Nik Lewis à la défense de Kevin Glenn
Alouettes vendredi, 2 sept. 2016. 00:35 dimanche, 15 déc. 2024. 04:43MONTRÉAL – Véritable meneur au sein des Alouettes, Nik Lewis a tenu à défendre Kevin Glenn même s’il a commis deux autres interceptions et il a admis que des changements sont nécessaires pour corriger le tir en attaque.
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Comme la nature du football le veut, le quart-arrière d’une équipe écope souvent du blâme pour les ennuis offensifs. Sauf que Glenn n’est pas le seul responsable de la coûteuse interception au quatrième quart alors que tout était encore possible pour les Alouettes.
« Je supporte Kevin, c’est mon quart-arrière préféré dans ma carrière. Il est celui qui essuie les critiques, mais il se retrouve souvent dans des situations peu évidentes. Je vais prendre le blâme, il ne le mérite pas. Il fait trop de choses pour notre attaque, ce n’est pas lui la cause du problème », a tenu à mentionner Lewis.
Devant les médias, Lewis a exprimé le désir que certaines choses changent. Il ne voulait pas blâmer personne directement, mais ça semblait clair qu’il n’approuve pas toutes les décisions des dirigeants.
Lorsqu’un confrère lui a mentionné qu’il avait l’air de dire que des changements s’imposent, il a répondu brièvement, mais clairement.
« Ce n’est pas assez évident ? », a lancé Lewis avec fermeté.
Peu importe l’identité du responsable, les Alouettes ont encore été dans le coin des perdants, jeudi soir.
« C’est vraiment fâchant, ce n’est pas facile de gagner des matchs dans la LCF », a témoigné le directeur général et entraîneur-chef, Jim Popp, qui semblait retenir le fond de sa pensée.
« C’est une année frustrante, on a opté pour la stabilité chez les entraîneurs. Il faut s’améliorer pour trouver des manières de gagner en fin de match. On a parlé de ça et on a travaillé là-dessus. Si on avait pu gagner des matchs serrés, on serait en très bonne position, mais les « si » ne comptent pas », a poursuivi Popp.
Le grand manitou des Alouettes a refusé de blâmer la ligne offensive qui a éprouvé des problèmes en fin de partie et qui n’a pas accordé assez de temps à son quart-arrière.
Kristian Matte, le centre de cette ligne offensive remodelée en 2016, ne comprend pas que sa troupe manque de conviction dans les dernières minutes des matchs.
« On commence à avoir moins de temps à notre disposition. Il faut jouer jusqu’à la conclusion des parties. On s’est laissé tomber une autre fois, on n’est pas assez féroce à la fin des matchs », a relevé Matte avec amertume.
Alors que l’unité offensive continue d’en arracher, la défense ne cesse pas de tenir le fort. En se sentant coupables du résultat, les joueurs offensifs ont souligné le travail de leurs partenaires.
« On doit mieux jouer offensivement parce que la défense a tout fait en son possible pour nous garder dans le match encore une fois », a admis Tyrell Sutton qui aurait aimé recevoir le ballon encore plus souvent.
Pour Lewis, ça ne fait aucun doute que l’attaque a laissé tomber la défense.
« Je pense qu’on l’a fait pratiquement chaque semaine, on ne produit pas assez offensivement », a rétorqué Lewis avec réalisme.
En dépit des longs visages et des signes de frustration, les joueurs ont rappelé qu’ils n’ont pas l’intention de jeter l’éponge.
« Les gars n’abandonnent pas. Tout le monde dans ce vestiaire se bat avec conviction. Ça arrive aux joueurs de se laisser emporter et leur effort de trop finit par coûter des punitions. Je crois que les joueurs n’ont pas toujours pris les meilleures décisions, mais ce n’est pas un manque d’effort », a maintenu l'entraîneur-chef.
« Les joueurs sont persuadés que notre équipe a le talent pour gagner la coupe Grey », a ajouté Popp.
« On va se relever, c’est certain. Le classement n’est pas très fort dans l’Est », a conclu Jean-Christophe Beaulieu qui sonnait très optimiste dans les circonstances.