Le Pentathlon des neiges de Québec s’était tenu virtuellement en 2021. Une expérience intéressante, mais ce n’est rien comme le réel plaisir de se retrouver, en ce samedi 26 février 2022, sur les magnifiques plaines d’Abraham à Québec pour prendre part à la 18e édition du Pentathlon des neiges. Après une pause forcée d’un an en raison de la pandémie, j’étais heureux de prendre part pour une deuxième fois à cet événement multisport hivernal, un des plus importants au monde. Étant un gars de Québec, c’est avec un plaisir renouvelé que je m’y retrouvais.

Vélo, course à pied, patin, ski de fond et course en raquette étaient au menu et je faisais partie d’une équipe de feu pour participer au Défi corporatif. La course à pied m’appartenait alors que les comédiens Sébastien Delorme et Patrick Hivon se chargeaient du patinage de vitesse et du ski de fond. L’animateur de Radio-Canada, Bruno Savard, était notre cycliste et avait également accepté de faire la portion de course en raquettes en raison d’un forfait de dernière minute.

Le Pentathlon des neiges de Québec est un événement bien rodé qui fonctionne au quart de tour. Il s’étire sur plusieurs jours et attire des milliers de participants et de spectateurs sur les plaines d’Abraham. Il est possible de le compléter seul ou en équipe de deux à cinq personnes. De multiples défis et distances différentes rendent l’événement accessible à tous.

En tout, ce sont 4 500 personnes qui s’étaient inscrits pour l’ensemble des activités qui se déroulent du 26 février au 13 mars.  C’est presque 2 000 personnes de moins qu'en 2020 lors de la dernière édition en présence, mais avec les montagnes russes d'émotions et d'incertitudes vécues depuis, les organisateurs ont affirmé avec raison qu’il s’agissait d’une immense victoire!

Notre équipe prenait part au Défi corporatif BCF qui amasse de l’argent au profit des jeunes. Cette année, ce volet du Pentathlon a recueillis 42 150 dollars, un montant qui permettra de financer à plus de 65 % des tournois scolaires de niveaux primaire et secondaire. Il a également permis de remettre 25 150 dollars au projet « À l’école, moi j’bouge » du Réseau du sport étudiant de Québec.

Ce que j’aime de ce Défi corporatif, c’est que ça va vite et qu’il ne faut pas trop perdre de temps lors des relais. Les distances à compléter n’étaient pas très longues. On mise vraiment sur l’accessibilité. Ainsi, Bruno a commencé notre course à relais avec 9,6 kilomètres de vélo sur les routes asphaltées entourant le site puis il me passait le relais pour une course de 3,2 kilomètres sur le parcours enneigé des plaines.

Pour un coureur comme moi habitué de courir quotidiennement une dizaine de kilomètres, j’avoue qu’une telle distance ressemble à un sprint. J’avais opté pour les nouvelles chaussures hivernales YUL et c’était parfait! Le froid était mordant et de courir rapidement pendant une quinzaine de minutes sur les plaines m’a permis de me réchauffer un peu.

Ma course s’est déroulée très rapidement même si j’avais à composer avec une surface inégale et une neige grumeleuse et glissante. J’avais parfois l’impression de courir dans du gros sel. Les conditions étant cependant les mêmes pour tout le monde, je ne me plaindrai surtout pas!

N’étant pas un habitué des courses à relais, j’espérais bien m’en tirer lors de la passation de la puce à Patrick. Je peux dire mission accomplie! Après avoir avalé le parcours de 6,6 kilomètres avec une excellente technique de ski, il a ensuite transmis le témoin à Sébastien qui devait patiner 4,4 kilomètres sur l’anneau de glace. Ça représentait douze tours. Aucun problème pour ce gars vraiment en forme. C’était beau d’entendre le bruit des lames fendre la glace et de voir tous ces spectateurs massés en bordure de l’anneau.

Finalement, c’est à un Bruno Savard courageux que revenait la tâche de terminer notre course hivernale à relais avec l’épreuve de raquette de 3,6 kilomètres. Malgré sa sortie de vélo, il lui restait encore de l’énergie lorsqu’il s’est pointé au fil d’arrivée.

Bilan de notre course : 1h45:03, un chrono bon pour la 21e position sur les 156 équipes inscrites. Pas trop mal pour quatre gars dans la cinquantaine! Même si notre cri de ralliement était « On prend notre temps », les compétiteurs en nous ont eu le dessus! La petite bière à la fin de la compétition fut agréable…

J’ai quitté Québec en me disant qu’elle est réellement une merveilleuse ville d’hiver. Le Pentathlon des neiges est plus que jamais un événement sportif incontournable et il suffit d’y prendre part à une seule reprise pour le comprendre. De l’avoir fait pour une deuxième fois est seulement venu confirmer ce sentiment.

Je vous invite fortement à vous y inscrire en 2023. Moi en tout cas, j’y serai. Au grand plaisir de vous y croiser!