ATHENES (AFP) - Plus d'un millier de contrôles antidopage ou tests sanguins ont été réalisés à Athènes depuis le début de la "période des Jeux olympiques" le 30 juillet, a annoncé officiellement mardi le Comité international olympique (CIO).

Cette "période" réglementaire n'a en effet pas débuté au jour de la cérémonie protocolaire d'inauguration des Jeux, le 13 août, mais à celui de l'ouverture du Village olympique où résident la plupart des athlètes. Elle se terminera en revanche au dernier jour des compétitions, le 29 août.

Pendant cette période, le CIO est seul compétent pour gérer la lutte contre le dopage sur les sites olympiques.

Entre les 1er et 10 août, il y a eu 155 contrôles urinaires et 57 tests sanguins hors compétition.

En compétition, depuis le 11 août (date du premier match du tournoi de football), il y en a eu respectivement 582 et 158.

Lors de chaque épreuve les quatre premiers et deux concurrents tirés au sort sont contrôlés.

Deux athlètes, le boxeur kenyan David Munyasia (hors compétition, stimulant) et l'haltérophile birmane Aye Khine Nan (en compétition, anabolisant) ont été contrôlés positifs et exclus.

Deux autres, les Grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, sont sous le coup d'une procédure disciplinaire pour avoir été introuvables lors d'un contrôle inopiné.

Un autre athlète, le lanceur de poids slovaque Milan Haborak, a été renvoyé chez lui mais à la suite d'un contrôle positif remontant à juillet, avant la période des Jeux, et n'ayant pas été pratiqué par les officiels de la commission médicale du CIO.