(Sportcom) - Émilie Mondor a raté sa place en finale du 5000 m, vendredi soir, lors de la première journée des épreuves d'athlétisme présentée au stade olympique d'Athènes. Son temps de 15m 20,15s, bon pour le huitième rang de sa vague, n'a pas été suffisant pour la course de lundi, où les cinq meilleures des deux vagues, plus cinq athlètes, obtenaient leur laissez-passer.

" Ce n'est pas la course de ma vie, ça c'est sûr, mais j'ai vraiment donné ce que je pouvais, a commenté la championne canadienne de la spécialité. C'était une course super difficile. Avant l'épreuve, j'étais classée en 19e place (selon les records personnels) et j'ai fini 17e. C'était très humide et l'air était difficile à respirer, ce qui a eu un impact sur la course. "

Même si elle n'avait pas parlé ouvertement de son but avant la compétition, on devinait bien que la Mascouchoise visait une place en finale, objectif qu'elle a raté par deux places au repêchage. En analysant sa journée de compétition, l'athlète de 23 ans a dressé le bilan suivant :

" C'est un premier pas très positif pour moi dans le monde des Jeux olympiques et je dois me comparer à des gens comme moi. Il y a des journées qui sont meilleures que d'autres. Je n'ai jamais promis avoir une médaille et je suis fière de ce que j'ai fait aujourd'hui (vendredi). Ça sera encore mieux à Beijing. Je suis encore très jeune pour le 5000 m. "

L'autre Canadienne en lice, Courtney Babcock, a terminé 16e de la seconde qualification avec un temps de 15m 47,35s.

Le film de la course

Le peloton n'a pas été rapide en début d'épreuve. Qu'à cela ne tienne, la Québécoise a imposé son rythme pour ainsi se retrouver en tête jusqu'au premier kilomètre lorsque la Chinoise Yingjie Sun a pris les commandes. Sous l'impulsion de la coureuse asiatique, un groupe de six coureuses s'est formé. Mondor s'est donc retrouvée seule entre le groupe de tête et le reste du peloton.

En fin de course, une Russe a réussi à faire la jonction avec les meneuses, mais la Québécoise n'a pas été en mesure de s'accrocher à elle. " Son accélération était forte et je savais que mon corps ne pouvait pas faire ça aujourd'hui ", a commenté celle qui ne devrait pas prendre part à d'autres épreuves sur piste d'ici la fin de la saison.

" Ma vague était très forte et le seul moyen pour moi de passer en finale c'était avec mon temps. Le repêchage ne prenait que cinq filles sur 50 et j'ai fait ce que je pouvais. "