Guacamelee 2: caramba que c’est bon!

(Source d'image:RDS)

mercredi, 12 sept. 2018. 07:05

Par Alexis le Marec - La plate-forme mexicaine dans toute sa gloire! Après un premier opus fort réussi, DrinkBox Studio remet le couvert pour un deuxième épisode qui se veut un aboutissement!

Plusieurs années ont passé depuis le combat final notre héros Juan Aguacate contre Calaca. Le voilà maintenant marié, bedonnant au possible et véritable papa poule. Sa gloire passée est derrière lui, du moins c’est ce qu’il pensait. Entraîné à travers des univers parallèles, le voilà à devoir sauver le Mexivers.

Run and punch!

Le jeu est une succession de phases tout ce qu’il y a de plus classique dans ce type de jeu. On explore les niveaux, de la plate-forme, on tue les ennemis, et le tout est entrecoupé de demi-boss et se conclut par un boss.

Dans l’ensemble, les phases de plate-forme poseront peu de difficulté. Cependant encore quelques erreurs de level design peuvent d’un coup rendre cette phase bien ardue à cause d’une plate-forme ou un saut est requis au millimètre près et même pas depuis le bord de la plate-forme. On tente alors le bon saut depuis le bon endroit à l’aveugle, non sans mourir à chaque essai. Heureusement, le jeu ne nous fait pas recommencer quelques niveaux en arrière, mais à l’endroit où l’on est mort. Les ennemis qui ponctuent les niveaux sont plutôt faciles à éliminer, mais ce sont les boss et demi boss qui pourront parfois vous causer des problèmes. Ces affrontements tranchent réellement avec le reste du jeu, et l’on meurt même souvent la première fois au début. On ne s’attend tout simplement pas à cette difficulté subite en fait. Habitué à foncer le plus souvent et à rentrer dans le tas, il faut tout à coup faire preuve de stratégie et bien surveiller tous les ennemis. Pendant que plusieurs viennent vous chercher au corps à corps, d’autres vous tirent dessus, et il ne faut que quelques coups pour perdre. On se concentre, on les bat, et on a la satisfaction d’avoir passé quelque chose de demandant.

Si les coups de base sont plutôt basiques, Juan pourra apprendre des techniques spéciales aux noms toujours plus toujours plus barrés au fur et à mesure de sa progression. Elles permettront également de revenir en arrière dans des passages précis afin d’ouvrir de nouvelles voies. Il ne faudra cependant pas abuser des coups spéciaux qui consomment votre endurance. Souvent, rouler pour éviter les ennemis et les attaquer par-derrière sera plus payant.

De tout son long, Guacamelee 2 est une grosse référence continue au Mexique, enfin surtout à la nourriture et au catch. Le bon côté, à chercher ces références sur Wikipédia, on apprend des choses en même temps que l’on joue. On n’est quand même pas perdu dans une autre culture, le visuel ultra coloré et l’humour continu sont internationaux, et on a du plaisir à progresser dans le jeu. Visuellement, on a quelque chose d’original, d’autant plus que le passage à travers le Mexivers donne l’occasion de varier les ambiances avec ces mondes parallèles.

Une suite à essayer

Prenez le premier, éliminez les imperfections de level design et de rythme, et vous obtenez ce deuxième épisode qui enchaîne les phases de plate-forme et de combats. Si le jeu est facile dans l’ensemble, quelques affrontements vont vous demander une bonne grosse dose de concentration de par leur difficulté. Certains passages de plate-forme exigent également du doigté, ce n’est pas le jeu du siècle, mais il s’avère particulièrement bon.