Classique Émilie Mondor 2021, un rendez-vous réussi!
En forme mercredi, 29 sept. 2021. 08:43 samedi, 16 nov. 2024. 17:19Enfin !
C’est le premier mot qui m’est venu en tête en arrivant dans le cadre enchanteur du Parc du Grand-Coteau de Mascouche ce samedi 25 septembre. J’y étais à titre d’ambassadeur et porte-parole de la 12e édition de la Classique Émilie Mondor.
Enfin ! Après presque deux ans de pause forcée en raison de la pandémie, j’allais me dégourdir les jambes avec d’autres coureurs lors de cette formidable compétition de course à pied offrant une multitude de distances.
J’étais heureux, d’autant plus que Daphné, ma conjointe, m’accompagnait et allait prendre part avec moi aux 10km le samedi et 5km le dimanche. Nous nous étions promis de courir ensemble et de profiter du moment.
Mis sur pied pour honorer la mémoire de la grande coureuse québécoise décédée beaucoup trop jeune, les organisateurs avaient eu la bonne idée, par mesure de précaution, de présenter les compétitions en plusieurs vagues sur deux jours plutôt qu’un seul en raison de la situation épidémiologique actuelle.
Nicole Demers Mondor, la mère d’Émilie, était entrée en contact avec moi l’an dernier pour me proposer d’agir à titre d’ambassadeur et porte-parole, mais la pandémie avait carrément forcé l’annulation de l’édition 2020. J’avais donc très hâte de reprendre ce rendez-vous manqué. Madame Demers Mondor fut mon hôtesse tout au long du weekend. Une femme remarquable.
Plus de 800 participants s’étaient inscrits aux différentes épreuves qui allaient d’une course de 600 mètres pour les bouts de choux à un 15km pour les plus aguerris. Une centaine de bénévoles avaient été recrutés par l’organisation bien rodée pour diriger et épauler les coureurs. Tous les inscrits devaient présenter leur passeport vaccinal pour accéder au site des compétitions.
Mon rôle m’offrait le privilège de donner le départ de certaines épreuves et à m’adresser aux participants à quelques reprises, ce que je fis avec un grand bonheur. Mais surtout, je pouvais enfin courir avec un dossard pour une première fois depuis trop longtemps.
Le départ du 10km fut donné le samedi à 15h. Daphné et moi avons adoré le parcours en sentier qui nous faisait serpenter au milieu du parc de l’étang du Grand-Coteau. Un bel environnement naturel de sous-bois et de sentiers aménagés sur terre battue. La forêt poussait jusqu’à nos narines une multitudes d’odeurs différentes. C’était magnifique!
Un dénivelé certain et des surfaces de courses variées transformaient cette balade en défi intéressant. Certains coureurs inexpérimentés ayant pris un départ trop rapide se sont fait prendre au piège. Mieux valait économiser son énergie dans la première portion de la course.
La température était clémente, notre souffle était régulier et Daphné et moi avons rapidement trouvé notre rythme pour apprécier chacune de nos foulées et terminer l’épreuve avec un large sourire, franchissant le fil d’arrivée main dans la main. Quelle belle satisfaction que celle de courir avec ma blonde adorée et d’autres passionnés dans un si bel endroit.
Après une bonne nuit de repos, Daphné et moi avons remis ça le lendemain matin en prenant le départ du 5km à 9h. Nos jambes encore un peu lourdes en raison de la course de la veille ne mirent pas trop de temps à se dégourdir et nous avons pu nous permettre d’adopter un rythme régulier sur cette courte distance qui offrait encore une fois un parcours en forêt. J’admets au passage que le petit-déjeuner du bûcheron n’était peut-être pas notre meilleure idée avant de prendre le départ!
Puisqu’ils nous restaient de l’énergie, ma blonde et moi avons également couru le 1km avec de jeunes enfants qui ne pouvaient être accompagnés par leurs parents. De beaux moments d’émotions à voir ces petites jambes bouger rapidement et à lire les bonheurs sur leurs visages lorsqu’ils terminaient. Je salue au passage la petite et mignonne Annabelle, 5 ans, qui a couru à mes côtés sans même s’arrêter jusqu’à la toute fin.
Mes dernières lignes me serviront à remercier tous ceux qui se sont déplacés pour participer à cette belle fin de semaine de course. Il faisait bon de se réconcilier avec un événement de course à pied de masse. J’ai réalisé à quel point cela m’avait manqué. Bravo aux bénévoles pour votre implication et merci au comité organisateur, avec madame Nicole Demers Mondor en tête, pour l’invitation chaleureuse.
En plus de faire bouger de nombreuses personnes et de faire la promotion de saines habitudes de vie, la Classique Émilie Mondor 2021 sera parvenu à démontrer qu’il est possible de tenir une belle réunion de coureurs en toute sécurité malgré la pandémie.
À l’an prochain ! Déjà hâte à la 13e édition.
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