Verbruggen à l'origine de la fuite
Cyclisme jeudi, 15 sept. 2005. 12:04 dimanche, 15 déc. 2024. 05:51
MONTREAL (AFP) - Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Hein Verbruggen, a lui-même donné les informations concernant le cycliste américain Lance Armstrong au quotidien sportif français L'Equipe qui l'a accusé de dopage, a affirmé jeudi le président de l'Agence mondiale antidopage, Richard "Dick" Pound.
"C'est évident: M. Verbruggen nous a dit qu'il avait montré toutes les formules de M. Armstrong à L'Equipe, au journaliste, et qu'il a même donné une copie d'au moins un des dossiers", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Le 23 août, le quotidien L'Equipe avait révélé que des échantillons d'urine d'Armstrong, septuple vainqueur de la Grande Boucle, prélevés pendant le Tour de France 1999, contenaient de l'EPO. Mais cette analyse, réalisée à des fins scientifiques, ne respecte pas les protocoles légaux des contrôles antidopage.
Vendredi dernier, le président de l'UCI avait indirectement accusé l'AMA d'avoir rendu publiques les analyses controversées dans une interview au quotidien français Le Figaro. Pound, avait-il dit, "met l'attention sur Armstrong et il a intérêt à le faire pour ne pas que l'attention se porte sur l'AMA et son rôle joué dans cette affaire", avait déclaré M. Verbruggen, cité par le journal.
"On avait aucune information au sujet des noms des athlètes impliqués", a rétorqué le patron de l'AMA. "Nous avons reçu du laboratoire des données avec les chiffres de code mais pas les noms. Alors c'était impossible que l'AMA puisse être responsable pour la publication des noms", a soutenu Dick Pound.
Interrogé une seconde fois pour savoir si c'était bien M. Verbruggen qui avait donné les informations au quotidien français, il a répondu "oui".
"Il a au moins montré les six documents (ndlr: les formulaires de contrôle de dopage signés par Armstrong) au journaliste et il lui en a remis au moins une copie", a ajouté Dick Pound.
"C'est ce que je conclus de la lettre qu'il (le président de l'UCI) nous a envoyée", a dit Richard Pound, qui n'écarte pas de rendre cette lettre publique.
"C'est évident: M. Verbruggen nous a dit qu'il avait montré toutes les formules de M. Armstrong à L'Equipe, au journaliste, et qu'il a même donné une copie d'au moins un des dossiers", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Le 23 août, le quotidien L'Equipe avait révélé que des échantillons d'urine d'Armstrong, septuple vainqueur de la Grande Boucle, prélevés pendant le Tour de France 1999, contenaient de l'EPO. Mais cette analyse, réalisée à des fins scientifiques, ne respecte pas les protocoles légaux des contrôles antidopage.
Vendredi dernier, le président de l'UCI avait indirectement accusé l'AMA d'avoir rendu publiques les analyses controversées dans une interview au quotidien français Le Figaro. Pound, avait-il dit, "met l'attention sur Armstrong et il a intérêt à le faire pour ne pas que l'attention se porte sur l'AMA et son rôle joué dans cette affaire", avait déclaré M. Verbruggen, cité par le journal.
"On avait aucune information au sujet des noms des athlètes impliqués", a rétorqué le patron de l'AMA. "Nous avons reçu du laboratoire des données avec les chiffres de code mais pas les noms. Alors c'était impossible que l'AMA puisse être responsable pour la publication des noms", a soutenu Dick Pound.
Interrogé une seconde fois pour savoir si c'était bien M. Verbruggen qui avait donné les informations au quotidien français, il a répondu "oui".
"Il a au moins montré les six documents (ndlr: les formulaires de contrôle de dopage signés par Armstrong) au journaliste et il lui en a remis au moins une copie", a ajouté Dick Pound.
"C'est ce que je conclus de la lettre qu'il (le président de l'UCI) nous a envoyée", a dit Richard Pound, qui n'écarte pas de rendre cette lettre publique.