Dopage: bilan reluisant pour Vancouver
Jeux olympiques mercredi, 16 févr. 2011. 16:04 samedi, 14 déc. 2024. 01:41
Un an après les Jeux olympiques de Vancouver, le bilan des contrôles antidopage est fort reluisant alors que seulement trois cas ont été décelés.
Il y a eu pour les JO de Vancouver plus de 2 500 tests urinaires et sanguins et plus de 700 tests pour déceler l'EPO, un record de prélèvements pour des Jeux d'hiver. Résultat: un cas de dopage à l'EPO, et deux athlètes réprimandés pour usage de produits pourtant tolérés en pré-compétition.
Toutefois, les responsables des tests refusent de parler de «Jeux propres».
«Il ne faut pas utiliser le terme de «jeux propres» car ça ne garantit pas qu'un athlète, malgré un test négatif, ne s'est jamais dopé dans les semaines ou les jours avant le prélèvement», explique Christiane Ayotte, la directrice du laboratoire des contrôles antidopage des Jeux olympiques de Vancouver.
La fondeuse polonaise Kornelia Marek a subi un contrôle positif à l'issue du relais 4x5 km. L'athlète de 24 ans a eu recours à l'EPO dans une période de récupération. Et c'est lors de ces moments croit madame Ayotte que les contrôles doivent être effectués, en dehors des cadres réguliers.
«Il faut modifier la stratégie des tests de façon à ne pas être prévisibles pour les athlètes», avance-t-elle.
Les deux autres athlètes trouvés positifs sont des joueurs de hockey. La Russe Svetlana Terenteva et le Slovaque Lubomir Visnovsky ont consommé de légers stimulants qui ne leur ont valu que des blâmes du CIO.
«Même si c'était des stimulants poches et pleins d'effets secondaires, ils sont quand même utilisés. Ce qui peut nous faire dire que même si des athlètes ont de l'argent, ça ne veut pas dire qu'ils se dopent intelligemment», détaille Ayotte.
D'autres cas pourraient s'ajouter au cours des prochaines années. Le CIO conservera dans ses voûtes à Lausanne en Suisse tous les échantillons prélevés pour une période de huit ans, au cas où de nouveaux tests seraient nécessaires.
Madame Ayotte est fière du travail de son équipe et des tests qui ont été plus sensibles et précis qu'auparavant. Dans ses recommandations au CIO, elle recommande des mesures plus dissuasives, en plus d'un changement de stratégie des contrôles.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre
Il y a eu pour les JO de Vancouver plus de 2 500 tests urinaires et sanguins et plus de 700 tests pour déceler l'EPO, un record de prélèvements pour des Jeux d'hiver. Résultat: un cas de dopage à l'EPO, et deux athlètes réprimandés pour usage de produits pourtant tolérés en pré-compétition.
Toutefois, les responsables des tests refusent de parler de «Jeux propres».
«Il ne faut pas utiliser le terme de «jeux propres» car ça ne garantit pas qu'un athlète, malgré un test négatif, ne s'est jamais dopé dans les semaines ou les jours avant le prélèvement», explique Christiane Ayotte, la directrice du laboratoire des contrôles antidopage des Jeux olympiques de Vancouver.
La fondeuse polonaise Kornelia Marek a subi un contrôle positif à l'issue du relais 4x5 km. L'athlète de 24 ans a eu recours à l'EPO dans une période de récupération. Et c'est lors de ces moments croit madame Ayotte que les contrôles doivent être effectués, en dehors des cadres réguliers.
«Il faut modifier la stratégie des tests de façon à ne pas être prévisibles pour les athlètes», avance-t-elle.
Les deux autres athlètes trouvés positifs sont des joueurs de hockey. La Russe Svetlana Terenteva et le Slovaque Lubomir Visnovsky ont consommé de légers stimulants qui ne leur ont valu que des blâmes du CIO.
«Même si c'était des stimulants poches et pleins d'effets secondaires, ils sont quand même utilisés. Ce qui peut nous faire dire que même si des athlètes ont de l'argent, ça ne veut pas dire qu'ils se dopent intelligemment», détaille Ayotte.
D'autres cas pourraient s'ajouter au cours des prochaines années. Le CIO conservera dans ses voûtes à Lausanne en Suisse tous les échantillons prélevés pour une période de huit ans, au cas où de nouveaux tests seraient nécessaires.
Madame Ayotte est fière du travail de son équipe et des tests qui ont été plus sensibles et précis qu'auparavant. Dans ses recommandations au CIO, elle recommande des mesures plus dissuasives, en plus d'un changement de stratégie des contrôles.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre