Dopage : impasse entre la NFL et l'AMA
Football vendredi, 30 sept. 2011. 09:20 samedi, 14 déc. 2024. 23:44
NEW YORK - La mise en place d'une politique de détection de l'hormone de croissance par contrôles sanguins au sein de la Ligue professionnelle de football américain (NFL) est dans l'impasse, rapporte le New York Times.
Le quotidien explique qu'un dialogue de sourds, entre la NFL et l'Agence mondiale antidopage d'un côté et le syndicat des joueurs de l'autre, empêche l'entrée en vigueur de ces contrôles, pourtant annoncée pour cette saison.
À la suite de la signature fin juillet d'une nouvelle convention collective entre propriétaires de franchises et joueurs, qui avait mis fin à un lock-out de quatre mois, la NFL avait fièrement annoncé qu'elle allait devenir la première Ligue nord-américaine de haut niveau à faire usage du test sanguin de l'hormone de croissance (hGH) utilisé par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Selon le New York Times, la NFL est prête à introduire ces contrôles sanguins inopinés mais le syndicat des joueurs (NFLPA) fait blocage car il exige de pouvoir faire analyser par ses propres experts antidopage les documents scientifiques sur lesquels l'AMA s'appuient pour valider son test afin notamment de vérifier le degré de risque d'un contrôle faux-positif.
Fidèle à sa politique de confidentialité et de sécurité, l'AMA refuse de communiquer les documents en question et assure que le syndicat des joueurs (NFLPA) utilise cette stratégie pour « gagner du temps ».
Le test de détection de l'hGH avait été mis sur pied pour les JO d'Athènes en 2004, où aucun sportif n'avait été contrôlé positif à ce produit, pas plus qu'en 2006 (Turin), 2008 (Pékin) et 2010 (Vancouver). Il est détectable uniquement dans le sang dans une fenêtre très courte de quelques jours.
Il n'y a eu que sept cas de sportifs positifs à l'hormone de croissance dans le monde depuis la mise en place du test. Le premier a été le joueur anglais de rugby à XIII Terry Newton en février 2010.
Ce test existe déjà en Amérique du Nord mais seulement au niveau des Ligues mineures de baseball. Mike Jacobs (Colorado) est devenu en juillet le premier athlète contrôlé positif à l'hGH en Amérique du nord. Suspendu pour 50 matchs, il a expliqué avoir pris ce produit pour se remettre plus vite d'une blessure.
Le quotidien explique qu'un dialogue de sourds, entre la NFL et l'Agence mondiale antidopage d'un côté et le syndicat des joueurs de l'autre, empêche l'entrée en vigueur de ces contrôles, pourtant annoncée pour cette saison.
À la suite de la signature fin juillet d'une nouvelle convention collective entre propriétaires de franchises et joueurs, qui avait mis fin à un lock-out de quatre mois, la NFL avait fièrement annoncé qu'elle allait devenir la première Ligue nord-américaine de haut niveau à faire usage du test sanguin de l'hormone de croissance (hGH) utilisé par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Selon le New York Times, la NFL est prête à introduire ces contrôles sanguins inopinés mais le syndicat des joueurs (NFLPA) fait blocage car il exige de pouvoir faire analyser par ses propres experts antidopage les documents scientifiques sur lesquels l'AMA s'appuient pour valider son test afin notamment de vérifier le degré de risque d'un contrôle faux-positif.
Fidèle à sa politique de confidentialité et de sécurité, l'AMA refuse de communiquer les documents en question et assure que le syndicat des joueurs (NFLPA) utilise cette stratégie pour « gagner du temps ».
Le test de détection de l'hGH avait été mis sur pied pour les JO d'Athènes en 2004, où aucun sportif n'avait été contrôlé positif à ce produit, pas plus qu'en 2006 (Turin), 2008 (Pékin) et 2010 (Vancouver). Il est détectable uniquement dans le sang dans une fenêtre très courte de quelques jours.
Il n'y a eu que sept cas de sportifs positifs à l'hormone de croissance dans le monde depuis la mise en place du test. Le premier a été le joueur anglais de rugby à XIII Terry Newton en février 2010.
Ce test existe déjà en Amérique du Nord mais seulement au niveau des Ligues mineures de baseball. Mike Jacobs (Colorado) est devenu en juillet le premier athlète contrôlé positif à l'hGH en Amérique du nord. Suspendu pour 50 matchs, il a expliqué avoir pris ce produit pour se remettre plus vite d'une blessure.