De peine et de misère pour les Als
Football jeudi, 5 août 2010. 20:41 dimanche, 15 déc. 2024. 00:57
Francis Paquin
MONTRÉAL - La rivalité entre les Alouettes et les Roughriders de la Saskatchewan a de nouveau monté d'un cran.
Après s'être forgé une avance de 14 points à la demie, les Alouettes ont bien failli se faire jouer le même tour que lors du premier match entre les deux équipes plus tôt cette saison, mais ils ont néanmoins résisté pour l'emporter 30-26, vendredi soir au Stade Percival-Molson.
La séquence victorieuse des Alouettes à domicile s'est également prolongée à 12, leur dernier revers pendant le calendrier régulier remontant au 26 octobre 2008 contre les Blue Bombers de Winnipeg. Ils se sont aussi assurés de demeurer seuls en tête de la division Est après s'être appropriés l'exclusivité du premier rang la semaine dernière en battant les Argonauts de Toronto.
Et dire que les choses avaient si bien commencé pour les Oiseaux, Anthony Calvillo lançant d'abord une bombe de 67 verges à S.J. Green sur le premier jeu du match, puis rejoignant Kerry Watkins dans la zone des buts, alors qu'il n'y avait même pas encore une minute d'écoulée à la rencontre.
L'unité défensive a même ajouté son grain de sel quelques instants plus tard, Chip Cox interceptant la deuxième tentative de passe de la partie de Darian Durant. Et après avoir pris les devants 10-0 à la suite d'un placement de Damon Duval, les Alouettes semblaient définitivement en bonne position pour venger la défaite crève-cœur de 54-51 subie le premier juillet lors de la partie qui donnait le coup d'envoi à la saison de la Ligue canadienne de football. Sauf que c'était vraiment trop mal connaître les hommes en vert
Durant a en effet orchestré une remontée qui permettait aux Riders de réduire l'écart à 28-26 avec 2:16 - aussi bien dire une éternité - à faire au match, mais il s'est finalement buté à une défensive qui avait énormément de choses à se faire pardonner jusque-là. Cox a d'abord réalisé sa deuxième interception de la rencontre sur la série à l'attaque suivante des visiteurs, puis J.P. Bekasiak a réussi un touché de sûreté qui obligeait ces derniers à absolument inscrire un majeur s'ils souhaitaient se sauver avec la victoire.
« Ce n'est pas une belle victoire, mais c'est une victoire », a avoué le maraudeur québécois Étienne Boulay, qui a obtenu trois plaqués. « Nous aurons plusieurs ajustements à apporter, mais nous sommes néanmoins satisfaits du résultat. »
« Nous paraissions clairement frustrés par moments, mais je suis très content de la tenue de notre défensive », a ajouté l'entraîneur-chef Marc Trestman. « Nous n'avons pas commis de revirement et notre travail sur les unités spéciales a été excellent, c'est pourquoi nous avons été en mesure de tenir le coup. »
Les deux équipes ont offert du jeu robuste pendant toute la durée de la partie et la tension était très palpable par moments. Malheureusement pour les amateurs du genre, Alouettes et Riders ne peuvent maintenant plus que croiser le fer que si les deux clubs se qualifient pour le match de la coupe Grey qui sera présentée le 28 novembre à Edmonton.
Une deuxième demie à oublier pour l'attaque des Alouettes
Tim Maypray a sans l'ombre d'un doute réussi le jeu le plus spectaculaire de la rencontre, alors qu'il a ramené le ballon sur 118 verges après une tentative de placement ratée du botteur Luca Congi au milieu du deuxième quart. Il s'agissait du deuxième touché marqué dans les mêmes circonstances par Maypray, qui avait incidemment réalisé l'exploit contre les Riders plus tôt cette saison.
« Non, je n'ai pas percé le mystère de la stratégie des Riders », a lancé Maypray. « J'ai joué de chance, mais surtout profiter d'excellents blocs de mes coéquipiers. »
Calvillo a quant à lui complété 17 de ses 25 tentatives de passes pour des gains de 252 verges avec deux touchés. Comme il l'avait fait la semaine dernière, il a donné la frousse aux partisans en devant quitter momentanément le match en raison d'une blessure à l'index de la main droite. La blessure ne serait cependant pas sérieuse et ne devrait pas le tenir à l'écart du jeu.
« Nous devons donner le crédit à notre défensive et aux unités spéciales pour cette victoire », a expliqué Calvillo. « Nous devrons évidemment effectuer du meilleur travail dans les semaines à venir. »
Jamel Richardson a été sa cible favorite, captant sept passes pour des gains de 65 verges avec un majeur, tandis que Watkins a terminé sa soirée de travail avec quatre passes captées pour des gains de 72 verges. Duval a marqué les autres points des siens grâce à un simple et des placements de 11 et 47 verges.
Après avoir été parfaite la semaine dernière contre les Argonauts de Toronto, la ligne à l'attaque des Alouettes a connu davantage de difficultés en concédant trois sacs aux Riders. Le demi Avon Cobourne s'est fait également nettement plus discret en ne portant le ballon que sept fois pour des gains de 34 verges.
Chose certaine, l'attaque des Alouettes devra trouver ses repères afin de l'emporter samedi prochain à Toronto, puisqu'elle n'a obtenu qu'un seul premier essai en deuxième demie ce soir.
Après s'être forgé une avance de 14 points à la demie, les Alouettes ont bien failli se faire jouer le même tour que lors du premier match entre les deux équipes plus tôt cette saison, mais ils ont néanmoins résisté pour l'emporter 30-26, vendredi soir au Stade Percival-Molson.
La séquence victorieuse des Alouettes à domicile s'est également prolongée à 12, leur dernier revers pendant le calendrier régulier remontant au 26 octobre 2008 contre les Blue Bombers de Winnipeg. Ils se sont aussi assurés de demeurer seuls en tête de la division Est après s'être appropriés l'exclusivité du premier rang la semaine dernière en battant les Argonauts de Toronto.
Et dire que les choses avaient si bien commencé pour les Oiseaux, Anthony Calvillo lançant d'abord une bombe de 67 verges à S.J. Green sur le premier jeu du match, puis rejoignant Kerry Watkins dans la zone des buts, alors qu'il n'y avait même pas encore une minute d'écoulée à la rencontre.
L'unité défensive a même ajouté son grain de sel quelques instants plus tard, Chip Cox interceptant la deuxième tentative de passe de la partie de Darian Durant. Et après avoir pris les devants 10-0 à la suite d'un placement de Damon Duval, les Alouettes semblaient définitivement en bonne position pour venger la défaite crève-cœur de 54-51 subie le premier juillet lors de la partie qui donnait le coup d'envoi à la saison de la Ligue canadienne de football. Sauf que c'était vraiment trop mal connaître les hommes en vert
Durant a en effet orchestré une remontée qui permettait aux Riders de réduire l'écart à 28-26 avec 2:16 - aussi bien dire une éternité - à faire au match, mais il s'est finalement buté à une défensive qui avait énormément de choses à se faire pardonner jusque-là. Cox a d'abord réalisé sa deuxième interception de la rencontre sur la série à l'attaque suivante des visiteurs, puis J.P. Bekasiak a réussi un touché de sûreté qui obligeait ces derniers à absolument inscrire un majeur s'ils souhaitaient se sauver avec la victoire.
« Ce n'est pas une belle victoire, mais c'est une victoire », a avoué le maraudeur québécois Étienne Boulay, qui a obtenu trois plaqués. « Nous aurons plusieurs ajustements à apporter, mais nous sommes néanmoins satisfaits du résultat. »
« Nous paraissions clairement frustrés par moments, mais je suis très content de la tenue de notre défensive », a ajouté l'entraîneur-chef Marc Trestman. « Nous n'avons pas commis de revirement et notre travail sur les unités spéciales a été excellent, c'est pourquoi nous avons été en mesure de tenir le coup. »
Les deux équipes ont offert du jeu robuste pendant toute la durée de la partie et la tension était très palpable par moments. Malheureusement pour les amateurs du genre, Alouettes et Riders ne peuvent maintenant plus que croiser le fer que si les deux clubs se qualifient pour le match de la coupe Grey qui sera présentée le 28 novembre à Edmonton.
Une deuxième demie à oublier pour l'attaque des Alouettes
Tim Maypray a sans l'ombre d'un doute réussi le jeu le plus spectaculaire de la rencontre, alors qu'il a ramené le ballon sur 118 verges après une tentative de placement ratée du botteur Luca Congi au milieu du deuxième quart. Il s'agissait du deuxième touché marqué dans les mêmes circonstances par Maypray, qui avait incidemment réalisé l'exploit contre les Riders plus tôt cette saison.
« Non, je n'ai pas percé le mystère de la stratégie des Riders », a lancé Maypray. « J'ai joué de chance, mais surtout profiter d'excellents blocs de mes coéquipiers. »
Calvillo a quant à lui complété 17 de ses 25 tentatives de passes pour des gains de 252 verges avec deux touchés. Comme il l'avait fait la semaine dernière, il a donné la frousse aux partisans en devant quitter momentanément le match en raison d'une blessure à l'index de la main droite. La blessure ne serait cependant pas sérieuse et ne devrait pas le tenir à l'écart du jeu.
« Nous devons donner le crédit à notre défensive et aux unités spéciales pour cette victoire », a expliqué Calvillo. « Nous devrons évidemment effectuer du meilleur travail dans les semaines à venir. »
Jamel Richardson a été sa cible favorite, captant sept passes pour des gains de 65 verges avec un majeur, tandis que Watkins a terminé sa soirée de travail avec quatre passes captées pour des gains de 72 verges. Duval a marqué les autres points des siens grâce à un simple et des placements de 11 et 47 verges.
Après avoir été parfaite la semaine dernière contre les Argonauts de Toronto, la ligne à l'attaque des Alouettes a connu davantage de difficultés en concédant trois sacs aux Riders. Le demi Avon Cobourne s'est fait également nettement plus discret en ne portant le ballon que sept fois pour des gains de 34 verges.
Chose certaine, l'attaque des Alouettes devra trouver ses repères afin de l'emporter samedi prochain à Toronto, puisqu'elle n'a obtenu qu'un seul premier essai en deuxième demie ce soir.
