Vinokourov sommé de répondre
Cyclisme jeudi, 5 juil. 2007. 16:28 dimanche, 15 déc. 2024. 14:11
LONDRES - Les suspicions de dopage ont rattrapé jeudi Alexandre Vinokourov, à deux jours du départ du Tour de France, lors d'une conférence de presse à l'atmosphère pesante où le champion kazakh a été harcelé de questions sur ses relations avec le sulfureux docteur Michele Ferrari.
Face à une presse nombreuse venue écouter le favori du Tour, accompagné de ses dirigeants et de son coéquipier Andreas Klöden, Vinokourov a dû s'expliquer une nouvelle fois: "Michele Ferrari n'est pas mon médecin, c'est mon entraîneur particulier", a répété le Kazakh, "il me fait des plans d'entraînements que je trouve excellents, qui me rappellent la façon de travailler qui m'a permis de progresser dans ma jeunesse, en URSS, avec plusieurs entraînements par jour".
Pendant plus d'une demi-heure, Vinokourov et Klöden ont dû faire face à un feu roulant de questions sur les suspicions de dopage qui entourent l'équipe Astana.
"Si vous gagnez le Tour, je serai écoeuré", a même lancé un journaliste, ancien coureur, à Vinokourov.
Les deux coureurs et leur manager Marc Biver ont notamment été sommés de prendre position sur les récents propos du président de l'UCI (Union cycliste internationale) Pat McQuaid, qui avait déclaré: "Si Vinokourov gagne le Tour, sa victoire sera moins crédible".
"Il n'est pas mon médecin"
McQuaid réagissait à une interview de Vinokourov admettant travailler depuis 2005 avec Michele Ferrari, un préparateur physique italien condamné en première instance en 2004 pour exercice abusif de la profession de pharmacien, puis blanchi en appel au printemps 2006.
"J'ai essayé dix fois de l'expliquer, le nom de Ferrari est certes lié au dopage, mais j'ai un médecin dans l'équipe Astana, ce que je fais avec Ferrari n'a rien à voir, il n'est pas mon médecin", a répété Vinokourov, visiblement excédé, et qui aurait sans doute préféré être interrogé plus longuement sur son ambition avouée de remporter le Tour de France.
D'autres questions ont porté sur l'affaire Kessler, un coureur suspendu vendredi dernier par Astana après un contrôle positif à la testostérone. Ainsi que sur les révélations de Jörg Jaksche, un coureur allemand qui vient de faire de graves révélations sur les systèmes de dopage organisés des années passées, notamment dans l'équipe Telekom à laquelle appartenait Vinokourov.
Klöden lui-même, une casquette vissée sur un visage fermé, a fini par dire qu'il ne souhaitait plus répondre aux questions sur le dopage: "Je suis là pour parler du Tour de France, je n'ai pas envie de répondre aux autres questions. J'ai été contrôlé 13 fois depuis janvier, que dois-je faire de plus pour prouver que je suis propre?"
Face à une presse nombreuse venue écouter le favori du Tour, accompagné de ses dirigeants et de son coéquipier Andreas Klöden, Vinokourov a dû s'expliquer une nouvelle fois: "Michele Ferrari n'est pas mon médecin, c'est mon entraîneur particulier", a répété le Kazakh, "il me fait des plans d'entraînements que je trouve excellents, qui me rappellent la façon de travailler qui m'a permis de progresser dans ma jeunesse, en URSS, avec plusieurs entraînements par jour".
Pendant plus d'une demi-heure, Vinokourov et Klöden ont dû faire face à un feu roulant de questions sur les suspicions de dopage qui entourent l'équipe Astana.
"Si vous gagnez le Tour, je serai écoeuré", a même lancé un journaliste, ancien coureur, à Vinokourov.
Les deux coureurs et leur manager Marc Biver ont notamment été sommés de prendre position sur les récents propos du président de l'UCI (Union cycliste internationale) Pat McQuaid, qui avait déclaré: "Si Vinokourov gagne le Tour, sa victoire sera moins crédible".
"Il n'est pas mon médecin"
McQuaid réagissait à une interview de Vinokourov admettant travailler depuis 2005 avec Michele Ferrari, un préparateur physique italien condamné en première instance en 2004 pour exercice abusif de la profession de pharmacien, puis blanchi en appel au printemps 2006.
"J'ai essayé dix fois de l'expliquer, le nom de Ferrari est certes lié au dopage, mais j'ai un médecin dans l'équipe Astana, ce que je fais avec Ferrari n'a rien à voir, il n'est pas mon médecin", a répété Vinokourov, visiblement excédé, et qui aurait sans doute préféré être interrogé plus longuement sur son ambition avouée de remporter le Tour de France.
D'autres questions ont porté sur l'affaire Kessler, un coureur suspendu vendredi dernier par Astana après un contrôle positif à la testostérone. Ainsi que sur les révélations de Jörg Jaksche, un coureur allemand qui vient de faire de graves révélations sur les systèmes de dopage organisés des années passées, notamment dans l'équipe Telekom à laquelle appartenait Vinokourov.
Klöden lui-même, une casquette vissée sur un visage fermé, a fini par dire qu'il ne souhaitait plus répondre aux questions sur le dopage: "Je suis là pour parler du Tour de France, je n'ai pas envie de répondre aux autres questions. J'ai été contrôlé 13 fois depuis janvier, que dois-je faire de plus pour prouver que je suis propre?"