Zabel aide les jeunes cyclistes
Cyclisme mercredi, 13 juin 2007. 15:31 jeudi, 12 déc. 2024. 12:00
BERLIN - Le cycliste allemand Erik Zabel, qui a avoué en mai avoir eu recours au dopage, a décider de faire un don de 100 000 euros qui iront directement aux jeunes coureurs, annonce-t-il dans le quotidien Bild à paraître jeudi.
"Les jeunes pâtissent le plus de la perte d'image du cyclisme à cause du dopage et de nos mensonges. Ils ne reçoivent presque rien des parraineurs", explique le sprinteur, qui a pris sa décision après une discussion avec les dirigeants de la société laitière Nordmilch, le parraineur principal de son équipe, Milram.
Zabel, 36 ans, indique aussi qu'il va totalement coopérer avec les autorités dans les enquêtes sur le dopage dans le cyclisme allemand. Il participera également avec le décathlonien Frank Busemann à des ateliers consacrés à la lutte contre le dopage à destination notamment des jeunes.
L'Allemand, sextuple vainqueur du classement aux points (maillot vert) du Tour de France et vice-champion du monde en titre, avait admis fin mai avoir eu recours au dopage pendant une dizaine de jours lorsqu'il était sous contrat avec le formation Telekom.
Il est le seul des sept repentis de Telekom, dont Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France 1996, encore en activité. Milram, qui l'a engagé fin 2005, a décidé la semaine dernière de ne pas mettre un terme à son contrat, tout au moins jusqu'à fin 2007.
Ses aveux ont été diversement appréciés par ses collègues dans le peloton, a précisé le coureur dans Bild. "Certains ont trouvé cela bien, d'autres ne m'auraient pas cru capables de cela, d'autres encore regardent ailleurs lorsqu'ils me rencontrent", dit-il. Il souligne une nouvelle fois qu'il ne s'est dopé qu'en 1996. "Cela correspond aux faits. J'ai menti onze ans, mais c'est fini", assure-t-il.
"Les jeunes pâtissent le plus de la perte d'image du cyclisme à cause du dopage et de nos mensonges. Ils ne reçoivent presque rien des parraineurs", explique le sprinteur, qui a pris sa décision après une discussion avec les dirigeants de la société laitière Nordmilch, le parraineur principal de son équipe, Milram.
Zabel, 36 ans, indique aussi qu'il va totalement coopérer avec les autorités dans les enquêtes sur le dopage dans le cyclisme allemand. Il participera également avec le décathlonien Frank Busemann à des ateliers consacrés à la lutte contre le dopage à destination notamment des jeunes.
L'Allemand, sextuple vainqueur du classement aux points (maillot vert) du Tour de France et vice-champion du monde en titre, avait admis fin mai avoir eu recours au dopage pendant une dizaine de jours lorsqu'il était sous contrat avec le formation Telekom.
Il est le seul des sept repentis de Telekom, dont Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France 1996, encore en activité. Milram, qui l'a engagé fin 2005, a décidé la semaine dernière de ne pas mettre un terme à son contrat, tout au moins jusqu'à fin 2007.
Ses aveux ont été diversement appréciés par ses collègues dans le peloton, a précisé le coureur dans Bild. "Certains ont trouvé cela bien, d'autres ne m'auraient pas cru capables de cela, d'autres encore regardent ailleurs lorsqu'ils me rencontrent", dit-il. Il souligne une nouvelle fois qu'il ne s'est dopé qu'en 1996. "Cela correspond aux faits. J'ai menti onze ans, mais c'est fini", assure-t-il.