Les joueurs de soccer sont plus vulnérables que le reste de la population à la leucémie et au cancer du foie, en raison de l'utilisation d'anabolisants et d'hormones de croissance, selon un rapport d'experts remis mercredi au procureur du parquet de Turin Raffaelle Guariniello.

Le magistrat chargé de l'enquête sur la présence présumée du dopage dans le football italien avait demandé un rapport aux experts de l'Institut supérieur de la santé. Ces derniers ont analysé un échantillon de 165 joueurs décédés à partir des années 1960, tous évoluant dans des clubs de 1re, 2e et 3e division.

Les experts ont découvert un "excédent de tumeur hépatique et de leucémie".

L'enquête tend à évaluer les rapports entre les pathologies, les méthodes d'entraînement et l'éventuelle utilisation de substances par les joueurs lors de leur carrière.

Selon les experts, l'utilisation des hormones de croissance peut provoquer la leucémie. Sur la base de statistiques, les cas de tumeur du foie étaient de 0,84 % sur les 165 analysés. Quand à ceux de leucémie ils atteignent le nombre de 7, dont le grand espoir de la Juve des années 1990, Andrea Fortunato.

null