Du grand Anthony Calvillo
Football lundi, 20 sept. 2010. 16:46 jeudi, 12 déc. 2024. 00:47
On a assisté à du grand Anthony Calvillo, dimanche après-midi au Stade Percival-Molson.
Au sein de notre vestiaire, personne n'entretenait le moindre doute qu'Anthony serait au sommet de sa forme au moment de revenir au jeu. Et ses statistiques contre Edmonton (24 passes complétées en 42 tentatives pour des gains de 327 verges) sont venues confirmer ce que tout le monde savait déjà.
On n'avait qu'à le regarder prendre position derrière le joueur de centre et le voir décocher rapidement ses lancers pour réaliser qu'il n'avait pas le goût de se faire frapper. À cet égard, notre ligne offensive avait à coeur de protéger adéquatement Calvillo, et cet objectif a été atteint puisqu'il n'a pas vraiment été bousculé par le front défensif des Eskimos.
À l'instar de la ligne offensive, notre défensive et nos unités spéciales ont été dominantes à tous les égards. Ces deux unités ont contribué à produire douze de nos 31 points. Comme nous le répétons chaque semaine, il n'y a aucune raison que notre défensive et nos unités spéciales ne soient pas en mesure d'apporter une contribution offensive, car cela constitue une opportunité en or de changer l'allure d'un match tout en donnant un coup de main à notre attaque.
À la défensive, nous sommes satisfaits de ces séquences où nous avons forcé l'attaque des Eskimos à ne rester sur le terrain que le temps de deux jeux. C'est que nous avons été capables de neutraliser complètement leur jeu au sol lors de leurs premiers essais et cet élément clé nous a permis de limiter le nombre de verges gagnées par l'attaque menée par Ricky Ray et de gagner ainsi la bataille de positionnement sur le terrain.
Dans l'ensemble, ça fait deux matchs consécutifs que notre défensive joue du très bon football. Nous avons su amener à Montréal l'agressivité avec laquelle nous avions jouée à Hamilton la semaine dernière, et cela transparaît lorsqu'on voit nos gars voler sur le terrain.
Mais tout n'est pas parfait, et il reste qu'au final, nous aurions aimé que cette victoire soit un peu plus éclatante. Offensivement, nous avons connu un peu plus de difficultés en deuxième demie. À plusieurs reprises, nous nous sommes retrouvés très proches de la zone des buts sans parvenir à inscrire de touchés.
Quand tu dois te contenter de placements deux, voire trois fois de suite lorsque tu es si près de la zone payante, ça devient frustrant.
Diamond Ferri, un athlète hors pair
Je m'en voudrais de passer sous silence le retour de botté d'envoi de 85 verges réalisé par mon coéquipier Diamond Ferri. C'était tellement beau. Et c'était du Ferri à son meilleur.
Même s'il évolue à la position de secondeur, Diamond a la vitesse, la vision et l'instinct nécessaire pour réaliser ce type de jeu. Honnêtement, Diamond est l'un des meilleurs athlètes qu'il m'ait été donné de croiser au cours de ma carrière. Les gens ne réalisent pas à quel point c'est un grand athlète. Ce gars-là est capable de tout faire sur le terrain.
D'ailleurs, à l'époque où il évoluait à Syracuse dans les rangs universitaires, il jouait à trois positions, soit celle maraudeur, de porteur de ballon et de retourneur. Ça vous aide à mesurer toute l'ampleur de son talent.
Et hier, il était partout sur la surface du Stade Percival-Molson, comme en fait foi son interception, son sac du quart ainsi que ses plaqués sur les unités spéciales.
Il possède une intensité hors pair. Et je suis convaincu que cette récente performance va le remettre sur pied, lui qui a été malade au début de la saison et qui a vu d'autres secondeurs bien faire, cela ayant une incidence sur son temps de jeu.
Salut Dave!
J'aimerais prendre un instant pour saluer et remercier David Arsenault du fond du coeur, lui qui oeuvrait pour la dernière fois sur les lignes de côtés à titre de reporter pour RDS.
Je côtoie David au quotidien depuis près de dix ans, et j'ai toujours apprécié son professionnalisme ainsi que l'attention particulière qu'il portait aux joueurs québécois.
Parmi les beaux souvenirs qui me reviennent en tête, il y a sa présence dans le vestiaire lorsque nous avons gagné la Coupe Grey l'année dernière.
Je me souvenais de la manière dont il s'était fait arroser avec du champagne et de la bière quand les Alouettes avaient été sacrés champions en 2002, et j'étais tellement content de pouvoir lui refaire le coup, lui dont les yeux étaient protégés cette fois-ci par des lunettes Oakley. C'était vraiment drôle.
Dave, je te souhaite la meilleure des chances pour tes projets futurs!
*Propos recueillis par Guillaume Rivest
Au sein de notre vestiaire, personne n'entretenait le moindre doute qu'Anthony serait au sommet de sa forme au moment de revenir au jeu. Et ses statistiques contre Edmonton (24 passes complétées en 42 tentatives pour des gains de 327 verges) sont venues confirmer ce que tout le monde savait déjà.
On n'avait qu'à le regarder prendre position derrière le joueur de centre et le voir décocher rapidement ses lancers pour réaliser qu'il n'avait pas le goût de se faire frapper. À cet égard, notre ligne offensive avait à coeur de protéger adéquatement Calvillo, et cet objectif a été atteint puisqu'il n'a pas vraiment été bousculé par le front défensif des Eskimos.
À l'instar de la ligne offensive, notre défensive et nos unités spéciales ont été dominantes à tous les égards. Ces deux unités ont contribué à produire douze de nos 31 points. Comme nous le répétons chaque semaine, il n'y a aucune raison que notre défensive et nos unités spéciales ne soient pas en mesure d'apporter une contribution offensive, car cela constitue une opportunité en or de changer l'allure d'un match tout en donnant un coup de main à notre attaque.
À la défensive, nous sommes satisfaits de ces séquences où nous avons forcé l'attaque des Eskimos à ne rester sur le terrain que le temps de deux jeux. C'est que nous avons été capables de neutraliser complètement leur jeu au sol lors de leurs premiers essais et cet élément clé nous a permis de limiter le nombre de verges gagnées par l'attaque menée par Ricky Ray et de gagner ainsi la bataille de positionnement sur le terrain.
Dans l'ensemble, ça fait deux matchs consécutifs que notre défensive joue du très bon football. Nous avons su amener à Montréal l'agressivité avec laquelle nous avions jouée à Hamilton la semaine dernière, et cela transparaît lorsqu'on voit nos gars voler sur le terrain.
Mais tout n'est pas parfait, et il reste qu'au final, nous aurions aimé que cette victoire soit un peu plus éclatante. Offensivement, nous avons connu un peu plus de difficultés en deuxième demie. À plusieurs reprises, nous nous sommes retrouvés très proches de la zone des buts sans parvenir à inscrire de touchés.
Quand tu dois te contenter de placements deux, voire trois fois de suite lorsque tu es si près de la zone payante, ça devient frustrant.
Diamond Ferri, un athlète hors pair
Je m'en voudrais de passer sous silence le retour de botté d'envoi de 85 verges réalisé par mon coéquipier Diamond Ferri. C'était tellement beau. Et c'était du Ferri à son meilleur.
Même s'il évolue à la position de secondeur, Diamond a la vitesse, la vision et l'instinct nécessaire pour réaliser ce type de jeu. Honnêtement, Diamond est l'un des meilleurs athlètes qu'il m'ait été donné de croiser au cours de ma carrière. Les gens ne réalisent pas à quel point c'est un grand athlète. Ce gars-là est capable de tout faire sur le terrain.
D'ailleurs, à l'époque où il évoluait à Syracuse dans les rangs universitaires, il jouait à trois positions, soit celle maraudeur, de porteur de ballon et de retourneur. Ça vous aide à mesurer toute l'ampleur de son talent.
Et hier, il était partout sur la surface du Stade Percival-Molson, comme en fait foi son interception, son sac du quart ainsi que ses plaqués sur les unités spéciales.
Il possède une intensité hors pair. Et je suis convaincu que cette récente performance va le remettre sur pied, lui qui a été malade au début de la saison et qui a vu d'autres secondeurs bien faire, cela ayant une incidence sur son temps de jeu.
Salut Dave!
J'aimerais prendre un instant pour saluer et remercier David Arsenault du fond du coeur, lui qui oeuvrait pour la dernière fois sur les lignes de côtés à titre de reporter pour RDS.
Je côtoie David au quotidien depuis près de dix ans, et j'ai toujours apprécié son professionnalisme ainsi que l'attention particulière qu'il portait aux joueurs québécois.
Parmi les beaux souvenirs qui me reviennent en tête, il y a sa présence dans le vestiaire lorsque nous avons gagné la Coupe Grey l'année dernière.
Je me souvenais de la manière dont il s'était fait arroser avec du champagne et de la bière quand les Alouettes avaient été sacrés champions en 2002, et j'étais tellement content de pouvoir lui refaire le coup, lui dont les yeux étaient protégés cette fois-ci par des lunettes Oakley. C'était vraiment drôle.
Dave, je te souhaite la meilleure des chances pour tes projets futurs!
*Propos recueillis par Guillaume Rivest