Dialogue entre le gouvernement et les prostituées
Jeux olympiques vendredi, 25 juil. 2003. 11:41 vendredi, 13 déc. 2024. 22:32
ATHENES (AFP) - Le gouvernement et le Mouvement des prostituées grecques (KEGE), en lutte contre une loi sur le contrôle des maisons closes, ont ouvert un dialogue qui devrait selon les prostituées satisfaire leurs revendications.
Les dirigeantes du KEGE ont eu un entretien jeudi soir avec le secrétaire général de l'administration publique du ministère de l'Intérieur, Panagiotis Giorgiadis, leur donnant des espoirs sur la possibilité d'assouplir la loi en vigueur (1999), a indiqué vendredi à l'AFP une porte-parole du KEGE, Eliza Kolovou.
Les prostituées réclament notamment la révision de la distance minimale de l'emplacement des maisons de tolérance par rapport aux établissements scolaires et aux églises, actuellement fixée à 200 mètres.
La mairie d'Athènes, responsable de la police en la matière, a entamé mercredi le contrôle des maisons pour appliquer strictement la loi de 1999 en vue des jeux Olympiques de 2004, au grand dam des prostituées qui ont manifesté à deux reprises mercredi et jeudi dans le centre de la capitale.
Une porte-parole du ministère a confirmé à l'AFP "l'ouverture d'un dialogue" avec le KEGE "sur les conditions de fonctionnement des maisons closes et le problème de la distance". Mais M. Giorgiadis a souligné que les municipalités étaient responsables de l'application de la loi, a ajouté la porte-parole.
De son côté Mme Kolovou a affirmé que M. Giorgiadis "a accepté de discuter la possibilité de réduire la distance de 200 mètres à 50 mètres et d'autres mesures que nous réclamons".
"Nous devons de nouveau le rencontrer jeudi prochain afin de fixer les règlements à appliquer d'ici l'adoption d'un amendement révisant la loi de 1999 qui est pour nous inapplicable", a-t-elle ajouté.
Le KEGE a par ailleurs entrepris une démarche pour s'entretenir avec la maire d'Athènes Dora Bakoyannis, a précisé Mme Kolovou.
Quelque 700 prostituées déclarées légalement exercent dans le centre d'Athènes, selon Mme Kolovou. Elles seraient entre 1200 et 1500 dans l'agglomération athénienne et environ 5000 dans tout le pays.
Les dirigeantes du KEGE ont eu un entretien jeudi soir avec le secrétaire général de l'administration publique du ministère de l'Intérieur, Panagiotis Giorgiadis, leur donnant des espoirs sur la possibilité d'assouplir la loi en vigueur (1999), a indiqué vendredi à l'AFP une porte-parole du KEGE, Eliza Kolovou.
Les prostituées réclament notamment la révision de la distance minimale de l'emplacement des maisons de tolérance par rapport aux établissements scolaires et aux églises, actuellement fixée à 200 mètres.
La mairie d'Athènes, responsable de la police en la matière, a entamé mercredi le contrôle des maisons pour appliquer strictement la loi de 1999 en vue des jeux Olympiques de 2004, au grand dam des prostituées qui ont manifesté à deux reprises mercredi et jeudi dans le centre de la capitale.
Une porte-parole du ministère a confirmé à l'AFP "l'ouverture d'un dialogue" avec le KEGE "sur les conditions de fonctionnement des maisons closes et le problème de la distance". Mais M. Giorgiadis a souligné que les municipalités étaient responsables de l'application de la loi, a ajouté la porte-parole.
De son côté Mme Kolovou a affirmé que M. Giorgiadis "a accepté de discuter la possibilité de réduire la distance de 200 mètres à 50 mètres et d'autres mesures que nous réclamons".
"Nous devons de nouveau le rencontrer jeudi prochain afin de fixer les règlements à appliquer d'ici l'adoption d'un amendement révisant la loi de 1999 qui est pour nous inapplicable", a-t-elle ajouté.
Le KEGE a par ailleurs entrepris une démarche pour s'entretenir avec la maire d'Athènes Dora Bakoyannis, a précisé Mme Kolovou.
Quelque 700 prostituées déclarées légalement exercent dans le centre d'Athènes, selon Mme Kolovou. Elles seraient entre 1200 et 1500 dans l'agglomération athénienne et environ 5000 dans tout le pays.