Danny Desriveaux garde la tête haute
Football jeudi, 29 juil. 2010. 15:03 dimanche, 15 déc. 2024. 09:40
Le receveur de passes Danny Desriveaux n'a pas marqué un seul touché depuis deux ans et son rôle au sein de l'attaque des Alouettes semble diminuer chaque année.
Malgré tout, il refuse de se décourager et se dit choyé de porter les couleurs de l'équipe.
Le Lavallois Danny Desriveaux a connu un début de carrière intéressant avec les Alouettes. À ses deux premières saisons, il a capté 50 passes dont deux pour des touchés.
Au terme de sa première saison en 2007, on disait alors de Desriveaux qu'il était le dauphin de Ben Cahoon, qu'il remplacerait un jour le célèbre numéro 86.
Trois ans plus tard, Cahoon est toujours à son poste alors que Desriveaux n'a toujours pas fait sa place au sein de la formation partante.
« C'est sûr que les premières semaines sont frustrantes. Tu te dis que c'est injuste et tu te demandes pourquoi tu n'as pas les opportunités d'en faire plus. Mais c'est facile d'entrer dans ce cercle vicieux et d'être marabout », reconnaît le receveur de passes.
Ce que Desriveaux vit, d'autres l'ont vécu avant lui. Il se retrouve derrière d'excellents athlètes à sa position et à moins d'une blessure à l'un d'eux, il devient presque impossible de les déloger.
« Je comprends bien la dynamique, la structure de l'équipe et la situation des partants qui sont en avant de moi. Et je crois que le fait de comprendre cela me permet de mieux composer avec une situation où beaucoup de gens pourraient considérer je suis malheureux», confie Desriveaux.
Onze joueurs des Alouettes ont capté au moins une passe de touché en 2009. Parmi eux, il y avait Eric Wilson, un plaqueur qui se transforme parfois en ailier rapproché. Danny Desriveaux, lui, n'a reçu que six ballons durant toute la saison, sans jamais atteindre la zone des buts.
«S'il jouait n'importe où ailleurs dans la Ligue canadienne, il serait partant et il aurait beaucoup de succès. Malheureusement, il est derrière un certain Ben Cahoon et c'est difficile pour lui d'avoir du temps de jeu», reconnaît Étienne Boulay.
«Même si de l'extérieur les gens ne voient pas ce que je fais, l'organisation sait ce que je suis capable d'offrir. Je sais que je suis respecté et que j'ai ma place au sein de l'équipe, même si ça ne se pas reflète pas toujours sur la feuille des statistiques», mentionne le principal intéressé.
Danny Desriveaux voit peut-être moins d'action comme receveur de passes, mais cela ne l'empêche pas de demeurer dans la formation comme joueur des unités spéciales; il n'a raté aucun match depuis le début de sa carrière.
*D'après un reportage de David Arsenault
Malgré tout, il refuse de se décourager et se dit choyé de porter les couleurs de l'équipe.
Le Lavallois Danny Desriveaux a connu un début de carrière intéressant avec les Alouettes. À ses deux premières saisons, il a capté 50 passes dont deux pour des touchés.
Au terme de sa première saison en 2007, on disait alors de Desriveaux qu'il était le dauphin de Ben Cahoon, qu'il remplacerait un jour le célèbre numéro 86.
Trois ans plus tard, Cahoon est toujours à son poste alors que Desriveaux n'a toujours pas fait sa place au sein de la formation partante.
« C'est sûr que les premières semaines sont frustrantes. Tu te dis que c'est injuste et tu te demandes pourquoi tu n'as pas les opportunités d'en faire plus. Mais c'est facile d'entrer dans ce cercle vicieux et d'être marabout », reconnaît le receveur de passes.
Ce que Desriveaux vit, d'autres l'ont vécu avant lui. Il se retrouve derrière d'excellents athlètes à sa position et à moins d'une blessure à l'un d'eux, il devient presque impossible de les déloger.
« Je comprends bien la dynamique, la structure de l'équipe et la situation des partants qui sont en avant de moi. Et je crois que le fait de comprendre cela me permet de mieux composer avec une situation où beaucoup de gens pourraient considérer je suis malheureux», confie Desriveaux.
Onze joueurs des Alouettes ont capté au moins une passe de touché en 2009. Parmi eux, il y avait Eric Wilson, un plaqueur qui se transforme parfois en ailier rapproché. Danny Desriveaux, lui, n'a reçu que six ballons durant toute la saison, sans jamais atteindre la zone des buts.
«S'il jouait n'importe où ailleurs dans la Ligue canadienne, il serait partant et il aurait beaucoup de succès. Malheureusement, il est derrière un certain Ben Cahoon et c'est difficile pour lui d'avoir du temps de jeu», reconnaît Étienne Boulay.
«Même si de l'extérieur les gens ne voient pas ce que je fais, l'organisation sait ce que je suis capable d'offrir. Je sais que je suis respecté et que j'ai ma place au sein de l'équipe, même si ça ne se pas reflète pas toujours sur la feuille des statistiques», mentionne le principal intéressé.
Danny Desriveaux voit peut-être moins d'action comme receveur de passes, mais cela ne l'empêche pas de demeurer dans la formation comme joueur des unités spéciales; il n'a raté aucun match depuis le début de sa carrière.
*D'après un reportage de David Arsenault