Victoire de Pierrick Fédrigo
Cyclisme dimanche, 16 juil. 2006. 11:45 jeudi, 12 déc. 2024. 04:49
GAP (AFP) - Le Français Pierrick Fédrigo s'est joué de l'Italien Salvatore Commesso à l'arrivée à Gap (sud-est) pour remporter dimanche la 14e étape du Tour de France cycliste, toujours mené par l'Espagnol Oscar Pereiro.
Fédrigo et Commesso, derniers rescapés d'une longue échappée, ont résisté au retour du peloton dans cette dure étape de moyenne montagne (180,5 km), rendue encore plus éprouvante par la chaleur (56 degrés au sol!).
Tous deux, ainsi que le Belge Mario Aerts, ont évité une chute spectaculaire, à une quarantaine de kilomètres de Gap, qui a éliminé leurs trois autres compagnons d'une échappée lancée à partir du 33e kilomètre, après de nombreux mouvement offensifs en début d'étape.
Le Belge Rik Verbrugghe, en tête du groupe, et l'Allemand Matthias Kessler, qui n'a pu éviter l'Espagnol David Canada, ont basculé par-dessus la glissière de sécurité à la sortie d'un virage fermé.
Verbrugghe est retombé dans le fossé, en contrebas, sans perdre conscience. Il a été touché principalement à la jambe gauche (fracture du fémur), selon le premier diagnostic médical.
Canada, qui est resté sur la chaussée, souffre d'une fracture de la clavicule droite.
Comme en 2003
Le Belge et l'Espagnol ont abandonné au contraire de Kessler, qui est reparti malgré le traumatisme de cette chute rappelant celle de l'Espagnol Joseba Beloki, près de Gap déjà, dans le Tour 2003, quand l'Américain Lance Armstrong avait dû couper à travers champs.
Les trois rescapés de l'échappée se sont présentés au pied la dernière montée, le col de la Sentinelle (2e catégorie), avec un avantage de 1 min 50 sec.
Aerts, condamné par un démarrage de Fédrigo, a dû laisser partir le duo franco-italien qui a basculé au sommet, à moins de 10 kilomètres de l'arrivée, avec une trentaine de secondes d'avance sur les premiers poursuivants (Boogerd, Schleck, Azevedo).
Dans la descente, Fédrigo et Commesso ont préservé une courte avance sur les poursuivants pour se disputer la victoire malgré la sortie dans le dernier kilomètre de l'Américain Christian Vandevelde, troisième sur la ligne.
Le peloton, réglé par le Français Christophe Moreau, a échoué à 7 secondes. Pereiro, vigilant, a gardé intact son avantage sur l'Américain Floyd Landis (1 min 29 sec), qui n'a compté qu'un seul équipier (Merckx) avec lui dans le final. Mais son grand rival russe Denis Menchov s'est retrouvé dans la même situation (Boogerd).
Dans les rues de Gap, Commesso s'est souvent retourné pour vérifier l'écart sur les poursuivants. A l'inverse, Fédrigo est resté concentré sur son match.
Le champion de France 2005, longtemps en tête, a pris le sillage de son compagnon dans les derniers hectomètres pour le déborder irrésistiblement au sprint, dans les 150 derniers mètres.
Repos bienvenu
"Il fallait la jouer au bluff, être dans la roue de Commesso aux 200 mètres pour le dépasser au dernier moment", a déclaré Fédrigo qui avait affaire à un rude adversaire, ancien champion d'Italie et déjà vainqueur de deux étapes dans le Tour (Albi en 1999, Fribourg-en-Briscau en 2000).
Agé de 27 ans, le coureur de Marmande (sud-ouest de la France) a donné à l'équipe de Jean-René Bernaudeau son premier succès dans la Grande Boucle depuis la première participation du groupe vendéen en 2000 (Bonjour d'abord, Brioches La Boulangère ensuite, Bouygues Telecom enfin).
Fédrigo a signé le troisième succès pour le cyclisme français depuis le départ, après les victoires de Jimmy Casper à Strasbourg (1re étape) et Sylvain Calzati à Lorient (8e étape).
Outre les abandons sur chute de Verbrugghe et Canada, deux anciens vainqueurs de classiques, le Suédois Magnus Backstedt (Paris-Roubaix) et l'Italien Mirko Celestino (Tour de Lombardie) ont renoncé à poursuivre la course.
L'étape a coûté cher aussi à deux grimpeurs, le Vénézuélien José Rujano, débordé dans la dernière montée (17 minutes de retard) et surtout l'Italien Gilberto Simoni qui a été distancé dès la première heure.
Simoni, double vainqueur du Giro, a rallié l'arrivée avec plus de vingt minutes de retard, avant la seconde journée de repos qui s'annonce bienvenue pour les 156 coureurs encore en lice.
Le classement de l'étape
1. Pierrick Fédrigo (FRA/BOU) les 180,500 km en 4h14:23.
(moyenne: 42,573 km/h)
2. Salvatore Commesso (ITA/LAM) à 0:00.
3. Christian Vandevelde (USA/CSC) 0:03.
4. Christophe Moreau (FRA/A2R) 0:07.
5. Georg Totschnig (AUT/GRL) 0:07.
6. Stefano Garzelli (ITA/LIQ) 0:07.
7. Cristian Moreni (ITA/COF) 0:07.
8. George Hincapie (USA/DIS) 0:07.
9. Cadel Evans (AUS/DAV) 0:07.
10. Alexandre Botcharov (RUS/C.A) 0:07.
11. Christophe Rinero (FRA/SDU) 0:07.
12. Damiano Cunego (ITA/LAM) 0:07.
13. Cyril Dessel (FRA/A2R) 0:07.
14. Denis Menchov (RUS/RAB) 0:07.
15. Haimar Zubeldia (ESP/EUS) 0:07.
Le classement général
1. Oscar Pereiro (ESP/CEP) 64h05:04.
2. Floyd Landis (USA/PHO) à 1:29.
3. Cyril Dessel (FRA/A2R) 1:37.
4. Denis Menchov (RUS/RAB) 2:30.
5. Cadel Evans (AUS/DAV) 2:46.
6. Carlos Sastre (ESP/CSC) 3:21.
7. Andreas Klöden (GER/MOB) 3:58.
8. Michael Rogers (AUS/MOB) 4:51.
9. Juan Miguel Mercado (ESP/AGT) 5:02.
10. Christophe Moreau (FRA/A2R) 5:13.
11. Yaroslav Popovych (UKR/DIS) 5:44.
12. Markus Fothen (GER/GRL) 5:46.
13. Haimar Zubeldia (ESP/EUS) 5:55.
14. Patrik Sinkewitz (GER/MOB) 7:07.
15. Levi Leipheimer (USA/GRL) 7:08.
Les classements annexes
Points (général):
1. Robbie McEwen (AUS/DAV) 252 pts
2. Tom Boonen (BEL/QST) 222
3. Oscar Freire (ESP/RAB) 207
4. Daniele Bennati (ITA/LAM) 192
5. Erik Zabel (GER/MIL) 172
6. Thor Hushovd (NOR/C.A) 159
7. Luca Paolini (ITA/LIQ) 148
8. Bernhard Eisel (AUT/FDJ) 146
9. Francisco Jose Ventoso (ESP/SDU) 120
10. David Kopp (GER/GRL) 111
Montagne (général):
1. David De la Fuente (ESP/SDU) 80 pts
2. Michael Rasmussen (DEN/RAB) 73
3. Cyril Dessel (FRA/A2R) 62
4. Fabian Wegmann (GER/GRL) 61
5. Michael Boogerd (NED/RAB) 61
6. Juan Miguel Mercado (ESP/AGT) 45
7. Inigo Landaluze (ESP/EUS) 38
8. Juan Antonio Flecha (ESP/RAB) 36
9. Floyd Landis (USA/PHO) 35
10. Christophe Rinero (FRA/SDU) 35
Equipes (étape):
1. Lampre 12h43:23.
2. CSC à 0:03.
3. Gerolsteiner 0:07.
4. T-Mobile 0:07.
5. Discovery Channel 0:07.
Equipes (général):
1. CSC 192h07:16.
2. Caisse d'Epargne à 15:57.
3. T-Mobile 22:09.
4. Gerolsteiner 22:55.
5. AG2R 27:43.
6. Rabobank 31:12.
7. Saunier Duval 40:43.
8. Lampre 43:01.
9. Cofidis 44:31.
10. Discovery Channel 44:49.
11. Phonak 49:04.
12. Euskaltel 53:52.
13. Agritubel 1h03:10.
14. Bouygues Telecom 1h15:50.
15. Crédit Agricole 1h18:15.
16. Davitamon 1h20:40.
17. Milram 1h40:08.
18. Française des Jeux 2h13:30.
19. Liquigas 2h17:42.
20. Quick Step 2h50:34.
Jeunes (étape):
1. Damiano Cunego (ITA/LAM) 4h14:30.
2. Markus Fothen (GER/GRL) à 0:00.
3. Moises Duenas Nevado (ESP/AGT) 0:22.
4. David Lopez Garcia (ESP/EUS) 0:51.
5. Mathieu Sprick (FRA/BOU) 1:51.
Jeunes (général):
1. Markus Fothen (GER/GRL) 64h10:50.
2. Damiano Cunego (ITA/LAM) à 12:15.
3. Mathieu Sprick (FRA/BOU) 29:07.
4. Moises Duenas Nevado (ESP/AGT) 31:22.
5. Thomas Lovkvist (SWE/FDJ) 36:50.
6. Andrei Grivko (UKR/MIL) 42:04.
7. Francisco Jose Ventoso (ESP/SDU) 42:27.
8. Joost Posthuma (NED/RAB) 49:18.
9. Maxim Iglinskiy (KAZ/MIL) 50:18.
10. David De la Fuente (ESP/SDU) 53:26.
Combativité (étape):
Salvatore Commesso (ITA/LAM)
Les déclarations de l'étape
Pierrick Fédrigo (FRA/Bouygues Telecom), vainqueur de l'étape: "On était venu pour gagner une étape. On n'a pas de grand leader. Il fallait prendre les échappées. C'est parti très vite, dès le kilomètre zéro. Ces derniers jours, on ratait les échappées. On se posait pas mal de questions. On se disait que certains, peut-être, roulaient sur nous. On était venu pour gagner une étape, montrer le maillot. Maintenant, l'équipe va rester motivée. On a réussi notre Tour. Dans le dernier col, j'ai attaqué pour essayer de distancer Commesso. Quand je me suis retourné, j'ai vu que Mario Aerts avait décroché mais que lui était toujours là. Je savais qu'il allait vite au sprint. Il fallait la jouer au bluff, être dans la roue de Commesso aux 200 mètres pour le dépasser au dernier moment. Je suis quelqu'un d'assez réservé, d'assez timide. Ma famille est comme cela."
Oscar Pereiro (ESP/Caisse d'Epargne), leader: "J'avais très bien récupéré de la veille. J'ai juste connu un coup de fatigue en toute fin d'étape. Cette journée a été très belle, pleine d'émotions. Je n'ai pas eu le temps de savourer, tant l'étape a été rapide. Ce maillot est arrivé de façon inespérée. Mais maintenant, même si l'on est pas favori, je n'en ferais cadeau à personne."
Salvatore Commesso (ITA/Lampre), 2e de l'étape: "(en larmes) Je ne peux rien dire. Je suis tellement déçu, parce que je voulais vraiment gagner cette étape."
Floyd Landis (USA/Phonak), 31e de l'étape: "Il y a eu un coup de feu en début d'étape. Cela nous a occupés un moment. Il a fallu colmater une brèche de trente secondes, car il y avait des gars très dangereux dans l'échappée. Je suis content de la manière dont l'équipe à géré ce problème. Demain, lundi, on va faire tranquillement un peu de vélo avant d'assumer notre rôle avec la presse."
Fédrigo et Commesso, derniers rescapés d'une longue échappée, ont résisté au retour du peloton dans cette dure étape de moyenne montagne (180,5 km), rendue encore plus éprouvante par la chaleur (56 degrés au sol!).
Tous deux, ainsi que le Belge Mario Aerts, ont évité une chute spectaculaire, à une quarantaine de kilomètres de Gap, qui a éliminé leurs trois autres compagnons d'une échappée lancée à partir du 33e kilomètre, après de nombreux mouvement offensifs en début d'étape.
Le Belge Rik Verbrugghe, en tête du groupe, et l'Allemand Matthias Kessler, qui n'a pu éviter l'Espagnol David Canada, ont basculé par-dessus la glissière de sécurité à la sortie d'un virage fermé.
Verbrugghe est retombé dans le fossé, en contrebas, sans perdre conscience. Il a été touché principalement à la jambe gauche (fracture du fémur), selon le premier diagnostic médical.
Canada, qui est resté sur la chaussée, souffre d'une fracture de la clavicule droite.
Comme en 2003
Le Belge et l'Espagnol ont abandonné au contraire de Kessler, qui est reparti malgré le traumatisme de cette chute rappelant celle de l'Espagnol Joseba Beloki, près de Gap déjà, dans le Tour 2003, quand l'Américain Lance Armstrong avait dû couper à travers champs.
Les trois rescapés de l'échappée se sont présentés au pied la dernière montée, le col de la Sentinelle (2e catégorie), avec un avantage de 1 min 50 sec.
Aerts, condamné par un démarrage de Fédrigo, a dû laisser partir le duo franco-italien qui a basculé au sommet, à moins de 10 kilomètres de l'arrivée, avec une trentaine de secondes d'avance sur les premiers poursuivants (Boogerd, Schleck, Azevedo).
Dans la descente, Fédrigo et Commesso ont préservé une courte avance sur les poursuivants pour se disputer la victoire malgré la sortie dans le dernier kilomètre de l'Américain Christian Vandevelde, troisième sur la ligne.
Le peloton, réglé par le Français Christophe Moreau, a échoué à 7 secondes. Pereiro, vigilant, a gardé intact son avantage sur l'Américain Floyd Landis (1 min 29 sec), qui n'a compté qu'un seul équipier (Merckx) avec lui dans le final. Mais son grand rival russe Denis Menchov s'est retrouvé dans la même situation (Boogerd).
Dans les rues de Gap, Commesso s'est souvent retourné pour vérifier l'écart sur les poursuivants. A l'inverse, Fédrigo est resté concentré sur son match.
Le champion de France 2005, longtemps en tête, a pris le sillage de son compagnon dans les derniers hectomètres pour le déborder irrésistiblement au sprint, dans les 150 derniers mètres.
Repos bienvenu
"Il fallait la jouer au bluff, être dans la roue de Commesso aux 200 mètres pour le dépasser au dernier moment", a déclaré Fédrigo qui avait affaire à un rude adversaire, ancien champion d'Italie et déjà vainqueur de deux étapes dans le Tour (Albi en 1999, Fribourg-en-Briscau en 2000).
Agé de 27 ans, le coureur de Marmande (sud-ouest de la France) a donné à l'équipe de Jean-René Bernaudeau son premier succès dans la Grande Boucle depuis la première participation du groupe vendéen en 2000 (Bonjour d'abord, Brioches La Boulangère ensuite, Bouygues Telecom enfin).
Fédrigo a signé le troisième succès pour le cyclisme français depuis le départ, après les victoires de Jimmy Casper à Strasbourg (1re étape) et Sylvain Calzati à Lorient (8e étape).
Outre les abandons sur chute de Verbrugghe et Canada, deux anciens vainqueurs de classiques, le Suédois Magnus Backstedt (Paris-Roubaix) et l'Italien Mirko Celestino (Tour de Lombardie) ont renoncé à poursuivre la course.
L'étape a coûté cher aussi à deux grimpeurs, le Vénézuélien José Rujano, débordé dans la dernière montée (17 minutes de retard) et surtout l'Italien Gilberto Simoni qui a été distancé dès la première heure.
Simoni, double vainqueur du Giro, a rallié l'arrivée avec plus de vingt minutes de retard, avant la seconde journée de repos qui s'annonce bienvenue pour les 156 coureurs encore en lice.
Le classement de l'étape
1. Pierrick Fédrigo (FRA/BOU) les 180,500 km en 4h14:23.
(moyenne: 42,573 km/h)
2. Salvatore Commesso (ITA/LAM) à 0:00.
3. Christian Vandevelde (USA/CSC) 0:03.
4. Christophe Moreau (FRA/A2R) 0:07.
5. Georg Totschnig (AUT/GRL) 0:07.
6. Stefano Garzelli (ITA/LIQ) 0:07.
7. Cristian Moreni (ITA/COF) 0:07.
8. George Hincapie (USA/DIS) 0:07.
9. Cadel Evans (AUS/DAV) 0:07.
10. Alexandre Botcharov (RUS/C.A) 0:07.
11. Christophe Rinero (FRA/SDU) 0:07.
12. Damiano Cunego (ITA/LAM) 0:07.
13. Cyril Dessel (FRA/A2R) 0:07.
14. Denis Menchov (RUS/RAB) 0:07.
15. Haimar Zubeldia (ESP/EUS) 0:07.
Le classement général
1. Oscar Pereiro (ESP/CEP) 64h05:04.
2. Floyd Landis (USA/PHO) à 1:29.
3. Cyril Dessel (FRA/A2R) 1:37.
4. Denis Menchov (RUS/RAB) 2:30.
5. Cadel Evans (AUS/DAV) 2:46.
6. Carlos Sastre (ESP/CSC) 3:21.
7. Andreas Klöden (GER/MOB) 3:58.
8. Michael Rogers (AUS/MOB) 4:51.
9. Juan Miguel Mercado (ESP/AGT) 5:02.
10. Christophe Moreau (FRA/A2R) 5:13.
11. Yaroslav Popovych (UKR/DIS) 5:44.
12. Markus Fothen (GER/GRL) 5:46.
13. Haimar Zubeldia (ESP/EUS) 5:55.
14. Patrik Sinkewitz (GER/MOB) 7:07.
15. Levi Leipheimer (USA/GRL) 7:08.
Les classements annexes
Points (général):
1. Robbie McEwen (AUS/DAV) 252 pts
2. Tom Boonen (BEL/QST) 222
3. Oscar Freire (ESP/RAB) 207
4. Daniele Bennati (ITA/LAM) 192
5. Erik Zabel (GER/MIL) 172
6. Thor Hushovd (NOR/C.A) 159
7. Luca Paolini (ITA/LIQ) 148
8. Bernhard Eisel (AUT/FDJ) 146
9. Francisco Jose Ventoso (ESP/SDU) 120
10. David Kopp (GER/GRL) 111
Montagne (général):
1. David De la Fuente (ESP/SDU) 80 pts
2. Michael Rasmussen (DEN/RAB) 73
3. Cyril Dessel (FRA/A2R) 62
4. Fabian Wegmann (GER/GRL) 61
5. Michael Boogerd (NED/RAB) 61
6. Juan Miguel Mercado (ESP/AGT) 45
7. Inigo Landaluze (ESP/EUS) 38
8. Juan Antonio Flecha (ESP/RAB) 36
9. Floyd Landis (USA/PHO) 35
10. Christophe Rinero (FRA/SDU) 35
Equipes (étape):
1. Lampre 12h43:23.
2. CSC à 0:03.
3. Gerolsteiner 0:07.
4. T-Mobile 0:07.
5. Discovery Channel 0:07.
Equipes (général):
1. CSC 192h07:16.
2. Caisse d'Epargne à 15:57.
3. T-Mobile 22:09.
4. Gerolsteiner 22:55.
5. AG2R 27:43.
6. Rabobank 31:12.
7. Saunier Duval 40:43.
8. Lampre 43:01.
9. Cofidis 44:31.
10. Discovery Channel 44:49.
11. Phonak 49:04.
12. Euskaltel 53:52.
13. Agritubel 1h03:10.
14. Bouygues Telecom 1h15:50.
15. Crédit Agricole 1h18:15.
16. Davitamon 1h20:40.
17. Milram 1h40:08.
18. Française des Jeux 2h13:30.
19. Liquigas 2h17:42.
20. Quick Step 2h50:34.
Jeunes (étape):
1. Damiano Cunego (ITA/LAM) 4h14:30.
2. Markus Fothen (GER/GRL) à 0:00.
3. Moises Duenas Nevado (ESP/AGT) 0:22.
4. David Lopez Garcia (ESP/EUS) 0:51.
5. Mathieu Sprick (FRA/BOU) 1:51.
Jeunes (général):
1. Markus Fothen (GER/GRL) 64h10:50.
2. Damiano Cunego (ITA/LAM) à 12:15.
3. Mathieu Sprick (FRA/BOU) 29:07.
4. Moises Duenas Nevado (ESP/AGT) 31:22.
5. Thomas Lovkvist (SWE/FDJ) 36:50.
6. Andrei Grivko (UKR/MIL) 42:04.
7. Francisco Jose Ventoso (ESP/SDU) 42:27.
8. Joost Posthuma (NED/RAB) 49:18.
9. Maxim Iglinskiy (KAZ/MIL) 50:18.
10. David De la Fuente (ESP/SDU) 53:26.
Combativité (étape):
Salvatore Commesso (ITA/LAM)
Les déclarations de l'étape
Pierrick Fédrigo (FRA/Bouygues Telecom), vainqueur de l'étape: "On était venu pour gagner une étape. On n'a pas de grand leader. Il fallait prendre les échappées. C'est parti très vite, dès le kilomètre zéro. Ces derniers jours, on ratait les échappées. On se posait pas mal de questions. On se disait que certains, peut-être, roulaient sur nous. On était venu pour gagner une étape, montrer le maillot. Maintenant, l'équipe va rester motivée. On a réussi notre Tour. Dans le dernier col, j'ai attaqué pour essayer de distancer Commesso. Quand je me suis retourné, j'ai vu que Mario Aerts avait décroché mais que lui était toujours là. Je savais qu'il allait vite au sprint. Il fallait la jouer au bluff, être dans la roue de Commesso aux 200 mètres pour le dépasser au dernier moment. Je suis quelqu'un d'assez réservé, d'assez timide. Ma famille est comme cela."
Oscar Pereiro (ESP/Caisse d'Epargne), leader: "J'avais très bien récupéré de la veille. J'ai juste connu un coup de fatigue en toute fin d'étape. Cette journée a été très belle, pleine d'émotions. Je n'ai pas eu le temps de savourer, tant l'étape a été rapide. Ce maillot est arrivé de façon inespérée. Mais maintenant, même si l'on est pas favori, je n'en ferais cadeau à personne."
Salvatore Commesso (ITA/Lampre), 2e de l'étape: "(en larmes) Je ne peux rien dire. Je suis tellement déçu, parce que je voulais vraiment gagner cette étape."
Floyd Landis (USA/Phonak), 31e de l'étape: "Il y a eu un coup de feu en début d'étape. Cela nous a occupés un moment. Il a fallu colmater une brèche de trente secondes, car il y avait des gars très dangereux dans l'échappée. Je suis content de la manière dont l'équipe à géré ce problème. Demain, lundi, on va faire tranquillement un peu de vélo avant d'assumer notre rôle avec la presse."