Vinokourov se défend
Cyclisme samedi, 30 juin 2007. 12:09 dimanche, 15 déc. 2024. 03:55
PARIS - Le Kazakh Alexandre Vinokourov, l'un des grands favoris du prochain Tour de France cyclisme, s'est expliqué sur sa collaboration avec le médecin italien Michele Ferrari en la limitant à la préparation physique et en excluant tout dopage.
"Michele Ferrari est un préparateur physique mais pas mon médecin", a déclaré Vinokourov (33 ans) au journal L'Equipe dans son édition de samedi.
Le Kazakh, présent dans son pays pour son championnat national, a précisé avoir contacté Ferrari après son départ de l'équipe T-Mobile fin 2005: "J'ai seulement écouté des gens, comme Mario Cipollini, qui en disaient le plus grand bien. (Lance) Armstrong aussi travaillait avec lui. Je ne voulais pas me priver de cette expérience, je l'ai contacté."
Le préparateur italien, à la réputation sulfureuse, a été condamné en première instance en 2004 pour fraude sportive et exercice abusif de la profession de pharmacien avant d'obtenir un jugement en appel favorable au printemps 2006.
"Ferrari ne m'a jamais proposé de médicaments. Il n'est que mon préparateur physique et si j'en parle aussi librement, c'est que je n'ai rien à cacher", a soutenu le Kazakh en ajoutant que toute son équipe Astana ne travaillait pas avec Ferrari.
"je ne triche jamais"
"Le jour où l'UCI (Union cycliste internationale) établira une liste officielle de médecins avec qui on ne doit pas travailler, alors j'arrêterai. Mais, pour l'instant, cette liste n'existe pas", a relevé Vinokourov.
Le chef de file de la formation Astana, dont deux coéquipiers (Matthias Kessler et Eddy Mazzoleni) sont impliqués dans des cas de dopages différents, a évoqué "une machine de destruction" engagée contre son équipe et lui-même: "On cherche vraiment à casser notre image. C'est très difficile de se concentrer correctement sur le Tour de France dans ces conditions. Je suis déstabilisé par tous ces remous."
"J'ai un contrat avec Astana que je respecte. Nous avons le droit de travailler avec un préparateur physique extérieur mais tout le reste doit passer par le docteur Holger, le chef de notre staff médical. (...) Je ne suis pas un tricheur, jamais je ne me permettrai de transgresser les règles établies", a déclaré "Vino" qui a annoncé avoir signé jeudi l'engagement de l'UCI pour un cyclisme propre: "Je suis dans la vie comme sur le vélo, je ne triche jamais."
Enfin, Vinokourov s'est prononcé sur les révélations du coureur allemand Jorg Jaksche à paraître dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel: "Jaksche a été contacté par Der Spiegel contre beaucoup d'argent. C'est facile de témoigner quand il y a un gros chèque au bout. Si on vous donne 5000 euros pour descendre quelqu'un, vous ne le ferez pas. Mais si on renchérit à 100.000 euros, vous trouverez toujours une bonne histoire pour justifier la somme."
"Michele Ferrari est un préparateur physique mais pas mon médecin", a déclaré Vinokourov (33 ans) au journal L'Equipe dans son édition de samedi.
Le Kazakh, présent dans son pays pour son championnat national, a précisé avoir contacté Ferrari après son départ de l'équipe T-Mobile fin 2005: "J'ai seulement écouté des gens, comme Mario Cipollini, qui en disaient le plus grand bien. (Lance) Armstrong aussi travaillait avec lui. Je ne voulais pas me priver de cette expérience, je l'ai contacté."
Le préparateur italien, à la réputation sulfureuse, a été condamné en première instance en 2004 pour fraude sportive et exercice abusif de la profession de pharmacien avant d'obtenir un jugement en appel favorable au printemps 2006.
"Ferrari ne m'a jamais proposé de médicaments. Il n'est que mon préparateur physique et si j'en parle aussi librement, c'est que je n'ai rien à cacher", a soutenu le Kazakh en ajoutant que toute son équipe Astana ne travaillait pas avec Ferrari.
"je ne triche jamais"
"Le jour où l'UCI (Union cycliste internationale) établira une liste officielle de médecins avec qui on ne doit pas travailler, alors j'arrêterai. Mais, pour l'instant, cette liste n'existe pas", a relevé Vinokourov.
Le chef de file de la formation Astana, dont deux coéquipiers (Matthias Kessler et Eddy Mazzoleni) sont impliqués dans des cas de dopages différents, a évoqué "une machine de destruction" engagée contre son équipe et lui-même: "On cherche vraiment à casser notre image. C'est très difficile de se concentrer correctement sur le Tour de France dans ces conditions. Je suis déstabilisé par tous ces remous."
"J'ai un contrat avec Astana que je respecte. Nous avons le droit de travailler avec un préparateur physique extérieur mais tout le reste doit passer par le docteur Holger, le chef de notre staff médical. (...) Je ne suis pas un tricheur, jamais je ne me permettrai de transgresser les règles établies", a déclaré "Vino" qui a annoncé avoir signé jeudi l'engagement de l'UCI pour un cyclisme propre: "Je suis dans la vie comme sur le vélo, je ne triche jamais."
Enfin, Vinokourov s'est prononcé sur les révélations du coureur allemand Jorg Jaksche à paraître dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel: "Jaksche a été contacté par Der Spiegel contre beaucoup d'argent. C'est facile de témoigner quand il y a un gros chèque au bout. Si on vous donne 5000 euros pour descendre quelqu'un, vous ne le ferez pas. Mais si on renchérit à 100.000 euros, vous trouverez toujours une bonne histoire pour justifier la somme."