En raison de la tradition gagnante de l’organisation, les dirigeants des Alouettes de Montréal savent mieux que quiconque que les standards sont plus élevés envers leur équipe.

Voilà pourquoi les trois défaites encaissées par les Alouettes à leur premier match éliminatoire en 2011, 2012 et 2013 suscitent du mécontentement malgré la très longue liste d’obstacles vécus cette saison.

« Nous ne sommes pas comparés aux autres équipes de la LCF et à la norme selon laquelle ce n’est pas facile de gagner la coupe Grey ? », a lancé le directeur général et entraîneur-chef Jim Popp.

« Je sais que les standards sont différents pour nous, mais si on regarde l’ensemble de notre travail depuis 1996, nous avons obtenu de bons résultats. D’ailleurs, je crois que nos partisans les plus ardents peuvent comprendre et nous donnent un sursis cette fois avec tout ce que nous avons dû affronter cette année », a poursuivi Popp.

Le dirigeant d’expérience a même remarqué une excitation particulière chez une partie des amateurs puisque les défis étaient plus exigeants pour les Alouettes sans oublier l’arrivée de nouveaux joueurs talentueux.

Si on lui retire son chapeau d’entraîneur pour axer tout son temps sur le rôle de directeur général, Popp a convenu qu’il ne répéterait pas une erreur commise dans le dossier de Dan Hawkins.

« Est-ce que je serais moins enclin à embaucher un entraîneur qui n’a pas d’expérience dans la LCF ? Non, mais je serais moins porté à embaucher un entraîneur qui n’a jamais dirigé au niveau professionnel », a-t-il avoué.

Mais dans le scénario que le propriétaire Robert Wetenhall aimerait le voir poursuivre comme entraîneur, Popp se dit confortable à assumer les deux fonctions.

« Je crois que je peux le faire parce que je suis habitué de gérer des personnes. J’étais aussi mieux appuyé dans les bureaux administratifs que la dernière fois que j’ai été entraîneur en 2007. »

En descendant sur les lignes de côté, il s’est retrouvé dans une meilleure position pour évaluer tous les entraîneurs en place. Ceci pourrait s’avérer déterminant surtout s’il décide de dénicher le nouvel entraîneur dans ce groupe que ce soit pour 2014 ou plus tard.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Popp et M. Wetenhall ne pourront pas mûrir leur décision très longtemps étant donné qu’Edmonton et Ottawa sont déjà à la recherche d’un entraîneur. Winnipeg pourrait s’ajouter à cette liste donc Montréal doit faire partie de la danse rapidement – si nécessaire – pour attirer le meilleur candidat.