Dopage: le CIO veut prévenir
Jeux olympiques vendredi, 16 mars 2007. 14:46 samedi, 14 déc. 2024. 01:59
PARIS - Environ 4200 contrôles antidopage seront réalisés lors des Jeux olympiques-2008, soit 20% de plus qu'en 2004, a indiqué vendredi le directeur médical du Comité international olympique, précisant que l'augmentation porterait principalement la période pré-compétition.
Sur les 694 contrôles supplémentaires annoncés pour Pékin-2008 par rapport à l'édition d'Athènes, 441 seront en effet menés à partir de l'ouverture du Village et avant celle des Jeux, et ainsi décomposés: 258 tests urinaires et 183 sanguins, a précisé Patrick Schamasch.
Le directeur médical du CIO, qui s'exprimait lors d'une conférence de la Fondation Sport Santé du Comité olympique français, a expliqué vouloir éliminer toute période blanche en terme de contrôle, visant plus précisément l'inaction qui caractérise les jours et les heures précédant les compétitions, et ce pas seulement pour les jeux Olympiques. "Aucune période ne doit rester +test-free+", a jugé M. Schamasch.
Il a demandé à ce qu'une définition stricte des contrôles "en" et "hors compétition" soit inscrite dans la nouvelle version du Code mondial antidopage. Ce distinguo est essentiel puisque la liste des produits prohibés n'est pas la même pour les deux périodes. Il préconise ainsi que la période de compétition débute "24 heures avant la première épreuve et s'achève avec la dernière compétition."
Flexibilité n'est pas faiblesse
M. Schamasch a listé les autres attentes du CIO en ce qui concerne cette nouvelle version du Code qui sera adoptée en novembre prochain lors de la Conférence mondiale de Madrid, et qui, de l'avis du CIO, "ne devrait pas entrer en vigueur avant fin 2008", soit après les Jeux de Pékin.
Parmi ces attentes, pour la plupart partagées par l'Agence mondiale antidopage (AMA) chargée de coordonner la révision du Code, l'obligation d'imposer une suspension provisoire en cas de contrôle positif de l'échantillon A, ainsi qu'une plus grande flexibilité, voire personnalisation, des sanctions, dans les deux sens: une réduction, "qui ne doit pas être considérée comme une marque de faiblesse mais de maturité", selon le Dr Schamasch, et une "augmentation jusqu'à 4 ans pour circonstances aggravantes comme l'utilisation de substances lourdes telles que les stéroïdes anabolisants."
La nouvelle version du Code, qui offrira un statut aux repentis, ne devra pas prévoir pour eux des sanctions inférieures à six mois, a estimé le Dr Schamasch, et envisager une "étude scrupuleuse de leurs motivations."
Reprenant le credo de son président Jacques Rogge, Patrick Schamasch a répété que le CIO s'opposait fortement au retrait évoqué des cannabinoïdes de la liste des produits interdits et au placement des amphétamines sur une liste des substances spécifiques sur laquelle se trouvent déjà les corticoïdes.
Sur les 694 contrôles supplémentaires annoncés pour Pékin-2008 par rapport à l'édition d'Athènes, 441 seront en effet menés à partir de l'ouverture du Village et avant celle des Jeux, et ainsi décomposés: 258 tests urinaires et 183 sanguins, a précisé Patrick Schamasch.
Le directeur médical du CIO, qui s'exprimait lors d'une conférence de la Fondation Sport Santé du Comité olympique français, a expliqué vouloir éliminer toute période blanche en terme de contrôle, visant plus précisément l'inaction qui caractérise les jours et les heures précédant les compétitions, et ce pas seulement pour les jeux Olympiques. "Aucune période ne doit rester +test-free+", a jugé M. Schamasch.
Il a demandé à ce qu'une définition stricte des contrôles "en" et "hors compétition" soit inscrite dans la nouvelle version du Code mondial antidopage. Ce distinguo est essentiel puisque la liste des produits prohibés n'est pas la même pour les deux périodes. Il préconise ainsi que la période de compétition débute "24 heures avant la première épreuve et s'achève avec la dernière compétition."
Flexibilité n'est pas faiblesse
M. Schamasch a listé les autres attentes du CIO en ce qui concerne cette nouvelle version du Code qui sera adoptée en novembre prochain lors de la Conférence mondiale de Madrid, et qui, de l'avis du CIO, "ne devrait pas entrer en vigueur avant fin 2008", soit après les Jeux de Pékin.
Parmi ces attentes, pour la plupart partagées par l'Agence mondiale antidopage (AMA) chargée de coordonner la révision du Code, l'obligation d'imposer une suspension provisoire en cas de contrôle positif de l'échantillon A, ainsi qu'une plus grande flexibilité, voire personnalisation, des sanctions, dans les deux sens: une réduction, "qui ne doit pas être considérée comme une marque de faiblesse mais de maturité", selon le Dr Schamasch, et une "augmentation jusqu'à 4 ans pour circonstances aggravantes comme l'utilisation de substances lourdes telles que les stéroïdes anabolisants."
La nouvelle version du Code, qui offrira un statut aux repentis, ne devra pas prévoir pour eux des sanctions inférieures à six mois, a estimé le Dr Schamasch, et envisager une "étude scrupuleuse de leurs motivations."
Reprenant le credo de son président Jacques Rogge, Patrick Schamasch a répété que le CIO s'opposait fortement au retrait évoqué des cannabinoïdes de la liste des produits interdits et au placement des amphétamines sur une liste des substances spécifiques sur laquelle se trouvent déjà les corticoïdes.