Schleck et Sanchez, on assistera aussi aux coups de pédale de Damiano Cunego, Thomas Danielson, Jean-Christophe Peraud et Pierre Roland. Six des 11 premiers au classement final du dernier Tour de France seront donc présents.
«Dans le contexte, que des coureurs comme Andy Schleck et les autres disent 'oui, on y va', c'est énorme. C'est un peloton qui va faire des envieux de par sa qualité», a souligné Arsenault en faisant allusion aux organisateurs des autres épreuves UCI de niveau équivalent.
«C'est un peloton qui est plutôt dans la fourchette haute, je dirais, a noté Mottet. Les coureurs, ceux qui sont les leaders de leur équipe, viennent avec des ambitions. Il y aura également ceux qui ont fait des courses magnifiques, l'an dernier, et qui reviennent. Et il y en a d'autres qui vont découvrir ces courses, comme Gilbert, qui est le no 2 mondial présentement, mais ne devrait pas tarder à déloger Evans au classement.»
La liste des participants comprend aussi Levi Leipheimer, George Hincapie et l'ancien champion du monde Alessandro Ballan.
Ryder Hesjedal sera de nouveau la tête d'affiche du côté des coureurs canadiens. Ses compatriotes Michael Barry, David Veilleux et Dominique Rollin y seront aussi.
La présence d'Evans au Québec reste quand même possible en théorie. Son équipe, BMC Racing, l'a inscrit à titre de réserviste. Il pourrait donc se pointer s'il juge avoir assez récupéré d'ici là.
Evans participe cette semaine à une épreuve au Colorado, mais c'est en partie pour des raisons autres que sportives, a fait remarquer Arsenault.
«Certaines équipes doivent faire acte de présence aux États-Unis, alors c'est à moitié pour des raisons d'affaires, a-t-il dit. L'autre moitié a à voir avec le fait qu'il pourra possiblement se cacher derrière le peloton, tout dépendant de la réaction de ses principaux concurrents. À Québec et Montréal, c'est beaucoup plus difficile de le faire.»
Une nouveauté populaire
Arsenault s'est par ailleurs dit particulièrement fier du fait que 17 des 18 équipes ProTeam inscrites ont accepté de déléguer un coureur au sprint qui précédera les deux Grands Prix. Il s'agira là d'une épreuve expérimentale, non-sanctionnée par l'UCI, mais qui pourrait le devenir et faire des petits un peu partout dans le monde.
«On espérait que la moitié des équipes y participeraient étant donné que c'est une nouvelle épreuve, a indiqué Arsenault. C'est donc inespéré.
«Ce sera par ailleurs une compétition qui sera observée de près par l'UCI. C'est un nouveau concept qui pourrait devenir quelque chose de très intéressant pour l'avenir.»
Car c'est là, selon lui, une preuve de la pertinence de la double compétition québécoise qui en sera à sa deuxième présentation annuelle, les 9 et 11 septembre prochain.
Evans, le vainqueur du dernier Tour de France, et Voeckler, détenteur du maillot jaune pendant 10 étapes de l'épreuve mythique, ont fait l'impasse sur les épreuves québécoises cette année. Ces deux coureurs de premier plan, déjà vidés de leurs énergies à cause des efforts donnés dans l'Hexagone, ne voulaient pas se hasarder à disputer deux épreuves aussi exigeantes, contre un peloton somme toute relevé, alors que les Championnats du monde seront disputés du 19 au 25 septembre à Copenhague, au Danemark.
Ils ne voulaient pas non plus se présenter simplement pour faire de la figuration, a souligné Arsenault.
«C'est en quelque sorte un signe de respect à notre endroit et une reconnaissance du niveau de compétition que nous présenterons, a noté l'ancien descripteur sportif. (Voeckler) est aussi déçu que nous de ne pas pouvoir venir défendre son titre décroché à Québec l'an dernier, mais comme il nous l'a dit, il est tout simplement 'cuit'. Les exigences de disputer le Tour de France, et toutes les présences médiatiques que cela engendre, entraînent une fatigue extraordinaire.»
«J'ai toujours fait des choix sportifs pour mener ma carrière, et je vais être honnête en disant que si j'étais venu au Québec cette année, cela n'aurait pas été possible d'avoir une bonne condition physique pour rivaliser avec les meilleurs (aux Mondiaux)», a expliqué Voeckler lors d'une conversation téléphonique enregistrée par le comité organisateur des Grands Prix de Québec et Montréal. «Faire deux courses pour lesquelles je n'aurais pas eu le niveau, ç'aurait été un manque de respect.»
En revanche, plusieurs des coureurs dont le niveau de forme est encore en ascension, et dont les succès cette saison seront jugés sur la base de leur place au classement final 2011 de l'UCI WorldTour, se sont inscrits aux deux épreuves québécoises. Ce qui donnera un plateau un peu plus relevé que celui de l'an dernier, a jugé Arsenault.
«Il s'agit de deux épreuves très importantes au niveau sportif, a relevé Charly Mottet, le manager sportif des Grand Prix de Québec et Montréal. Plusieurs coureurs ont besoin de points et leur passage au Québec représente une occasion d'amasser deux récoltes de 80 points. À titre de comparaison, la Vuelta en Espagne offre 170 points alors que la compétition s'étend sur trois semaines.»
«Il y a 99 pour cent des chances que le championnat UCI se joue à Québec et Montréal», a de son côté noté Arsenault.
Parmi les 176 coureurs ayant confirmé leur inscription avant la date limite de lundi, on retrouvera notamment Philippe Gilbert, Samuel Sanchez, Edvald Boassen Hagen et Andy Schleck. Ils se retrouvent tous parmi les 10 premiers au classement mondial UCI à l'heure actuelle.
Outre Schleck et Sanchez, on assistera aussi aux coups de pédale de Damiano Cunego, Thomas Danielson, Jean-Christophe Peraud et Pierre Roland. Six des 11 premiers au classement final du dernier Tour de France seront donc présents.
«Dans le contexte, que des coureurs comme Andy Schleck et les autres disent 'oui, on y va', c'est énorme. C'est un peloton qui va faire des envieux de par sa qualité», a souligné Arsenault en faisant allusion aux organisateurs des autres épreuves UCI de niveau équivalent.
«C'est un peloton qui est plutôt dans la fourchette haute, je dirais, a noté Mottet. Les coureurs, ceux qui sont les leaders de leur équipe, viennent avec des ambitions. Il y aura également ceux qui ont fait des courses magnifiques, l'an dernier, et qui reviennent. Et il y en a d'autres qui vont découvrir ces courses, comme Gilbert, qui est le no 2 mondial présentement, mais ne devrait pas tarder à déloger Evans au classement.»
La liste des participants comprend aussi Levi Leipheimer, George Hincapie et l'ancien champion du monde Alessandro Ballan.
Ryder Hesjedal sera de nouveau la tête d'affiche du côté des coureurs canadiens. Ses compatriotes Michael Barry, David Veilleux et Dominique Rollin y seront aussi.
La présence d'Evans au Québec reste quand même possible en théorie. Son équipe, BMC Racing, l'a inscrit à titre de réserviste. Il pourrait donc se pointer s'il juge avoir assez récupéré d'ici là.
Evans participe cette semaine à une épreuve au Colorado, mais c'est en partie pour des raisons autres que sportives, a fait remarquer Arsenault.
«Certaines équipes doivent faire acte de présence aux États-Unis, alors c'est à moitié pour des raisons d'affaires, a-t-il dit. L'autre moitié a à voir avec le fait qu'il pourra possiblement se cacher derrière le peloton, tout dépendant de la réaction de ses principaux concurrents. À Québec et Montréal, c'est beaucoup plus difficile de le faire.»
Une nouveauté populaire
Arsenault s'est par ailleurs dit particulièrement fier du fait que 17 des 18 équipes ProTeam inscrites ont accepté de déléguer un coureur au sprint qui précédera les deux Grands Prix. Il s'agira là d'une épreuve expérimentale, non-sanctionnée par l'UCI, mais qui pourrait le devenir et faire des petits un peu partout dans le monde.
«On espérait que la moitié des équipes y participeraient étant donné que c'est une nouvelle épreuve, a indiqué Arsenault. C'est donc inespéré.
«Ce sera par ailleurs une compétition qui sera observée de près par l'UCI. C'est un nouveau concept qui pourrait devenir quelque chose de très intéressant pour l'avenir.»