SINGAPOUR - L'ancien champion du monde de Formule 1, le Canadien Jacques Villeneuve, a indiqué samedi à Singapour qu'il avait "des touches" dans la discipline reine du sport automobile, où il compte courir en 2010.

"J'ai des touches. La F1, c'est comme les relations amoureuses. On intéresse toujours plus quand on est pris. C'est comme ça. Mais il faut avoir des touches, dans le but de conclure. Il ne faut pas jouer pour rien", a estimé Villeneuve, le sourire aux lèvres, lors d'un entretien avec l'AFP.

À Singapour, Villeneuve a expliqué ne pas être venu pour "des tractations", mais pour "faire du social". "On n'est pas au niveau de la négociation, mais à celui de l'intérêt. Il s'agit de déplacer des pions, pour se rendre indispensable", a-t-il expliqué.

"Là, je ne me suis pas encore rendu indispensable, mais il y a de l'intérêt. Il faut continuer à bosser. De plus en plus, l'expérience semble intéresser les écuries", a souligné Jacques Villeneuve, sans plus de précisions.

"Avec les nouvelles réglementations, le travail ressemblera plus à ce qui se faisait dans les années 1990. Il faudra beaucoup être avec l'ingénieur pour développer la voiture. On ne mettra plus d'essence pendant les arrêts aux stands", a-t-il observé.

"J'ai toujours utilisé moins d'essence et de pneus que mes partenaires. C'est un règlement qui me conviendrait. J'aurais une bonne carte à jouer", a jugé le champion 1997, qui se dit "raisonnablement optimiste" quant à son retour en F1, qu'il espère voir "se décanter avant Noël".

"Mais je n'ai pas envie d'attendre aussi longtemps. Je travaille aussi sur les États-Unis. Il risque d'y avoir un moment où il va falloir que je fasse un choix. Et puis, il ne faudrait pas non plus signer une semaine avant le premier GP. Il faut aussi se préparer", a jugé le Canadien.

Car son but est d'"être compétitif et gagner", pour être "le héros" de ses enfants, "comme mon père a été le mien", afin de "continuer la lignée".