D'adversaires à coéquipiers
Football jeudi, 25 janv. 2007. 11:40 dimanche, 15 déc. 2024. 15:08
Rémi Aboussouan (Accrofoot.com) - Le monde est drôlement fait quand même. C'est la première phrase qui nous vient à l'esprit en voyant Marc Santerre et Glen Constantin porter le même manteau rouge et noir, aux couleurs d'Équipe Canada. Il faut savoir que pendant la saison, ces deux-là ne sont pas vraiment les meilleurs amis du monde.
Ils sont plutôt de grands rivaux, et presque des ennemis, alors que Santerre est entraîneur-chef des Carabins de l'Université de Montréal, et que Constantin occupe le même poste chez le Rouge et Or de l'Université Laval. Dès l'arrivée de Santerre chez les Bleus l'an dernier, la comparaison ente les deux est devenue inévitable, la rivalité omniprésente, et l'opposition constante - autant sur le terrain que lors de la période de recrutement.
Cependant, le respect qui existe entre les deux hommes a toujours été énorme. Le fait que Constantin ait invité son homologue montréalais à faire partie du personnel d'entraîneurs d'Équipe Canada en est d'ailleurs un très bon exemple.
« C'est un gars que je respecte énormément, nous disait Constantin. Il y a tout un mythe qui s'est créé autour de nous deux pour alimenter la rivalité Carabins / Rouge et Or, mais en réalité, on s'apprécie beaucoup. Et comme c'est l'un des meilleurs coachs au Canada, il était tout à fait normal que je l'invite pour le tournoi. »
Les deux entraîneurs se connaissent en fait depuis une trentaine d'années, et ont été appelés à se côtoyer à de multiples reprises au cours de leur carrière.
« D'abord, on a tous les deux grandi à Québec dans les mêmes années, et le milieu du football est assez restreint - ce l'était encore plus à l'époque - alors tout le monde se connaît, racontait Santerre. Et à force d'aller dans les mêmes cliniques d'entraîneurs et de se retrouver dans les camps d'évaluation de Football Québec, nous sommes rapidement devenus amis. Ça fait drôle aujourd'hui d'être systématiquement comparés et mis en opposition. »
Mais qu'ils le veuillent ou non, ces deux-là n'ont pas fini d'être comparés l'un à l'autre. Avec la rivalité grandissante qui existe entre leurs deux équipes, l'opposition ne fait plutôt que commencer.
Mais Constantin et Santerre ne sont pas les seuls adversaires naturels à devoir travailler ensemble pendant le tournoi. Toujours dans le personnel d'entraîneurs, Justin Éthier et Warren Craney en sont deux autres qui ont l'habitude de travailler l'un contre l'autre.
Éthier agit comme coordonnateur offensif du Rouge et Or, tandis que Craney est coordonnateur défensif des Stingers de Concordia. Les deux équipes se sont affronté en finale de la conférence québécoise cette année, et l'offensive de Éthier avait inscrit 28 points contre la défensive de Craney dans un gain de 28-12 de Laval, en route vers la conquête de la Coupe Vanier.
Chez les joueurs aussi, plusieurs doivent s'habituer à se défoncer pour des athlètes qu'ils avaient l'habitude de détester pendant la saison.
« C'est sûr que c'est spécial au début, surtout avec les gars de Lennoxville et du Vieux Montréal, nous disaient Sammy Lavaud et Ameet Pall, secondeur et ailier défensif de Vanier. Mais la plupart du temps, ce sont des gars contre qui on joue depuis qu'on est tout petits et qu'on a appris à connaître au fil des années. »
« Bien sûr, pendant un match, il y a de rivalité et nous voulons être meilleurs que les joueurs en face de nous. Mais une fois la partie terminée, on redevient des amis. Et pour le tournoi, dès la première pratique, tout le monde a compris qu'on était ici pour travailler ensemble, et les vieilles rivalités se sont vite envolées. On n'est pas ici pour représenter Vanier, Champlain-Lennoxville, le Vieux Montréal ou peu importe l'équipe pour laquelle les gars jouent pendant la saison. Pour les deux prochaines semaines, on fait tous partie d'Équipe Canada, et on est tous ici pour gagner. Ensemble! »
« Il n'y a aucune animosité. Les joueurs qui sont ici sont les meilleurs au Canada, et j'aime mieux jouer avec eux que contre eux. Le fait d'avoir affronté certains des gars ici fait simplement que je sais ce dont ils sont capables, et j'ai énormément de respect pour eux, d'affirmer le receveur Julian Feoli. Je pense à Frédérique Plésius, à Bruno Prud'homme, à Dominique Noël contre qui j'ai joué cette saison, et laissez-moi vous dire que je suis plus confortable à les avoir comme coéquipier que comme adversaires!»
Une bonne deuxième journée
Glen Constantin se disait très satisfait de la deuxième journée du camp d'entraînement. L'intensité a monté d'un cran, il y avait moins de perte de temps entre deux exercices. On sentait beaucoup de fatigue hier, mais les gars ont eu une bonne nuit de sommeil et ça a paru sur le terrain.
Il est à noter que le plaqueur défensif Philipp McKelvey a subi une commotion cérébrale et qu'il ne pourra prendre part au tournoi. Pour le remplacer, les entraîneurs ont fait appel à Maurice Forbes, un autre plaqueur qui vient de l'Ontario. Il se rapportera à l'équipe mercredi soir et devrait être en mesure de pratiquer jeudi.
Ils sont plutôt de grands rivaux, et presque des ennemis, alors que Santerre est entraîneur-chef des Carabins de l'Université de Montréal, et que Constantin occupe le même poste chez le Rouge et Or de l'Université Laval. Dès l'arrivée de Santerre chez les Bleus l'an dernier, la comparaison ente les deux est devenue inévitable, la rivalité omniprésente, et l'opposition constante - autant sur le terrain que lors de la période de recrutement.
Cependant, le respect qui existe entre les deux hommes a toujours été énorme. Le fait que Constantin ait invité son homologue montréalais à faire partie du personnel d'entraîneurs d'Équipe Canada en est d'ailleurs un très bon exemple.
« C'est un gars que je respecte énormément, nous disait Constantin. Il y a tout un mythe qui s'est créé autour de nous deux pour alimenter la rivalité Carabins / Rouge et Or, mais en réalité, on s'apprécie beaucoup. Et comme c'est l'un des meilleurs coachs au Canada, il était tout à fait normal que je l'invite pour le tournoi. »
Les deux entraîneurs se connaissent en fait depuis une trentaine d'années, et ont été appelés à se côtoyer à de multiples reprises au cours de leur carrière.
« D'abord, on a tous les deux grandi à Québec dans les mêmes années, et le milieu du football est assez restreint - ce l'était encore plus à l'époque - alors tout le monde se connaît, racontait Santerre. Et à force d'aller dans les mêmes cliniques d'entraîneurs et de se retrouver dans les camps d'évaluation de Football Québec, nous sommes rapidement devenus amis. Ça fait drôle aujourd'hui d'être systématiquement comparés et mis en opposition. »
Mais qu'ils le veuillent ou non, ces deux-là n'ont pas fini d'être comparés l'un à l'autre. Avec la rivalité grandissante qui existe entre leurs deux équipes, l'opposition ne fait plutôt que commencer.
Mais Constantin et Santerre ne sont pas les seuls adversaires naturels à devoir travailler ensemble pendant le tournoi. Toujours dans le personnel d'entraîneurs, Justin Éthier et Warren Craney en sont deux autres qui ont l'habitude de travailler l'un contre l'autre.
Éthier agit comme coordonnateur offensif du Rouge et Or, tandis que Craney est coordonnateur défensif des Stingers de Concordia. Les deux équipes se sont affronté en finale de la conférence québécoise cette année, et l'offensive de Éthier avait inscrit 28 points contre la défensive de Craney dans un gain de 28-12 de Laval, en route vers la conquête de la Coupe Vanier.
Chez les joueurs aussi, plusieurs doivent s'habituer à se défoncer pour des athlètes qu'ils avaient l'habitude de détester pendant la saison.
« C'est sûr que c'est spécial au début, surtout avec les gars de Lennoxville et du Vieux Montréal, nous disaient Sammy Lavaud et Ameet Pall, secondeur et ailier défensif de Vanier. Mais la plupart du temps, ce sont des gars contre qui on joue depuis qu'on est tout petits et qu'on a appris à connaître au fil des années. »
« Bien sûr, pendant un match, il y a de rivalité et nous voulons être meilleurs que les joueurs en face de nous. Mais une fois la partie terminée, on redevient des amis. Et pour le tournoi, dès la première pratique, tout le monde a compris qu'on était ici pour travailler ensemble, et les vieilles rivalités se sont vite envolées. On n'est pas ici pour représenter Vanier, Champlain-Lennoxville, le Vieux Montréal ou peu importe l'équipe pour laquelle les gars jouent pendant la saison. Pour les deux prochaines semaines, on fait tous partie d'Équipe Canada, et on est tous ici pour gagner. Ensemble! »
« Il n'y a aucune animosité. Les joueurs qui sont ici sont les meilleurs au Canada, et j'aime mieux jouer avec eux que contre eux. Le fait d'avoir affronté certains des gars ici fait simplement que je sais ce dont ils sont capables, et j'ai énormément de respect pour eux, d'affirmer le receveur Julian Feoli. Je pense à Frédérique Plésius, à Bruno Prud'homme, à Dominique Noël contre qui j'ai joué cette saison, et laissez-moi vous dire que je suis plus confortable à les avoir comme coéquipier que comme adversaires!»
Une bonne deuxième journée
Glen Constantin se disait très satisfait de la deuxième journée du camp d'entraînement. L'intensité a monté d'un cran, il y avait moins de perte de temps entre deux exercices. On sentait beaucoup de fatigue hier, mais les gars ont eu une bonne nuit de sommeil et ça a paru sur le terrain.
Il est à noter que le plaqueur défensif Philipp McKelvey a subi une commotion cérébrale et qu'il ne pourra prendre part au tournoi. Pour le remplacer, les entraîneurs ont fait appel à Maurice Forbes, un autre plaqueur qui vient de l'Ontario. Il se rapportera à l'équipe mercredi soir et devrait être en mesure de pratiquer jeudi.