Verdict jeudi pour Marco Pantani, accusé de fraude sportive
Cyclisme mercredi, 1 oct. 2003. 12:46 samedi, 14 déc. 2024. 23:30
(Source d'image:RDS)
TRENTE, Italie (AFP) - Le coureur cycliste italien Marco Pantani, accusé de fraude sportive pour une affaire de dopage sur le Tour d'Italie 1999, risque de un mois à un an de prison avec sursis à l'issue d'un long procès dont le verdict est rendu jeudi par le tribunal de Tione (près de Trente, nord).
Selon la loi 401 contre la fraude sportive, votée en 1989, Pantani (33 ans), vainqueur du Giro et du Tour de France en 1998, pourrait également écoper d'une amende variant de 375 à 1300 euros dollars.
Avant que le président du Tribunal Giuseppe Serao ne livre son verdict, cette dernière audience du procès prévoit la conclusion des débats, le réquisitoire de l'accusation du procureur du parquet Bruno Giardina et la plaidoirie de la défense.
Marco Pantani, dont l'avenir sportif est incertain et pourrait être lié au verdict de jeudi, avait été renvoyé devant le tribunal par le procureur Giardina au terme d'une très longue enquête, ouverte à la suite de son exclusion du Tour d'Italie 1999.
Lors de cette édition, le "Pirate" de Cesenatico (nord), alors en possession du maillot rose de leader, avait été exclu de la course au départ de l'avant-dernière étape, à Madonna Di Campiglio, sur la base d'un contrôle sanguin révélant un hématocrite supérieur aux normes.
"Pas au courant"
Le 19 septembre, à l'occasion de la dernière audience, Giuseppe Martinelli, directeur sportif de la Mercatone, avait souligné à la barre au président Serao que l'encadrement technique de la formation n'était pas au courant des éventuels prélèvements sanguins et autres examens pratiqués sur Pantani par les médecins de l'équipe.
"Je ne suis pas au courant de cela, je ne suis pas un médecin, mais un technicien" avait-il déclaré.
Pour sa part, l'avocat de Pantani, Me Roberto Manzo, avait affirmé qu'il axerait la plaidoirie sur le fait que le contrôle pratiqué aurait pu être faussé par des conditions extérieures: déshydratation, utilisation d'un échantillon sanguin insuffisant...
Lors d'audiences précédentes, le coureur italien Marco Fincato, coéquipier de Pantani, avait pour sa part expliqué à la cour que les coureurs de la Mercatone étaient régulièrement l'objet de contrôles sanguins en cours de saison, surtout lors des étapes les plus difficiles du Giro et du Tour de France.
Selon la loi 401 contre la fraude sportive, votée en 1989, Pantani (33 ans), vainqueur du Giro et du Tour de France en 1998, pourrait également écoper d'une amende variant de 375 à 1300 euros dollars.
Avant que le président du Tribunal Giuseppe Serao ne livre son verdict, cette dernière audience du procès prévoit la conclusion des débats, le réquisitoire de l'accusation du procureur du parquet Bruno Giardina et la plaidoirie de la défense.
Marco Pantani, dont l'avenir sportif est incertain et pourrait être lié au verdict de jeudi, avait été renvoyé devant le tribunal par le procureur Giardina au terme d'une très longue enquête, ouverte à la suite de son exclusion du Tour d'Italie 1999.
Lors de cette édition, le "Pirate" de Cesenatico (nord), alors en possession du maillot rose de leader, avait été exclu de la course au départ de l'avant-dernière étape, à Madonna Di Campiglio, sur la base d'un contrôle sanguin révélant un hématocrite supérieur aux normes.
"Pas au courant"
Le 19 septembre, à l'occasion de la dernière audience, Giuseppe Martinelli, directeur sportif de la Mercatone, avait souligné à la barre au président Serao que l'encadrement technique de la formation n'était pas au courant des éventuels prélèvements sanguins et autres examens pratiqués sur Pantani par les médecins de l'équipe.
"Je ne suis pas au courant de cela, je ne suis pas un médecin, mais un technicien" avait-il déclaré.
Pour sa part, l'avocat de Pantani, Me Roberto Manzo, avait affirmé qu'il axerait la plaidoirie sur le fait que le contrôle pratiqué aurait pu être faussé par des conditions extérieures: déshydratation, utilisation d'un échantillon sanguin insuffisant...
Lors d'audiences précédentes, le coureur italien Marco Fincato, coéquipier de Pantani, avait pour sa part expliqué à la cour que les coureurs de la Mercatone étaient régulièrement l'objet de contrôles sanguins en cours de saison, surtout lors des étapes les plus difficiles du Giro et du Tour de France.