Vuelta: Roberto Heras, nouveau leader
Cyclisme dimanche, 11 sept. 2005. 12:14 mercredi, 11 déc. 2024. 21:06
PAJARES, Espagne (AFP) - L'Espagnol Roberto Heras, bien aidé par son équipe Liberty, a frappé un grand coup dimanche sur le Tour d'Espagne cycliste en remportant la 15e étape entre Cangas de Onis et Pajares (nord), sur 191 km, s'emparant ainsi de la première place du classement général.
Le triple vainqueur de la Vuelta (2000, 2003 et 2004) a fait une véritable démonstration pour l'une des dernières étapes de montagne. C'était probablement sa dernière chance de reprendre du temps au Russe Denis Menchov et il a fait mieux que cela. Le coureur de Rabobank a fini à plus de cinq minutes.
L'Espagnol, 31 ans, a lâché Menchov dans la descente du col de la Colladiella (1re catégorie). Il a pu compter sur l'aide de ses équipiers, surtout l'Italien Michele Scarponi, alors que Menchov, lui, se retrouvait esseulé.
Heras, toujours avec le genou gauche bandé, a fini par distancer tout le monde lors de l'ascension du col de Pajares (hors catégorie), sous la pluie et dans le froid.
Il s'est imposé en 4 h 53 min 53 sec, devant ses compatriotes Samuel Sanchez (2e à 32 secondes) et Javier Pascual Rodriguez (3e à 46 secondes).
Il s'agit de la 10e victoire d'étape du coureur de Liberty, la 9e en altitude.
"Tactique parfaite"
"Je connaissais la difficulté de la Colladiella, a expliqué Roberto Heras. Nous avons attaqué dans la descente, la tactique a été parfaite. Il faut parfois prendre des risques et aujourd'hui l'équipe en a pris."
"Je ne sais pas ce qui s'est passé, a pour sa part commenté Menchov, qui a perdu son maillot or. Peut-être à cause du froid, mais ce n'est pas non plus une excuse. C'est le cyclisme. Je n'ai pas une équipe forte et Liberty a fait une grande étape."
Pour s'expliquer la faillite de Menchov, Heras a avancé la possibilité de l'accumulation de la fatigue sur une course de trois semaines. "Le fait qu'il réponde bien lors de l'étape d'hier (samedi) m'a surpris, comme aujourd'hui son passage à vide. Mais une course ne se gagne pas seul, elle se gagne en équipe."
Heras a désormais un boulevard devant lui pour devenir le premier coureur à remporter quatre Tours d'Espagne. Au classement général, il devance Denis Menchov de 4 minutes 30, Carlos Sastre de 4 minutes 50 et Francisco Mancebo de 6 minutes 45.
Même s'il reste encore un peu de montagne et un contre-la-montre individuel, on voit mal comment la victoire finale pourrait échapper à un Roberto Heras plus que motivé.
Lundi, place à la deuxième journée de repos. La course reprend mardi pour une 16e étape classique, sans la moindre difficulté. Départ de Leon et arrivée à Valladolid (centre) 162,5 km plus loin.
Le triple vainqueur de la Vuelta (2000, 2003 et 2004) a fait une véritable démonstration pour l'une des dernières étapes de montagne. C'était probablement sa dernière chance de reprendre du temps au Russe Denis Menchov et il a fait mieux que cela. Le coureur de Rabobank a fini à plus de cinq minutes.
L'Espagnol, 31 ans, a lâché Menchov dans la descente du col de la Colladiella (1re catégorie). Il a pu compter sur l'aide de ses équipiers, surtout l'Italien Michele Scarponi, alors que Menchov, lui, se retrouvait esseulé.
Heras, toujours avec le genou gauche bandé, a fini par distancer tout le monde lors de l'ascension du col de Pajares (hors catégorie), sous la pluie et dans le froid.
Il s'est imposé en 4 h 53 min 53 sec, devant ses compatriotes Samuel Sanchez (2e à 32 secondes) et Javier Pascual Rodriguez (3e à 46 secondes).
Il s'agit de la 10e victoire d'étape du coureur de Liberty, la 9e en altitude.
"Tactique parfaite"
"Je connaissais la difficulté de la Colladiella, a expliqué Roberto Heras. Nous avons attaqué dans la descente, la tactique a été parfaite. Il faut parfois prendre des risques et aujourd'hui l'équipe en a pris."
"Je ne sais pas ce qui s'est passé, a pour sa part commenté Menchov, qui a perdu son maillot or. Peut-être à cause du froid, mais ce n'est pas non plus une excuse. C'est le cyclisme. Je n'ai pas une équipe forte et Liberty a fait une grande étape."
Pour s'expliquer la faillite de Menchov, Heras a avancé la possibilité de l'accumulation de la fatigue sur une course de trois semaines. "Le fait qu'il réponde bien lors de l'étape d'hier (samedi) m'a surpris, comme aujourd'hui son passage à vide. Mais une course ne se gagne pas seul, elle se gagne en équipe."
Heras a désormais un boulevard devant lui pour devenir le premier coureur à remporter quatre Tours d'Espagne. Au classement général, il devance Denis Menchov de 4 minutes 30, Carlos Sastre de 4 minutes 50 et Francisco Mancebo de 6 minutes 45.
Même s'il reste encore un peu de montagne et un contre-la-montre individuel, on voit mal comment la victoire finale pourrait échapper à un Roberto Heras plus que motivé.
Lundi, place à la deuxième journée de repos. La course reprend mardi pour une 16e étape classique, sans la moindre difficulté. Départ de Leon et arrivée à Valladolid (centre) 162,5 km plus loin.