Vinokourov doit croire en ses chances
Cyclisme lundi, 16 juil. 2007. 09:21 jeudi, 12 déc. 2024. 13:58
Malgré une huitième étape difficile, dimanche, Alexandre Vinokourov n'a aucune raison de ne plus croire en ses chances de remporter le Tour de France.
Le Kazakh était le favori au début de la compétition et à mes yeux, il doit toujours être considéré comme l'homme à battre. Vrai, il n'est pas vraiment dans le portrait quand on regarde le classement général, mais un meilleur indicateur est sa position au classement par rapport aux autres ténors.
Or, entre lui et Alejandro Valverde, il y pour l'instant deux minutes et 32 secondes, ce qui est peu quand on sait que Vinokourov est nettement supérieur à l'Espagnol au contre-la-montre individuel, auquel il reste 109 km.
Pour l'équipe Astana, c'est le tour de Vinokourov et on l'a bien vu dimanche, alors qu'il a profité du travail d'Andréas Kloden et de Paolo Savoldelli. À 2,4 kilomètres de l'arrivée, Kloden a vu quelques hommes passer devant lui, mais on l'a vu se retourner et chercher son leader. Astana aurait pu décider de jouer la carte Kloden, mais on l'a plutôt sacrifié et on a vu de l'abnégation de l'Allemand, maintenant 12e au général.
Astana a au moins sept possibilités, dont Andrey Kashechkin, qui est cinquième à deux secondes de Valverde, mais à la lumière de ce qu'on a vu ce week-end, elle va concentrer ses efforts sur Vinokourov.
Rasmussen : un personnage
Après huit étapes, c'est donc le Danois Michael Rasmussen qui est vêtu du maillot jaune de meneur. Même si on doit s'attendre à le voir disparaître, il faut admettre que Rasmussen est un personnage du Tour.
L'étape qui relie Le-Grand-Bornand à Tignes était la troisième étape de montagnes qu'il remportait en trois ans. Sous son plus prestigieux maillot jaune, il porte celui à pois qui récompense le meilleur grimpeur.
Sauf qu'il faut se rappeler que l'an passé, lors du contre-la-montre de 109 km, il a cédé 13 minutes à Kloden
Il goûte donc en ce moment à son 15 minutes de gloire, mais il est quand même un de ceux qui contribuent à la légende du Tour de France.
Moreau impressionne
De tous les favoris, c'est probablement le Français Christophe Moreau qui a produit la meilleure impression lors de la huitième étape, lui qui a terminé quatrième au sein d'un petit groupe d'une dizaine de cyclistes qui comprenait Evans, Valverde, Schleck, Kashechkin et Iban Mayo, deuxième de l'étape et troisième au général.
Moreau a fait forte impression dans cette ascension. Il n'a jamais réussi à s'établir parce que les pourcentages des dénivelés n'étaient pas assez élevés. Il a des jambes formidables et ça lui permet d'entamer la suite du Tour avec énormément d'optimisme. Son meilleur résultat à vie est une quatrième place en 2000 et il n'est pas exagéré de s'attendre à mieux de sa part cette année.
Transcription de l'intervention de Louis Bertrand au bulletin Sports 30.
Le Kazakh était le favori au début de la compétition et à mes yeux, il doit toujours être considéré comme l'homme à battre. Vrai, il n'est pas vraiment dans le portrait quand on regarde le classement général, mais un meilleur indicateur est sa position au classement par rapport aux autres ténors.
Or, entre lui et Alejandro Valverde, il y pour l'instant deux minutes et 32 secondes, ce qui est peu quand on sait que Vinokourov est nettement supérieur à l'Espagnol au contre-la-montre individuel, auquel il reste 109 km.
Pour l'équipe Astana, c'est le tour de Vinokourov et on l'a bien vu dimanche, alors qu'il a profité du travail d'Andréas Kloden et de Paolo Savoldelli. À 2,4 kilomètres de l'arrivée, Kloden a vu quelques hommes passer devant lui, mais on l'a vu se retourner et chercher son leader. Astana aurait pu décider de jouer la carte Kloden, mais on l'a plutôt sacrifié et on a vu de l'abnégation de l'Allemand, maintenant 12e au général.
Astana a au moins sept possibilités, dont Andrey Kashechkin, qui est cinquième à deux secondes de Valverde, mais à la lumière de ce qu'on a vu ce week-end, elle va concentrer ses efforts sur Vinokourov.
Rasmussen : un personnage
Après huit étapes, c'est donc le Danois Michael Rasmussen qui est vêtu du maillot jaune de meneur. Même si on doit s'attendre à le voir disparaître, il faut admettre que Rasmussen est un personnage du Tour.
L'étape qui relie Le-Grand-Bornand à Tignes était la troisième étape de montagnes qu'il remportait en trois ans. Sous son plus prestigieux maillot jaune, il porte celui à pois qui récompense le meilleur grimpeur.
Sauf qu'il faut se rappeler que l'an passé, lors du contre-la-montre de 109 km, il a cédé 13 minutes à Kloden
Il goûte donc en ce moment à son 15 minutes de gloire, mais il est quand même un de ceux qui contribuent à la légende du Tour de France.
Moreau impressionne
De tous les favoris, c'est probablement le Français Christophe Moreau qui a produit la meilleure impression lors de la huitième étape, lui qui a terminé quatrième au sein d'un petit groupe d'une dizaine de cyclistes qui comprenait Evans, Valverde, Schleck, Kashechkin et Iban Mayo, deuxième de l'étape et troisième au général.
Moreau a fait forte impression dans cette ascension. Il n'a jamais réussi à s'établir parce que les pourcentages des dénivelés n'étaient pas assez élevés. Il a des jambes formidables et ça lui permet d'entamer la suite du Tour avec énormément d'optimisme. Son meilleur résultat à vie est une quatrième place en 2000 et il n'est pas exagéré de s'attendre à mieux de sa part cette année.
Transcription de l'intervention de Louis Bertrand au bulletin Sports 30.