BAD TÖLZ, Allemagne (AFP) - Le cyclisme allemand peut selon les observateurs être remis en selle par des espoirs capables de remporter le Tour de France et de succéder ainsi à Jan Ullrich, seul Allemand à avoir remporté, en 1997, la Grande Boucle.

Linus Gerdemann (23 ans, T-Mobile): venu au cyclisme sur le tard, à 18 ans, il est de l'avis de son ancien directeur sportif et vainqueur du Tour de France 1996, Bjarne Riss "le plus grand talent du cyclisme allemand depuis Ullrich."

Bon en contre-la-montre, Gerdemann doit encore faire ses preuves en montagne même s'il s'est classé 7e du dernier Tour de Suisse.

Prompt à dénoncer le dopage et ses collègues dopés, il
s'est aussi taillé la réputation d'un coureur caractériel et parfois difficile à gérer.

Gerald Ciolek (19 ans, Wiesenhof): champion d'Allemagne à la surprise générale pour sa première année professionnelle en 2005, Ciolek poursuit sa rapide ascension.

Erik Zabel, référence mondiale du sprint, l'a officiellement désigné cette semaine "son successeur légitime et prochain allemand maillot vert du Tour de France".

Ciolek qui termine un apprentissage de technicien chez Ford, va vraisemblablement rejoindre l'équipe T-Mobile, à la recherche d'un sprinteur et de nouveaux et jeunes visages.

Markus Fothen (24 ans, Gerolsteiner): spécialiste du contre-la-montre, le vainqueur du Challenge Luk 2006 a porté pendant treize jours le maillot blanc de meilleur jeune sur le Tour de France 2006.

Absent du Tour d'Allemagne, il prépare les Mondiaux-2006 de Salzbourg (Autriche), son grand objectif.

Patrik Sinkewitz (25 ans, T-Mobile): 5e de l'Amstel Gold Race et 4e de Liège-Bastogne-Liège en 2006, leader en puissance de T-Mobile, mais son étoile a quelque peu pâli à cause de son association, arrêtée maintenant, avec le sulfureux préparateur italien Michele Ferrari.