BRUXELLES - La Cour d'appel d'Anvers (nord) va juger mercredi une troisième fois pour les mêmes faits le cycliste belge Frank Vandenbroucke poursuivi pour détention de produits dopants, une affaire qui remonte à 2002.

Lors de deux premiers jugements qui avait ensuite été cassés, VDB avait été condamné successivement à une peine de travaux d'intérêt général puis à une amende de 250.000 euros.

Les avocats du coureurs avaient à chaque fois contesté ces décisions judiciaires estimant que leur client, qui avait été suspendu six mois par les instances sportives pour ces faits, ne pouvait être poursuivi deux fois pour la même infraction. Ils avaient été suivi dans leur argumentation par les tribunaux.

Mais la Cour constitutionnelle de Belgique a depuis lors estimé qu'un coureur peut être à la fois suspendu pour dopage et sanctionné pénalement pour possession de produits interdits.

En février 2002, de nombreux produits prohibés (dont de l'EPO, du clenbuterol et de la morphine) avaient été découverts au domicile de l'ancien vainqueur de Liège-Bastogne-Liège (1999).

Ces dernières années, il a été confronté à des problèmes de dépression le conduisant à des tentatives de suicide. L'enfant terrible du cyclisme belge roule aujourd'hui pour la petite équipe Cinelli-Down Under avec pour objectif déclaré de remporter le prochain championnat de Belgique de contre-la-montre afin d'obtenir une sélection pour les championnats du monde.