PARIS - Le coureur espagnol Alejandro Valverde s'est déclaré mercredi prêt à répondre à toute convocation de la part du Comité olympique italien (Coni), qui veut l'entendre pour des faits relatifs à l'affaire de dopage Puerto, mais a précisé qu'il n'en avait pas reçu notification.

"Je réitère à nouveau ma complète prédisposition à comparaître devant tout organisme qui sollicite ma présence pour collaborer dans le but d'éclaircir tout fait relié au dopage", a déclaré Valverde dans un communiqué publié à Majorque (Baléares), où il récupère d'une chute sans gravité.

"J'ai effectué toutes les vérifications qui s'imposaient et je peux affirmer que ni moi-même ni mon équipe n'avons reçu aucune note m'incitant à comparaître devant le CONI ou quelque autre organisme", a ajouté le coureur de la formation Caisse d'Epargne.

Dans l'après-midi, le Coni avait annoncé avoir convoqué Valverde lundi prochain à Rome.

Valverde, qui a fait part de sa "surprise" et de son "indignation" quant à ce qui a été publié dans les médias italiens, a rappelé que le contrôle antidopage auquel il s'était soumis dans l'étape du Tour de France arrivé en Italie en juillet dernier n'avait présenté "aucune valeur anormale".

"J'ignore avec quelles autres données on essaie de vérifier ou de comparer ces valeurs afin de déduire une possible implication dans une tentative de dopage", a déclaré le Murcian.

"J'ai fait savoir à plusieurs reprises que j'étais disposé à ce que mes valeurs sanguines soient comparées avec les preuves de l'instruction judiciaire, pourvu que l'autorité compétente en la matière me le demande", a souligné le coureur espagnol.

Selon les médias italiens, l'échantillon sanguin prélevé en juillet dernier sur Valverde ne présenterait pas de trace de produit interdit. Mais il permettrait une identification par le code ADN et une comparaison avec les poches de sang saisies par les enquêteurs de l'affaire Puerto.

L'affaire Puerto, classée à deux reprises sans suite par la justice espagnole, a été relancée le mois dernier en Espagne après la décision d'un tribunal madrilène de rouvrir le dossier suite à différents appels.