Virenque peut espérer être sacré meilleur grimpeur du Tour
Cyclisme mercredi, 16 juil. 2003. 14:55 dimanche, 15 déc. 2024. 12:58
NARBONNE, France (AP) - Vainqueur de l'étape de Morzine, porteur une journée du maillot jaune, et toujours revêtu à mi-parcours de la tunique du meilleur grimpeur, Richard Virenque a profité de la journée de repos du Tour de France, mercredi à Narbonne, pour déclarer: "Ma flamme est toujours allumée".
A Bordeaux l'an dernier, l'ex-numéro 1 mondial Laurent Jalabert avait attendu cette première journée de pause accordée au peloton, pour annoncer sa décision d'abandonner la compétition en fin de saison. Après avoir réédité à Morzine une victoire d'étape déjà remportée en l'An 2000, Virenque avait laissé entendre lui aussi, qu'après tant de bonheur, il pouvait désormais descendre sans regret de sa bicyclette.
"Les Alpes se sont bien passé pour moi, ce n'est pas pour cela que je vais enterrer la hache de guerre", a déclaré le Varois de 33 ans, promu leader de sa formation Quick Step.
Virenque pointe en 16e position au classement général de ce Tour 2003, à 5:59 minutes du maillot jaune de l'Américain Lance Armstrong. L'Italien Paolo Bettini, le chef de file supposé de la formation belge, est 51e de ce même classement, à 37:06 minutes du Texan quadruple vainqueur en titre de la Grande Boucle.
Le Français peut donc espérer ramener à Paris pour la sixième fois le maillot à pois qui le ferait égaler le record absolu dans le Tour codétenu par le grimpeur espagnol Federico Bahamontes et le Belge Lucien Van Impe.
"J'ai hâte d'arriver dans les Pyrénées, et je souhaite qu'il fasse beau. Si 'j'ai de la jambe' (sic), je souhaite revivre les bons moments de la semaine dernière. Ce serait 'sympa'. Cela faisait trois ans que je n'avais plus pris le maillot à pois", a-t-il dit.
Secrètement, le protégé de Patrick Lefévère - l'homme qui l'avait relancé en 2001 dans la formation Domo (devenue Quick Step) après sa suspension pour dopage suite à l'affaire Festina de 1998 -, espère remporter lundi prochain l'étape de Luz-Ardiden pour, comme à Morzine, réaliser un nouveau doublé: c'est en effet dans la station pyrénéenne qu'il avait enregistré en 1994 la première de ses six victoires d'étapes dans le Tour.
"L'état de fraîcheur et l'envie sont toujours là, a-t-il dit. Conserver le maillot à pois est mon objectif de fin de Tour."
Quatre étapes très difficiles sont au programme des Pyrénées à partir de samedi. Elle seront précédées vendredi du premier contre-la-montre individuel du Tour 2003, long de 47 kilomètres, entre Gaillac et Cap'Découverte.
"Les Pyrénées sont très dures, mais si je ne flanche pas au niveau de la condition physique, il n'y aura pas de problème. Si ma condition va en régressant ce sera plus compliquée, car il y a beaucoup de points à prendre dans les Pyrénées pour le classement du meilleur grimpeur", a souligné Virenque.
Très heureux que la "Virenquemania" se perpétue sur le bord des routes du Tour - "Chaque année, je séduis le public par ma façon de courir", dit-il -, le Varois n'est donc pas près de raccrocher comme l'a fait Jalabert.
"Je pense à ma reconversion, mais ce n'est pas traumatisant. Je ne veux pas mettre de date aujourd'hui, car il est sûr que je continue l'année prochaine, a-t-il expliqué. Je prendrai une décision le moment venu. La flamme est toujours allumée, même si c'est vrai que je suis plus vers la fin que vers le début de ma carrière."
A Bordeaux l'an dernier, l'ex-numéro 1 mondial Laurent Jalabert avait attendu cette première journée de pause accordée au peloton, pour annoncer sa décision d'abandonner la compétition en fin de saison. Après avoir réédité à Morzine une victoire d'étape déjà remportée en l'An 2000, Virenque avait laissé entendre lui aussi, qu'après tant de bonheur, il pouvait désormais descendre sans regret de sa bicyclette.
"Les Alpes se sont bien passé pour moi, ce n'est pas pour cela que je vais enterrer la hache de guerre", a déclaré le Varois de 33 ans, promu leader de sa formation Quick Step.
Virenque pointe en 16e position au classement général de ce Tour 2003, à 5:59 minutes du maillot jaune de l'Américain Lance Armstrong. L'Italien Paolo Bettini, le chef de file supposé de la formation belge, est 51e de ce même classement, à 37:06 minutes du Texan quadruple vainqueur en titre de la Grande Boucle.
Le Français peut donc espérer ramener à Paris pour la sixième fois le maillot à pois qui le ferait égaler le record absolu dans le Tour codétenu par le grimpeur espagnol Federico Bahamontes et le Belge Lucien Van Impe.
"J'ai hâte d'arriver dans les Pyrénées, et je souhaite qu'il fasse beau. Si 'j'ai de la jambe' (sic), je souhaite revivre les bons moments de la semaine dernière. Ce serait 'sympa'. Cela faisait trois ans que je n'avais plus pris le maillot à pois", a-t-il dit.
Secrètement, le protégé de Patrick Lefévère - l'homme qui l'avait relancé en 2001 dans la formation Domo (devenue Quick Step) après sa suspension pour dopage suite à l'affaire Festina de 1998 -, espère remporter lundi prochain l'étape de Luz-Ardiden pour, comme à Morzine, réaliser un nouveau doublé: c'est en effet dans la station pyrénéenne qu'il avait enregistré en 1994 la première de ses six victoires d'étapes dans le Tour.
"L'état de fraîcheur et l'envie sont toujours là, a-t-il dit. Conserver le maillot à pois est mon objectif de fin de Tour."
Quatre étapes très difficiles sont au programme des Pyrénées à partir de samedi. Elle seront précédées vendredi du premier contre-la-montre individuel du Tour 2003, long de 47 kilomètres, entre Gaillac et Cap'Découverte.
"Les Pyrénées sont très dures, mais si je ne flanche pas au niveau de la condition physique, il n'y aura pas de problème. Si ma condition va en régressant ce sera plus compliquée, car il y a beaucoup de points à prendre dans les Pyrénées pour le classement du meilleur grimpeur", a souligné Virenque.
Très heureux que la "Virenquemania" se perpétue sur le bord des routes du Tour - "Chaque année, je séduis le public par ma façon de courir", dit-il -, le Varois n'est donc pas près de raccrocher comme l'a fait Jalabert.
"Je pense à ma reconversion, mais ce n'est pas traumatisant. Je ne veux pas mettre de date aujourd'hui, car il est sûr que je continue l'année prochaine, a-t-il expliqué. Je prendrai une décision le moment venu. La flamme est toujours allumée, même si c'est vrai que je suis plus vers la fin que vers le début de ma carrière."