SYDNEY - Le président de la Fédération australienne de cyclisme, Klaus Mueller, a plaidé en faveur de la possibilité d'une amnistie pour les cyclistes impliqués dans des affaires de dopage pendant leur carrière mais qui admettraient leur faute, vendredi dans un communiqué.

« Il serait peut-être temps aujourd'hui d'envisager différentes options, parmi lesquelles une amnistie pour les athlètes qui ont triché et se sont confessés, qui verraient leur peine allégée », écrit Klaus Mueller dans son communiqué, tout en précisant que « cela dépendrait de la nature et de l'importance de l'infraction ».

Mueller dit dans le même communiqué comprendre « la déception des fans de cyclisme qui se sentent floués lorsque leurs héros se transforment en tricheurs ».

« Nous espérons que l'ampleur de cette affaire (NDLR : l'affaire Armstrong) va marquer un tournant dans l'histoire de ce sport et constituer une bonne occasion pour tous ceux y étant impliqués de renforcer leur engagement et leurs efforts pour en éradiquer le dopage », écrit-il encore.

Le président de la Fédération australienne réagissait à la remise mercredi soir d'un volumineux rapport de 202 pages de l'Agence américaine antidopage (Usada) concluant à un dopage systématique de la part de Lance Armstrong et de son équipe, l'US Postal.

Fin août, Armstrong a été radié à vie du sport de compétition par l'Usada, qui a invalidé tous ses résultats depuis le 1er août 1998, dont ses sept succès dans le Tour de France.