Voigt remporte le Tour d'Allemagne
Cyclisme mercredi, 9 août 2006. 10:52 jeudi, 12 déc. 2024. 14:37
KARLSRUHE (AFP) - L'Allemand Jens Voigt a fait oublier Jan Ullrich et les scandales du dopage dans le cyclisme en remportant mercredi à Karlsruhe (sud-ouest), le Tour d'Allemagne qu'il a dominé avec trois succès sur les huit étapes au programme.
Au classement général final, Voigt (CSC) devance d'une minute et 38 secondes l'Américain Levi Leipheimer, favori en sa qualité de vainqueur de l'édition 2005, mais qui n'a jamais paru capable d'inquiéter l'Allemand.
La 8e et dernière étape, entre Bad Krozingen et Karlsruhe (172,1 km), a été remportée au sprint par l'Australien Graeme Brown, déjà lauréat de la 4e étape, devant l'Allemand Erik Zabel et l'Italien Danilo Napolitano.
A 34 ans, Voigt a signé l'un des plus importants succès de sa carrière, devant un public enthousiaste qui avait oublié la sortie par une porte dérobée juste avant le Tour de France 2006 de l'idole Ullrich, soupçonné d'avoir eu recours au réseau de dopage sanguin démantelé par la police espagnole.
"C'est fantastique de gagner une épreuve par étapes du ProTour devant son public: c'est l'un des plus beaux jours de ma carrière", a avoué le sympathique et polyglotte porte-parole du peloton, plus souvent équipier-modèle que leader.
Le Berlinois, qui compte à son palmarès trois victoires d'étape sur le Tour de France, dont une en 2006, a attribué sa domination à sa motivation qui l'a poussée à enchaîner critériums, courses et entraînements et l'a conduit à passer un seul jour en famille depuis huit semaines.
Jus de pommes
"J'avais le Tour d'Allemagne en tête depuis longtemps: après le Tour de France, je n'ai pas fait la fête et je n'ai bu que du jus de pommes", a affirmé Voigt.
Ses trois succès d'étape, dont l'un en montagne lors de la 6e étape, ont suscité quelques interrogations alors que la question du dopage était omniprésente dans les coulisses de l'épreuve.
"Je sais ce que je fais, je sais que j'ai travaillé dur", a martelé Voigt, connu pour ses prises de position contre le dopage.
Outre le succès de Voigt et l'impressionnante série de places d'honneur de Zabel, le Tour d'Allemagne a permis au cyclisme allemand de rénover son image sérieusement endommagée par l'affaire Ullrich.
Dirigeants de la fédération, des équipes et parrainneurs ont conçu un plan d'action contre le dopage qui entrera en vigueur le 1er septembre qui prévoit notamment le suivi longitudinal des coureurs et l'augmentation des contrôles inopinées.
"Ce qu'a fait le cyclisme allemand au niveau de la lutte contre le dopage est remarquable", a salué Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale présent à Karlsruhe.
Au classement général final, Voigt (CSC) devance d'une minute et 38 secondes l'Américain Levi Leipheimer, favori en sa qualité de vainqueur de l'édition 2005, mais qui n'a jamais paru capable d'inquiéter l'Allemand.
La 8e et dernière étape, entre Bad Krozingen et Karlsruhe (172,1 km), a été remportée au sprint par l'Australien Graeme Brown, déjà lauréat de la 4e étape, devant l'Allemand Erik Zabel et l'Italien Danilo Napolitano.
A 34 ans, Voigt a signé l'un des plus importants succès de sa carrière, devant un public enthousiaste qui avait oublié la sortie par une porte dérobée juste avant le Tour de France 2006 de l'idole Ullrich, soupçonné d'avoir eu recours au réseau de dopage sanguin démantelé par la police espagnole.
"C'est fantastique de gagner une épreuve par étapes du ProTour devant son public: c'est l'un des plus beaux jours de ma carrière", a avoué le sympathique et polyglotte porte-parole du peloton, plus souvent équipier-modèle que leader.
Le Berlinois, qui compte à son palmarès trois victoires d'étape sur le Tour de France, dont une en 2006, a attribué sa domination à sa motivation qui l'a poussée à enchaîner critériums, courses et entraînements et l'a conduit à passer un seul jour en famille depuis huit semaines.
Jus de pommes
"J'avais le Tour d'Allemagne en tête depuis longtemps: après le Tour de France, je n'ai pas fait la fête et je n'ai bu que du jus de pommes", a affirmé Voigt.
Ses trois succès d'étape, dont l'un en montagne lors de la 6e étape, ont suscité quelques interrogations alors que la question du dopage était omniprésente dans les coulisses de l'épreuve.
"Je sais ce que je fais, je sais que j'ai travaillé dur", a martelé Voigt, connu pour ses prises de position contre le dopage.
Outre le succès de Voigt et l'impressionnante série de places d'honneur de Zabel, le Tour d'Allemagne a permis au cyclisme allemand de rénover son image sérieusement endommagée par l'affaire Ullrich.
Dirigeants de la fédération, des équipes et parrainneurs ont conçu un plan d'action contre le dopage qui entrera en vigueur le 1er septembre qui prévoit notamment le suivi longitudinal des coureurs et l'augmentation des contrôles inopinées.
"Ce qu'a fait le cyclisme allemand au niveau de la lutte contre le dopage est remarquable", a salué Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale présent à Karlsruhe.