À qui le tour?
Football mardi, 16 janv. 2007. 15:36 samedi, 14 déc. 2024. 11:58
(Rémi Aboussouan, Accrofoot.com) - Benoît Groulx (Laval), Martin Gagné (Montréal), Sammy Okpro (Concordia), Samuel Giguère (Sherbrooke), Pierre-Luc Yao (Laval), Joash Gesse (Montréal), Michaël Jean-Louis (Laval), Jonathan Lapointe (Montréal), Samuel Grégoire-Champagne (Laval)...
Qu'est-ce que tous ces joueurs ont en commun? Ils sont, d'abord, tous des étoiles de la ligue de football universitaire québécoise. Mais surtout, tous ces athlètes ont fait partie des récentes éditions d'Équipe Canada, lors du Championnat Mondial Junior NFL. Le tournoi constitue donc un tremplin incroyable pour les jeunes qui y participent.
En effet, voilà une merveilleuse occasion pour les membres de l'équipe canadienne, car en plus de rivaliser avec les meilleurs footballeurs à l'échelle mondiale, ils ont la chance de côtoyer des entraîneurs extrêmement qualifiés, et ont l'opportunité de se faire valoir auprès des recruteurs des universités les plus prestigieuses.
Compte tenu de tous ces éléments, on comprend pourquoi autant d'anciens membres d'Équipe Canada excellent aujourd'hui dans les ligues universitaires et professionnelles. Car en plus de tous ceux qui ont évolué au football universitaire canadien (137), 38 ont porté les couleurs d'une équipe de la NCAA, et 12 ont joué dans la Ligue Canadienne de Football.
Une compétition toujours plus féroce
D'année en année, le calibre de jeu du tournoi est de plus en plus fort. Ça c'est indéniable. Il faut savoir que contrairement à ce que l'on pourrait penser, le football est un sport qui se développe de manière incroyable partout, et pas seulement aux États-Unis ou au Canada. À voir les performances offertes par des formations comme le Japon et le Mexique, au cours des dernières années, on peut affirmer sans crainte que le football est en excellente santé. Ce sport, qui n'était encore récemment pratiqué qu'en Amérique du Nord, est en train de gagner rapidement de la popularité à l'échelle mondiale.
Cette année, ce sont six équipes qui s'affronteront à Miami, soit le Canada, les États-Unis, le Japon, le Mexique, la France, et Panama. Mais malgré l'impressionnante progression des autres pays, on devrait encore une fois assister à une confrontation Canada / États-Unis pour l'obtention du titre. On n'est jamais à l'abri de surprises, mais les deux pays se sont retrouvés lors de la finale à chacune des sept dernières années. Résultat? Quatre conquêtes américaines; trois canadiennes.
Parlant de la formation américaine, il faut savoir que leur équipe est toujours formée de joueurs provenant de l'État qui organise le Superbowl. C'est donc dire que ce sera cette année à la Floride de bâtir une équipe pour rivaliser avec les meilleurs joueurs du reste du monde.
Et lorsque l'on sait que la Floride est l'un des États où le football est le plus populaire chez nos voisins du Sud, on s'entend pour dire que ce ne sera pas facile de vaincre les Américains. Surtout qu'ils voudront à tout prix empêcher l'équipe canadienne de remporter un troisième titre consécutif sur leur sol.
Des anciens qui font parler d'eux
Une chose est sûre, une foule d'anciens joueurs d'Équipe Canada ont fait parlé d'eux récemment. Proche de nous, il faut bien sûr penser au demi-défensif Étienne Trépanier-Boulay qui a connu une excellente première saison avec les Alouettes. L'ancienne vedette des Wildcats de l'Université New Hampshire faisait partie de l'équipe canadienne en 2002, alors que le Canada s'était incliné 16-14 en finale du tournoi, qui était alors présenté en Nouvelle-Orléans.
Il y a aussi le receveur Jean-Frédéric Tremblay, qui avait été repêché en première ronde du repêchage de la Ligue Canadienne de Football par les Argonauts de Toronto, il y a quelques années. Il avait fait partie d'Équipe Canada en 2000, lorsque la classique était présentée à Atlanta. Une vilaine blessure est venue mettre fin prématurément à sa carrière, mais il aura tout de même laissé sa marque au football universitaire québécois, devenant l'un des meilleurs receveurs de la ligue lors de son passage chez le Rouge et Or de l'Université Laval.
Dans les plus récentes éditions d'Équipe Canada, on se souviendra surtout de deux joueurs qui ont rapidement fait leur place en tant que joueurs étoiles des équipes universitaires québécoises.
Le premier est le quart Benoît Groulx, qui avait été le quart de la formation canadienne en 2004 à Houston. En deux ans avec le Rouge et Or, Groulx s'est vite imposé comme l'un des meilleurs quarts au Canada, remportant notamment le titre de joueur par excellence de la conférence Québec. La saison passée, il a battu le record pour le plus grand nombre de verges aériennes dans la ligue universitaire québécoise. Et tout cela, à sa deuxième saison seulement.
Ensuite, il faut parler de l'ailier défensif Martin Gagné, qui a fait partie d'Équipe Canada en 2004 et en 2005. Il en était lui aussi à sa deuxième saison au football universitaire, mais chez les Carabins de l'Université de Montréal. Après une saison où il s'est amusé à terroriser les quarts-arrières adverses, il a été nommé joueur de ligne par excellence au Québec. Dernièrement, il a été nommé capitaine d'équipe des Carabins, et il sera - comme Benoît Groulx - un joueur dont on entendra assurément parler au cours des prochaines années.
Alors parmi les joueurs d'Équipe Canada édition 2007, lesquels performeront au prochain niveau dans un futur rapproché? Seul le temps le dira, mais ne soyez pas surpris d'entendre parler de plusieurs d'entre eux au cours des prochaines années!
Qu'est-ce que tous ces joueurs ont en commun? Ils sont, d'abord, tous des étoiles de la ligue de football universitaire québécoise. Mais surtout, tous ces athlètes ont fait partie des récentes éditions d'Équipe Canada, lors du Championnat Mondial Junior NFL. Le tournoi constitue donc un tremplin incroyable pour les jeunes qui y participent.
En effet, voilà une merveilleuse occasion pour les membres de l'équipe canadienne, car en plus de rivaliser avec les meilleurs footballeurs à l'échelle mondiale, ils ont la chance de côtoyer des entraîneurs extrêmement qualifiés, et ont l'opportunité de se faire valoir auprès des recruteurs des universités les plus prestigieuses.
Compte tenu de tous ces éléments, on comprend pourquoi autant d'anciens membres d'Équipe Canada excellent aujourd'hui dans les ligues universitaires et professionnelles. Car en plus de tous ceux qui ont évolué au football universitaire canadien (137), 38 ont porté les couleurs d'une équipe de la NCAA, et 12 ont joué dans la Ligue Canadienne de Football.
Une compétition toujours plus féroce
D'année en année, le calibre de jeu du tournoi est de plus en plus fort. Ça c'est indéniable. Il faut savoir que contrairement à ce que l'on pourrait penser, le football est un sport qui se développe de manière incroyable partout, et pas seulement aux États-Unis ou au Canada. À voir les performances offertes par des formations comme le Japon et le Mexique, au cours des dernières années, on peut affirmer sans crainte que le football est en excellente santé. Ce sport, qui n'était encore récemment pratiqué qu'en Amérique du Nord, est en train de gagner rapidement de la popularité à l'échelle mondiale.
Cette année, ce sont six équipes qui s'affronteront à Miami, soit le Canada, les États-Unis, le Japon, le Mexique, la France, et Panama. Mais malgré l'impressionnante progression des autres pays, on devrait encore une fois assister à une confrontation Canada / États-Unis pour l'obtention du titre. On n'est jamais à l'abri de surprises, mais les deux pays se sont retrouvés lors de la finale à chacune des sept dernières années. Résultat? Quatre conquêtes américaines; trois canadiennes.
Parlant de la formation américaine, il faut savoir que leur équipe est toujours formée de joueurs provenant de l'État qui organise le Superbowl. C'est donc dire que ce sera cette année à la Floride de bâtir une équipe pour rivaliser avec les meilleurs joueurs du reste du monde.
Et lorsque l'on sait que la Floride est l'un des États où le football est le plus populaire chez nos voisins du Sud, on s'entend pour dire que ce ne sera pas facile de vaincre les Américains. Surtout qu'ils voudront à tout prix empêcher l'équipe canadienne de remporter un troisième titre consécutif sur leur sol.
Des anciens qui font parler d'eux
Une chose est sûre, une foule d'anciens joueurs d'Équipe Canada ont fait parlé d'eux récemment. Proche de nous, il faut bien sûr penser au demi-défensif Étienne Trépanier-Boulay qui a connu une excellente première saison avec les Alouettes. L'ancienne vedette des Wildcats de l'Université New Hampshire faisait partie de l'équipe canadienne en 2002, alors que le Canada s'était incliné 16-14 en finale du tournoi, qui était alors présenté en Nouvelle-Orléans.
Il y a aussi le receveur Jean-Frédéric Tremblay, qui avait été repêché en première ronde du repêchage de la Ligue Canadienne de Football par les Argonauts de Toronto, il y a quelques années. Il avait fait partie d'Équipe Canada en 2000, lorsque la classique était présentée à Atlanta. Une vilaine blessure est venue mettre fin prématurément à sa carrière, mais il aura tout de même laissé sa marque au football universitaire québécois, devenant l'un des meilleurs receveurs de la ligue lors de son passage chez le Rouge et Or de l'Université Laval.
Dans les plus récentes éditions d'Équipe Canada, on se souviendra surtout de deux joueurs qui ont rapidement fait leur place en tant que joueurs étoiles des équipes universitaires québécoises.
Le premier est le quart Benoît Groulx, qui avait été le quart de la formation canadienne en 2004 à Houston. En deux ans avec le Rouge et Or, Groulx s'est vite imposé comme l'un des meilleurs quarts au Canada, remportant notamment le titre de joueur par excellence de la conférence Québec. La saison passée, il a battu le record pour le plus grand nombre de verges aériennes dans la ligue universitaire québécoise. Et tout cela, à sa deuxième saison seulement.
Ensuite, il faut parler de l'ailier défensif Martin Gagné, qui a fait partie d'Équipe Canada en 2004 et en 2005. Il en était lui aussi à sa deuxième saison au football universitaire, mais chez les Carabins de l'Université de Montréal. Après une saison où il s'est amusé à terroriser les quarts-arrières adverses, il a été nommé joueur de ligne par excellence au Québec. Dernièrement, il a été nommé capitaine d'équipe des Carabins, et il sera - comme Benoît Groulx - un joueur dont on entendra assurément parler au cours des prochaines années.
Alors parmi les joueurs d'Équipe Canada édition 2007, lesquels performeront au prochain niveau dans un futur rapproché? Seul le temps le dira, mais ne soyez pas surpris d'entendre parler de plusieurs d'entre eux au cours des prochaines années!