Droits de l'homme : pas d'amélioration
Jeux olympiques mardi, 5 févr. 2008. 10:12 samedi, 14 déc. 2024. 22:55
PARIS - La situation des droits de l'homme en Chine n'a pas connu d'amélioration avec l'organisation des Jeux olympiques, réaffirme mardi l'organisation Amnistie internationale à l'occasion de la sortie d'un livre "Droits humains en Chine, le revers de la médaille".
"On nous avait vendu l'idée d'un formidable coup de pouce vers plus de liberté et de démocratie. C'était un gros marché de dupes", a dénoncé le journaliste Pierre Haski, auteur de la préface du livre, lors d'un débat au siège parisien d'Amnistie.
Il a estimé que l'inculpation du dissident chinois Hu Jia pour "incitation à la subversion" était "un défi à la terre entière" lancé par les autorités de Beijing, à six mois des Jeux Olympiques.
Mardi, un cyberdissident, Lu Gengsong, a été condamné pour les mêmes motifs à quatre ans de prison, tandis qu'un journaliste, Ching Cheong, condamné à cinq ans de prison pour "espionnage", a été libéré.
M. Haski, ancien correspondant du quotidien Libération en Chine, a estimé que Beijing n'avait pas fait "les pas minimum, comme la ratification du Pacte des droits civils et politiques de l'ONU".
"Je ne pense pas que les Jeux olympiques vont changer fondamentalement les choses", a estimé de son côté le chercheur et spécialiste de la Chine Jean-Philippe Béja, auteur d'une contribution sur le mouvement des droits civiques en Chine dans l'ouvrage d'Amnistie.
Dans cet ouvrage, Amnistie internationale dénonce un contrôle accru sur les médias nationaux à l'approche des Jeux, alors que la presse étrangère bénéficie de davantage de liberté de reportage. L'organisation évoque aussi le contrôle de l'internet, la peine de mort, les conditions de vie des travailleurs migrants et la "désintoxication obligatoire" des toxicomanes.
Amnistie Internationale a annoncé le lancement d'une campagne J-100, cent jours avant les Jeux Olympiques, pour alerter l'opinion sur la situation des droits de l'Homme en Chine.
Mardi, une porte-parole du comité chinois d'organisation des Jeux olympiques a indiqué que la Chine débattait d'un assouplissement du contrôle d'internet durant les jeux pour autoriser l'accès à des sites interdits, comme celui de la BBC.
"On nous avait vendu l'idée d'un formidable coup de pouce vers plus de liberté et de démocratie. C'était un gros marché de dupes", a dénoncé le journaliste Pierre Haski, auteur de la préface du livre, lors d'un débat au siège parisien d'Amnistie.
Il a estimé que l'inculpation du dissident chinois Hu Jia pour "incitation à la subversion" était "un défi à la terre entière" lancé par les autorités de Beijing, à six mois des Jeux Olympiques.
Mardi, un cyberdissident, Lu Gengsong, a été condamné pour les mêmes motifs à quatre ans de prison, tandis qu'un journaliste, Ching Cheong, condamné à cinq ans de prison pour "espionnage", a été libéré.
M. Haski, ancien correspondant du quotidien Libération en Chine, a estimé que Beijing n'avait pas fait "les pas minimum, comme la ratification du Pacte des droits civils et politiques de l'ONU".
"Je ne pense pas que les Jeux olympiques vont changer fondamentalement les choses", a estimé de son côté le chercheur et spécialiste de la Chine Jean-Philippe Béja, auteur d'une contribution sur le mouvement des droits civiques en Chine dans l'ouvrage d'Amnistie.
Dans cet ouvrage, Amnistie internationale dénonce un contrôle accru sur les médias nationaux à l'approche des Jeux, alors que la presse étrangère bénéficie de davantage de liberté de reportage. L'organisation évoque aussi le contrôle de l'internet, la peine de mort, les conditions de vie des travailleurs migrants et la "désintoxication obligatoire" des toxicomanes.
Amnistie Internationale a annoncé le lancement d'une campagne J-100, cent jours avant les Jeux Olympiques, pour alerter l'opinion sur la situation des droits de l'Homme en Chine.
Mardi, une porte-parole du comité chinois d'organisation des Jeux olympiques a indiqué que la Chine débattait d'un assouplissement du contrôle d'internet durant les jeux pour autoriser l'accès à des sites interdits, comme celui de la BBC.