"Une victoire de l'intelligence"
Cyclisme dimanche, 16 juil. 2006. 14:51 samedi, 14 déc. 2024. 19:46
GAP (AP) - Le gérant de l'équipe Bouygues Télécom, Jean-René Bernaudeau, a salué la "victoire de l'intelligence" après le succès de son coureur Pierrick Fédrigo dimanche à Gap au terme de la 14e étape du Tour de France.
L'ancien champion de France a offert à la formation Bouygues Télécom la première victoire d'étape de son histoire sur la Grande Boucle.
"Je suis ravi de voir ce qu'a fait Pierrick, a commenté Bernaudeau. C'est un coureur de qualité, mais il lui manquait quelque chose car la gloire ne l'intéresse pas, c'est juste un amoureux du vélo. En fin de course, c'était particulièrement difficile, car il s'est retrouvé avec un coureur d'expérience avec qui il a fallu lutter."
Parti dans la bonne échappée après un peu plus de 25 km de course, Fédrigo a dû disputer un sprint à deux face à l'expérimenté italien Salvatore Commesso (Lampre), deux fois champion d'Italie et vainqueur de deux étapes sur le Tour, avant de s'imposer.
"J'ai eu peur, j'ai cru que Commesso n'allait pas repasser devant lui dans les deux derniers kilomètres. Si ça avait été le cas, nous aurions perdu et cela aurait été la plus mauvaise journée de ce Tour, a poursuivi Bernaudeau. Au lieu de cela, c'est la plus belle. Commesso est un coureur très difficile à manoeuvrer dans ce genre de situations, et Pierrick y est arrivé. C'est une victoire de l'intelligence sur la force."
L'ancien champion de France a offert à la formation Bouygues Télécom la première victoire d'étape de son histoire sur la Grande Boucle.
"Je suis ravi de voir ce qu'a fait Pierrick, a commenté Bernaudeau. C'est un coureur de qualité, mais il lui manquait quelque chose car la gloire ne l'intéresse pas, c'est juste un amoureux du vélo. En fin de course, c'était particulièrement difficile, car il s'est retrouvé avec un coureur d'expérience avec qui il a fallu lutter."
Parti dans la bonne échappée après un peu plus de 25 km de course, Fédrigo a dû disputer un sprint à deux face à l'expérimenté italien Salvatore Commesso (Lampre), deux fois champion d'Italie et vainqueur de deux étapes sur le Tour, avant de s'imposer.
"J'ai eu peur, j'ai cru que Commesso n'allait pas repasser devant lui dans les deux derniers kilomètres. Si ça avait été le cas, nous aurions perdu et cela aurait été la plus mauvaise journée de ce Tour, a poursuivi Bernaudeau. Au lieu de cela, c'est la plus belle. Commesso est un coureur très difficile à manoeuvrer dans ce genre de situations, et Pierrick y est arrivé. C'est une victoire de l'intelligence sur la force."