Des cérémonies sobres dorénavant
Jeux olympiques mardi, 13 mai 2008. 10:37 dimanche, 15 déc. 2024. 02:35
PEKIN - A moins de trois mois du coup d'envoi des Jeux de Pékin, le relais de la flamme olympique va débuter par une minute de silence mercredi, à Ruijuin, dans le sud-est de la Chine, en hommage aux milliers de victimes du puissant séisme qui a frappé le centre du pays. Les procédures seront également "simplifiées" et les cérémonies réduites.
Cette décision, annoncée mardi, marque un revirement du comité organisateur des Jeux de Pékin (BOCOG), qui avait initialement affirmé que le relais ne subirait aucun changement. Elle intervient alors qu'une pression croissante monte des sites web et blogs en langue chinoise, très majoritairement favorables à une sorte de moratoire, maintenant ou au mois de juin, au moment de l'arrivée de la flamme dans la province du Sichuan, où était situé l'épicentre du séisme de lundi.
Plus de 12.000 personnes sont mortes dans cette région. La flamme olympique qui traverse actuellement le sud-est de la Chine doit arriver le 13 juin à Chongqing, et entrer deux jours plus au Sichuan, où sept étapes sont prévues.
"Le relais de la flamme sera basé sur le principe de sécurité", a expliqué Sun Wiede, porte-parole du comité organisateur. "Nous réduirons l'envergure du relais", "nous simplifierons les procédures", nous nous concentrerons sur la simplicité".
Moins de pompe, moins de discours, c'est aussi ce que prévoit le BOCOG pour la tenue des cérémonies, tandis que le public le long du parcours emprunté par la torche sera invité à faire des dons en faveur des victimes du séisme. La période durant laquelle ces mesures resteront en vigueur dépendra du travail des sauveteurs, a précisé Sun Wiede.
Mardi, le Comité international olympique (CIO) a annoncé qu'il faisait don d'un million de dollars (650.000 euros) pour les opérations de secours. Evoquant une "catastrophe majeure", le président du CIO Jacques Rogge a observé que l'ampleur du séisme commençait à apparaître.
Il avait adressé la veille une lettre de condoléances au président Hu Jintao après l'annonce du séisme. "Le mouvement olympique est à vos côtés, particulièrement en ces moments difficiles", avait-il notamment écrit.
Après un passage mouvementé à l'étranger marqué par des manifestations hostiles à Pékin et la dénonciation de la répression chinoise des émeutes au Tibet, la torche olympique est arrivée le 4 mai en Chine continentale. Elle a été accueillie, sous haute surveillance, par des foules enthousiastes, l'image même souhaitée par les organisateurs, alors que la Chine tente de mettre en avant la formidable croissance économique qu'a connue le pays au cours des trois dernières décennies.
Le comité organisateur des JO avait initialement laissé entendre mardi qu'il ne modifierait pas le relais. "Ce que je veux dire aux visiteurs étrangers, c'est que les Jeux olympiques sont sûrs, que Pékin est sûre et que la Chine est sûre", a assuré Zhang Jian, l'un des responsables du BOCOG.
Dans les rues de Pékin (à quelque 1.500km de l'épicentre du séisme), les avis étaient partagés sur d'éventuels changements. "En comparaison avec l'ensemble du pays, qui est si grand, la catastrophe semble petite", estimait un chauffeur de taxi se présentant sous le nom de M. Su. "Si nous arrêtons le relais, les Jeux olympiques pourraient en être affectés".
Un homme déclarant s'appeler M. Zhang ne partageait pas cette opinion. "Le relais de la torche devrait être arrêté pendant deux ou trois jours". "Tant de personnes sont parties, et nombre d'entre elles étaient des jeunes", "c'est si horrible".
Tout projet de modification du tracé inquièterait les sponsors -qui ont versé plusieurs millions de dollars pour une exposition maximale de la flamme-et le CIO.
Cette décision, annoncée mardi, marque un revirement du comité organisateur des Jeux de Pékin (BOCOG), qui avait initialement affirmé que le relais ne subirait aucun changement. Elle intervient alors qu'une pression croissante monte des sites web et blogs en langue chinoise, très majoritairement favorables à une sorte de moratoire, maintenant ou au mois de juin, au moment de l'arrivée de la flamme dans la province du Sichuan, où était situé l'épicentre du séisme de lundi.
Plus de 12.000 personnes sont mortes dans cette région. La flamme olympique qui traverse actuellement le sud-est de la Chine doit arriver le 13 juin à Chongqing, et entrer deux jours plus au Sichuan, où sept étapes sont prévues.
"Le relais de la flamme sera basé sur le principe de sécurité", a expliqué Sun Wiede, porte-parole du comité organisateur. "Nous réduirons l'envergure du relais", "nous simplifierons les procédures", nous nous concentrerons sur la simplicité".
Moins de pompe, moins de discours, c'est aussi ce que prévoit le BOCOG pour la tenue des cérémonies, tandis que le public le long du parcours emprunté par la torche sera invité à faire des dons en faveur des victimes du séisme. La période durant laquelle ces mesures resteront en vigueur dépendra du travail des sauveteurs, a précisé Sun Wiede.
Mardi, le Comité international olympique (CIO) a annoncé qu'il faisait don d'un million de dollars (650.000 euros) pour les opérations de secours. Evoquant une "catastrophe majeure", le président du CIO Jacques Rogge a observé que l'ampleur du séisme commençait à apparaître.
Il avait adressé la veille une lettre de condoléances au président Hu Jintao après l'annonce du séisme. "Le mouvement olympique est à vos côtés, particulièrement en ces moments difficiles", avait-il notamment écrit.
Après un passage mouvementé à l'étranger marqué par des manifestations hostiles à Pékin et la dénonciation de la répression chinoise des émeutes au Tibet, la torche olympique est arrivée le 4 mai en Chine continentale. Elle a été accueillie, sous haute surveillance, par des foules enthousiastes, l'image même souhaitée par les organisateurs, alors que la Chine tente de mettre en avant la formidable croissance économique qu'a connue le pays au cours des trois dernières décennies.
Le comité organisateur des JO avait initialement laissé entendre mardi qu'il ne modifierait pas le relais. "Ce que je veux dire aux visiteurs étrangers, c'est que les Jeux olympiques sont sûrs, que Pékin est sûre et que la Chine est sûre", a assuré Zhang Jian, l'un des responsables du BOCOG.
Dans les rues de Pékin (à quelque 1.500km de l'épicentre du séisme), les avis étaient partagés sur d'éventuels changements. "En comparaison avec l'ensemble du pays, qui est si grand, la catastrophe semble petite", estimait un chauffeur de taxi se présentant sous le nom de M. Su. "Si nous arrêtons le relais, les Jeux olympiques pourraient en être affectés".
Un homme déclarant s'appeler M. Zhang ne partageait pas cette opinion. "Le relais de la torche devrait être arrêté pendant deux ou trois jours". "Tant de personnes sont parties, et nombre d'entre elles étaient des jeunes", "c'est si horrible".
Tout projet de modification du tracé inquièterait les sponsors -qui ont versé plusieurs millions de dollars pour une exposition maximale de la flamme-et le CIO.