Une cycliste s'écroule aux Mondiaux
Cyclisme jeudi, 2 sept. 2010. 13:52 dimanche, 15 déc. 2024. 03:50
BEAUPRÉ - Une jeune cycliste de la Suisse prenant part aux Championnats du monde de vélo de montagne était encore hospitalisée, jeudi, après avoir été victime la veille d'un coup de chaleur semblable à celui qui a terrassé la joueuse de tennis Victoria Azarenka aux Internationaux des États-Unis la veille.
Yolanda Neff dominait aisément la course féminine junior devant l'éventuelle championne française Pauline Ferrand Prevot, mercredi après-midi, au moment où elle a perdu conscience sur la parcours du mont Sainte-Anne. Rendue au haut d'une montée, la Suissesse s'est évanouie avant de terminer sa course dans le bois.
L'intervention rapide des patrouilleurs sur place, du personnel médical du comité d'organisation ainsi que des médecins de l'équipe suisse a permis à l'athlète d'éviter le pire.
"Elle était fort mal en point à son arrivée dans notre local, a relaté, jeudi, le médecin en chef des Mondiaux, Roger Matte. Elle était victime d'un gros coup de chaleur. Nous l'avons aspergée d'eau froide, en plus de lui mettre de la glace sur tout le corps. Nous avons fait une injection par intraveineuse, et nous l'avons envoyée directement au CHUL de Québec."
L'expérimenté docteur Matte a établi un lien avec le cas de la Bélarussienne Azarenka, qui s'est effondrée en plein match de tennis à Flushing Meadows, mercredi, à New York.
"J'ai lu qu'Azarenka avait subi un coup à la tête quelques jours avant sa perte de conscience, a-t-il souligné. Nous avons traité la Suissesse comme si elle avait également subi une commotion cérébrale. On ne sait pas. En chutant de son vélo, elle s'était peut-être cognée la tête."
En poste depuis plusieurs années pour tous les grands événements au mont Sainte-Anne, il a souligné qu'il s'agit du cas le plus grave en compétition auquel il a été confronté.
"Les médecins suisses étaient pas mal stressés", a-t-il mentionné, en louangeant le groupe d'une cinquantaine de personnes affectées "aux premiers soins" à l'occasion des Mondiaux
Après avoir passé la nuit sous observation, Neff reposait encore à l'hôpital, jeudi, en attente de recevoir son congé de l'hôpital.
"Elle est correcte. Elle a reçu le feu vert pour rentrer au pays", a confié Bertrick Kuik, membre du personnel médical de la Suisse.
L'incident du mont Sainte-Anne était le troisième impliquant un athlète en compétition depuis dimanche dernier.
Le vétéran pilote automobile Didier Schraenen a eu la vie sauve, dimanche, après avoir été héliporté du circuit Gilles-Villeneuve à un hôpital de Montréal, victime d'un infarctus quelques instants après avoir terminé sa course en Formule 1600.
Azarenka et Neff, elles, ont de nouveau fait la preuve qu'il n'y a pas de meilleur endroit pour un athlète de pointe victime de problèmes de santé qu'un site de compétition.
Si le docteur Matte estime qu'on devrait envisager d'annuler les compétitions par temps de canicule, on minimise le facteur de chaleur extrême dans l'équipe suisse.
"Ce n'est pas un problème si on s'hydrate de façon adéquate, a avancé Kuik. Nous avons déjà vu pas mal pire. Il y a quelques années lors de Championnats d'Europe en Turquie, il faisait 45 degrés."
Cela dit, Kuik ne pouvait pas établir avec exactitude les raisons de la perte de conscience de Neff, mercredi.
"Peut-être y a-t-il eu un autre problème qu'on ne connaît pas", a-t-il résumé.
Yolanda Neff dominait aisément la course féminine junior devant l'éventuelle championne française Pauline Ferrand Prevot, mercredi après-midi, au moment où elle a perdu conscience sur la parcours du mont Sainte-Anne. Rendue au haut d'une montée, la Suissesse s'est évanouie avant de terminer sa course dans le bois.
L'intervention rapide des patrouilleurs sur place, du personnel médical du comité d'organisation ainsi que des médecins de l'équipe suisse a permis à l'athlète d'éviter le pire.
"Elle était fort mal en point à son arrivée dans notre local, a relaté, jeudi, le médecin en chef des Mondiaux, Roger Matte. Elle était victime d'un gros coup de chaleur. Nous l'avons aspergée d'eau froide, en plus de lui mettre de la glace sur tout le corps. Nous avons fait une injection par intraveineuse, et nous l'avons envoyée directement au CHUL de Québec."
L'expérimenté docteur Matte a établi un lien avec le cas de la Bélarussienne Azarenka, qui s'est effondrée en plein match de tennis à Flushing Meadows, mercredi, à New York.
"J'ai lu qu'Azarenka avait subi un coup à la tête quelques jours avant sa perte de conscience, a-t-il souligné. Nous avons traité la Suissesse comme si elle avait également subi une commotion cérébrale. On ne sait pas. En chutant de son vélo, elle s'était peut-être cognée la tête."
En poste depuis plusieurs années pour tous les grands événements au mont Sainte-Anne, il a souligné qu'il s'agit du cas le plus grave en compétition auquel il a été confronté.
"Les médecins suisses étaient pas mal stressés", a-t-il mentionné, en louangeant le groupe d'une cinquantaine de personnes affectées "aux premiers soins" à l'occasion des Mondiaux
Après avoir passé la nuit sous observation, Neff reposait encore à l'hôpital, jeudi, en attente de recevoir son congé de l'hôpital.
"Elle est correcte. Elle a reçu le feu vert pour rentrer au pays", a confié Bertrick Kuik, membre du personnel médical de la Suisse.
L'incident du mont Sainte-Anne était le troisième impliquant un athlète en compétition depuis dimanche dernier.
Le vétéran pilote automobile Didier Schraenen a eu la vie sauve, dimanche, après avoir été héliporté du circuit Gilles-Villeneuve à un hôpital de Montréal, victime d'un infarctus quelques instants après avoir terminé sa course en Formule 1600.
Azarenka et Neff, elles, ont de nouveau fait la preuve qu'il n'y a pas de meilleur endroit pour un athlète de pointe victime de problèmes de santé qu'un site de compétition.
Si le docteur Matte estime qu'on devrait envisager d'annuler les compétitions par temps de canicule, on minimise le facteur de chaleur extrême dans l'équipe suisse.
"Ce n'est pas un problème si on s'hydrate de façon adéquate, a avancé Kuik. Nous avons déjà vu pas mal pire. Il y a quelques années lors de Championnats d'Europe en Turquie, il faisait 45 degrés."
Cela dit, Kuik ne pouvait pas établir avec exactitude les raisons de la perte de conscience de Neff, mercredi.
"Peut-être y a-t-il eu un autre problème qu'on ne connaît pas", a-t-il résumé.