Que ce soit dans un contexte de quarantaine, de vacances ou de voyage, il se peut que votre entraînement soit moins fréquent ou moins intense qu’à l’habitude. Comment faire pour ajuster notre alimentation en conséquence?

Voilà l’occasion parfaite pour valider les signaux de faim et de satiété. Parfois, lorsqu’on dépense moins d’énergie qu’à l’habitude, notre corps prend un certain temps avant de comprendre qu’il bouge moins. L’appétit peut donc rester le même pendant quelques jours et nous envoyer de faux signaux de faim basés sur l’heure habituelle de nos repas, l’habitude, etc. On doit alors valider si physiquement, on a une vraie sensation de faim avec des gargouillis, une baisse d’énergie ou un changement d’humeur.

Pour d’autres, c’est l’inverse: ils n’ont plus faim du tout lorsqu’ils s’entraînent moins… là aussi, on doit s’ajuster et s’assurer de continuer à manger équilibré pour conserver notre énergie. Idem pour la satiété, cette sensation de plénitude arrivera, mais votre cerveau pourrait bien l’ignorer. C’est le temps de se reconnecter et ne pas se fier au contenu de votre assiette qui peut vous paraître trop important ou trop frugal. On mange avec les yeux, mais on doit valider avec notre corps, pour vérifier quand c’est le moment de s’arrêter de manger…qui correspond au moment où on ressent une sensation de rassasiement.

C’est le moment de faire de meilleurs choix et d’éviter les sources classiques d’aliments transformés et riches en sucres ajoutés. Ceux-ci contiennent des calories «vides», soit des calories non-nutritives. Boissons gazeuses, jus, boissons sportives, biscuits, bonbons, pâtisseries, etc., doivent être évités pour faire de la place aux aliments riches en nutriments. Ces derniers sauront vous rassasier davantage.

Comment faire? C’est bien simple. Les aliments qui fournissent des glucides comme les produits céréaliers (pains, pâtes, riz, pommes de terre, etc.) et les fruits peuvent être diminués dans l’assiette puisque les besoins en énergie des muscles sont moindres. Attention de ne pas tout enlever, puisque vous créerez alors une restriction qui ne fera que vous donner le goût d’en manger davantage.

Le «shake» ou le smoothie post-entraînement n’étant plus nécessaire, on peut quand même le modifier en version allégée en y intégrant davantage de légumes, moins de yogourt, et en boire une plus petite quantité. La collation d’après-midi ou d’avant-midi, elle, peut devenir des légumes avec une trempette. Buvez davantage d’eau car parfois notre cerveau confond la soif et la faim.

  1. Valider son appétit et sa satiété 
  2. Diminuer les sucres ajoutés
  3. Diminuer la grosseur ou le contenu de notre assiette
    • Modifier ou éliminer ses collations 
    • Cuisinez davantage

En préparant vous-même vos repas et vos collations, ainsi qu’en évitant ou en choisissant mieux vos sorties au restaurant, vous avez le contrôle sur les ingrédients. En plus, c’est une belle façon de découvrir de nouvelles recettes !

Encore une fois, l’idée est de se reconnecter à nos vrais besoins énergétiques et si possible, d’intégrer des dépenses énergétiques différentes. Les entraînements en ligne pour la maison, marcher pour se rendre au travail, chez les amis, faire du ménage intense, toutes les méthodes sont bonnes pour ajouter le plus de dépense énergétique quotidienne possible pour continuer de profiter des avantages de bouger au quotidien !