Des Jeux moins chers sans les retards, selon l'ATHOC
Jeux olympiques dimanche, 4 juil. 2004. 11:21 dimanche, 15 déc. 2024. 11:56
ATHENES (AFP) - Les retards importants dans la construction des installations olympiques pour les Jeux d'Athènes (13-29 août) ont influé sur le coût final de l'organisation, a relevé la présidente du comité organisateur (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki.
"Ce n'est pas un mystère que des retards, importants, ont influé sur le coût final de la construction des ouvrages", a déclaré Mme Angelopoulos-Daskalaki dans une interview au supplément mensuel "Péri" publié dimanche dans le quotidien grec Elefthéros Typos.
Nommée en 2000 à la tête de l'Athoc, elle souligne qu'elle a dû avec son équipe "faire le travail de sept années en quatre ans". La Grèce avait été désignée en 1997 par le Comité international olympique (CIO) comme organisatrice des Jeux d'été de 2004.
"Il est un fait que dans des conditions différentes les ouvrages auraient pu être construits avec un coût inférieur", a-t-elle ajouté.
Le ministre grec de l'Economie, Georges Alogoskoufis, a chiffré à quelque 1,4 milliard d'euros les dépassements du budget olympique public pour un total désormais de 6 M EUR.
Avant-garde mondiale
La présidente de l'Athoc affirme cependant que "le jeu en valait la chandelle". Elle a notamment cité les conséquences positives pour le pays des investissements en matière de sécurité et pour le tourisme.
"Après les Jeux, la Grèce se trouvera, sans le moindre doute, à l'avant-garde mondiale en ce qui concerne la formation du personnel et en matériel pour les questions de sécurité", a-t-elle dit.
Elle réaffirme que l'Athoc a fixé "dès le début la sécurité comme la
priorité numéro 1" des Jeux.
Les responsables grecs ont accordé pour la sécurité des Jeux, les premiers d'été organisés après les attentats du 11 septembre, un budget exceptionnel d'un milliard d'euros, cinq fois plus qu'aux derniers Jeux d'été de Sydney (2000).
Mme Angelopoulos-Daskalaki a par ailleurs indiqué que le budget de l'Athoc s'élevait à près de deux milliards d'euros (1,962 md EUR) qui était équilibré par des recettes provenant du CIO, des parraineurs, de la vente des billets, de la vente des produits olympiques, et des droits de retransmission. L'Etat grec participe à hauteur de 14% à ce budget, a-t-elle précisé.
"Ce n'est pas un mystère que des retards, importants, ont influé sur le coût final de la construction des ouvrages", a déclaré Mme Angelopoulos-Daskalaki dans une interview au supplément mensuel "Péri" publié dimanche dans le quotidien grec Elefthéros Typos.
Nommée en 2000 à la tête de l'Athoc, elle souligne qu'elle a dû avec son équipe "faire le travail de sept années en quatre ans". La Grèce avait été désignée en 1997 par le Comité international olympique (CIO) comme organisatrice des Jeux d'été de 2004.
"Il est un fait que dans des conditions différentes les ouvrages auraient pu être construits avec un coût inférieur", a-t-elle ajouté.
Le ministre grec de l'Economie, Georges Alogoskoufis, a chiffré à quelque 1,4 milliard d'euros les dépassements du budget olympique public pour un total désormais de 6 M EUR.
Avant-garde mondiale
La présidente de l'Athoc affirme cependant que "le jeu en valait la chandelle". Elle a notamment cité les conséquences positives pour le pays des investissements en matière de sécurité et pour le tourisme.
"Après les Jeux, la Grèce se trouvera, sans le moindre doute, à l'avant-garde mondiale en ce qui concerne la formation du personnel et en matériel pour les questions de sécurité", a-t-elle dit.
Elle réaffirme que l'Athoc a fixé "dès le début la sécurité comme la
priorité numéro 1" des Jeux.
Les responsables grecs ont accordé pour la sécurité des Jeux, les premiers d'été organisés après les attentats du 11 septembre, un budget exceptionnel d'un milliard d'euros, cinq fois plus qu'aux derniers Jeux d'été de Sydney (2000).
Mme Angelopoulos-Daskalaki a par ailleurs indiqué que le budget de l'Athoc s'élevait à près de deux milliards d'euros (1,962 md EUR) qui était équilibré par des recettes provenant du CIO, des parraineurs, de la vente des billets, de la vente des produits olympiques, et des droits de retransmission. L'Etat grec participe à hauteur de 14% à ce budget, a-t-elle précisé.